Couple franco-allemand
Ces derniers jours, anniversaire du traité de l’Élysée oblige, on parlait beaucoup dans les gazettes du fameux « couple franco-allemand ».
Cependant, le « couple » bat de l’aile depuis des années.
Et, pour cause : les États n’ont pas d’amis – a fortiori n’ont-ils pas de conjoint !
De deux choses l’une, soit les deux pays envisagés sont souverains et, dans ce cas, ils seront tantôt alliés sur un sujet, tantôt en désaccord sur un autre ; soit les deux pays sont « mariés » (pour reprendre cette étrange métaphore qui n’a d’ailleurs cours que de notre côté du Rhin) et alors l’un est soumis à l’autre.
Mais il semble tout à fait loufoque de prétendre que l’Allemagne et la France devraient systématiquement et sur tous les sujets partager les mêmes points de vue.
Par curiosité, j’ai relu ce qu’Emmanuel Macron disait en 2017, lors du fameux discours de la Sorbonne. C’est bien simple : il annonçait l’intégration complète (y compris au plan juridique) des deux économies dès 2024.
Il n’est pas sûr que ce délire utopique soit encore à l’ordre du jour !
En tout cas, nous avons accumulé depuis quelques années les motifs de désaccords politiques et économiques entre les deux pays.
De la crise migratoire, ouverte unilatéralement par Angela Merkel qui avait besoin de main-d’œuvre relativement qualifiée et bon marché pour le patronat allemand, au désastre énergétique du marché européen, nous voyons à quel point cette obsession du couple franco-allemand a conduit les « élites » françaises à s’auto-aveugler.
Même le plan militaire, sur lequel, pendant les 70 dernières années, l’Allemagne a été des plus discrètes, est désormais l’occasion de passes d’armes (si je puis dire) entre les deux pays.
En tout cas, il est urgent de prendre acte du fait que l’Allemagne défend ses propres intérêts politiques et économiques – et elle a bien raison. Ceux qui ont tort sont les dirigeants français qui refusent d’en faire autant.
Faute de mener pacifiquement nos deux barques séparément (et, si possible, en bonne harmonie), nous allons préparer la vassalisation de la France (déjà bien avancée) et peut-être même pire : le retour de la guerre entre nos deux pays.
En tout cas, il ne sera pas longtemps supportable que les Français paient pour la compétitivité des Allemands – notamment en fournissant de l’électricité d’origine nucléaire, dont les infrastructures d’origine sont amorties depuis longtemps.
Mais toute la question est de savoir si les dirigeants français veulent défendre la France !
Comments (3)
Ca y est, le “couple” a fait des petits en décidant de livrer des chars – y compris lourds – au pianiste ukronazi corrompu, nous mettant de facto dans une position de co- belligerants con tre la Russie. Si nous finissons par nous ramasser quelques missiles ( même conventionnels) il ne nous restera que nos yeux pour pleurer. Je croyais qu’en France l’état de guerre – nous y arrivons – devait être approuvé par l’ A.N. et pas seulement décidée sous la pression des lobbys par jupiter it-self.
Il ne reste plus qu’a envoyer aussi les tankistes français officiellement et de nous faire participer à une resucée de la bataille de chars de Koursk en 1943 qui, comme chacun sait a écrasé les abrutis de Russes et permis le triomphe du Grand Reich !!! Ceci même si les chars Tigre teutons étaient supérieurs aux chars russes T34, comme le sont, parait-il les Léopards ( des neiges) et les Leclerc échantillonesques. Quand cesserons nous, à l’image de Millière, de lêcher le fion des otano-us, à notre plus grand désavantage mais au plaisir des “valeurs lgbt” que , naturellement, nous adorons tous.
Dans un couple, il y a souvent un cocu. Et avec les teutons, nous sommes les cocus. Vite un divorce qui nous permettrait de retrouver notre liberté d’action….. si nous trouvons des dirigeants un peu capables et pas trop pourris. Mais ce n’est pas gagné. Pour ceux qui craindraient des “représailles” en retour d’un raidissement (enfin) de notre position, je leur rappelle que la France a une position stratégique géographique en Europe et qu’il lui serait très facile de faire comprendre aux nations environnantes qu’il ne faut pas pousser le bouchon trop loin : si vous commencez à faire des misères à tous les contrevenants étrangers qui se permettent de faire n’importe quoi chez nous, y compris de se faire soigner sans avoir rien cotisé (j’ai un bel exemple avec un belge voisin, spécialiste du truc), en faisant les pinailleurs sur leur transit par nos routes, par exemple, elles vont réfléchir à deux fois. Ne parlons même pas des maghrébins qui nous expédient leur lie souvent nocive et refusent de la reprendre : plus de visa du tout pour personne y compris les diplomates pendant un trimestre. Pour ce que nous avons a attendre de ces pays comme du Mali par exemple qui vire les notres et dont nous entretenons les multigames et leurs floppées de gosses, il n’y a pas à se gratter.
Jamais les Allemands n’ ont utilisé l’ expression de ” couple ” franco-allemand ( ” Paar ” ) mais celui de ” Tandem ” et dans un tandem c’ est celui qui est devant qui tient le guidon et donne et impose le rythme et c’ est l’ Allemagne qui rapidement a monopolisé cette place … De Gaulle, trop ” orgueilleux “, s’ est fait berner et ses successeurs après lui ! …