Perspectives pour l’année 2025

Perspectives pour l’année 2025

Il est toujours très difficile de faire des prévisions pour une année qui commence et on prend, lorsqu’on le fait, le risque de se tromper. Il y a néanmoins des éléments qui relèvent de la quasi-certitude, et il est possible de les énoncer.
J’ai dit dans un précédent article que l’année 2024 avait été marquée par le retour et la victoire écrasante de Donald Trump aux États-Unis. Les effets de cette victoire vont se concrétiser en 2025, sur un plan intérieur aux États-Unis, comme sur un plan international.
La croissance américaine va s’accentuer, l’immigration illégale va se trouver arrêtée, et des millions d’immigrants illégalement présents aux États-Unis vont se trouver expulsés, les criminels en premier lieu, bien sûr, ce qui fera aussi baisser l’insécurité dans le pays.
Les prix de l’énergie vont nettement baisser, ce qui signifiera une hausse du niveau de vie.
Internationalement, la guerre en Ukraine prendra fin selon les paramètres définis par Trump : Zelensky y a intérêt, son pays est exsangue et, dès lors que les États-Unis financent et arment l’Ukraine, il n’aura pas le choix. Poutine y a intérêt aussi : la Russie est en mauvaise situation démographiquement parlant, et les morts en Ukraine vont avoir des effets délétères sur la natalité, l’économie russe est transformée en économie de guerre, ce qui a des conséquences plus vastes, l’inflation frôle les 10 %, le rouble a fortement baissé, les taux d’intérêt sont en forte hausse et atteignent des niveaux intenables et supérieurs à 20 %.
La recomposition du Proche-Orient se poursuivra, et Israël deviendra très clairement la superpuissance régionale. Les négociations pour élargir et approfondir les accords d’Abraham avanceront.
Le grand gagnant régional, en supplément d’Israël, sera la Turquie, qui consolidera sa présence en Syrie. Le grand perdant régional est d’ores et déjà le régime des mollahs en Iran, qui sera conduit au bord de l’effondrement, mais je doute qu’il s’effondre, car il a le soutien de la Chine communiste.
Celle-ci, cela dit, a perdu du terrain en 2024 et continuera à en perdre en 2025. Ses fragilités économiques et démographiques sont de plus en plus flagrantes, et l’action d’endiguement strict que Trump va mettre en place contre elle va faire baisser encore sa croissance.
La Chine est à la merci des décisions de Trump : elle n’a aucun moyen de rétorsion contre les États-Unis, car elle dépend totalement du marché américain pour ne pas tomber en récession.
En Amérique latine, l’action de Javier Milei pour redresser l’Argentine va continuer à porter ses fruits et pourrait entraîner une inversion des tendances dans toute l’Amérique latine. Alors que Milei réussit, le socialiste Inacio Lula da Silva au Brésil échoue, et le Venezuela est dans une situation catastrophique et constitue le contre-exemple absolu.
En Europe occidentale, la droite nationale et souverainiste va continuer à marquer des points, très logiquement. Les commentateurs des grands médias la décriront comme d’« extrême droite » et comme « populiste » – une façon pour eux de dire que les peuples sont stupides et soutiennent des dirigeants méprisables.
La nomenklatura européenne résistera et continuera à tenter de confisquer la démocratie, comme cela s’est fait aux Pays-Bas où Geert Wilders n’a pu devenir Premier ministre, comme cela risque de se faire en Allemagne contre l’AfD, et comme cela risque de se faire aussi si Marine Le Pen, en France, est décrétée inéligible et ne peut se présenter en 2027.
Mais les peuples européens continueront à montrer qu’ils ne veulent pas mourir, qu’ils ne veulent pas vivre dans des pays soumis à l’islam, qu’ils veulent que la loi et l’ordre retrouvent leur place et, quand bien même la réussite de Trump aux États-Unis sera soigneusement cachée et salie par les médias au service de la nomenklatura européenne (cela a déjà commencé), il ne sera pas possible de cacher indéfiniment la vérité.
Alors que le niveau de vie aux États-Unis va monter, il va continuer à baisser dans tous les pays d’Europe occidentale. Alors que la croissance va être forte aux États-Unis, les pays d’Europe occidentale seront en stagnation ou en récession. Les peuples d’Europe occidentale discernent que cela ne peut pas durer.

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