Cracher sur la France
Ce n’est pas vraiment un « scoop » : Emmanuel Macron navigue à la godille (un coup à droite, enfin au centre droit, un coup à gauche, et parfois même, notamment sur les questions civilisationnelles, à l’extrême gauche).
C’est ce qu’il a théorisé sous la forme du « en même temps » – qui a l’immense avantage, pour ce technocrate, d’éviter l’art difficile du choix politique.
Cela implique que, souvent, une idée globalement bonne (je n’ose dire « globalement positive » au sens que feu Georges Marchais donnait naguère à l’expression !) se trouve sabotée par sa réalisation.
Voulant mettre du « en même temps » partout, Jupiter propose en effet parfois de faire réaliser des idées « de droite » par des personnalités « de gauche » – l’inverse étant « évidemment » impossible !
Ainsi, Emmanuel Macron a-t-il pris fait et cause pour la francophonie, proposant des rencontres internationales en 2024 à Villers-Cotterêts.
Ce n’est certes pas nous qui le lui reprocherons : notre langue est en effet, pour notre pays, l’un des plus puissants leviers de « soft power » – comme on dit dorénavant de façon pour le moins paradoxale (le seul fait qu’il n’existe pas d’expression française équivalente en dit long sur notre soumission à d’autres cultures).
Villers-Cotterêts (où fut signée en 1539 l’ordonnance faisant du français la langue officielle du royaume de France) est évidemment un lieu magnifiquement symbolique pour une telle rencontre – d’autant que, sous la houlette du chef de l’État, le château y profite actuellement d’une restauration qui promet d’être superbe.
Mais pourquoi choisir, comme porte-parole de la « jeunesse francophone », une chanteuse d’origine camerounaise, portant le médiéval prénom d’Yseult, aux riches réminiscences dans notre littérature, mais qui, hélas, crache sur la France ?
Cette dernière s’est exilée en Belgique, où elle prétend que la France n’assume pas son passé colonial et n’accueille pas suffisamment bien la « diversité ».
Quant à nous, nous pouvons bien penser que nous accueillons surtout trop de « diversité » et que nous n’avons aucune raison de rougir de notre passé colonial.
Mais, plus encore, nous pouvons penser qu’un porte-parole officiel de la francophonie qui crache ainsi sur la France, cela pose un sérieux problème politique !
Comments (5)
Bonjour
CHARGE DE LA DETTE :
Plus de CINQUANTE milliards d’ euros annuels pour le seul REMBOURSEMENT de la dette
et ne parlons pas de la BALANCE COMMERCIALE
Allons, allons, pas trop de critiques de sieur Macron qui a démontré ses qualités au Qatar en allant réconforter les joueurs français vaincus sur le terrain avec force gestes tactiles. Ce n’est pas le rôle tenu par Pierre Richard dans un vieux film intitulé “le triporteur”, mais plutôt celui plus sensible de tripoteur ( que le récepteur ne semblait pas trop apprécier, ingrat qu’il est).
Certains – certaines – du continent noir ne se mouchent pas du pied, et de loin. Une pure Noire se faire appeler Yseult (la Blonde dans le roman médiéval), il fallait le faire. Trop drôle : je vais appeler mon prochain petit fils Mamadou, même s’il doit naitre complètement rouquin comme son père, pour rire un bon coup. Rien d’étonnant que macron l’ait choisie, pensant “emmerder” (c’est sa formule préférée) le “franchouillard” qui, d’ailleurs s’en fout totalement. Que cette rombière préfère la Belgique nous réjouit : elle pourra sans doute y rencontrer son Tristan, de même origine. Ceci dit, il faut reconnaitre à n’ot prisidin qu’il a un choix de première avec ses collaborateurs proches et lointains : il n’est que d’entendre les âneries des Lemaire, Borne et compagnie. C’est une troupe digne de l’ancien Médrano.
je connais une jeune femme d’ origine sénégalaise qui a pour prénom … Marianne … et , peut être de ce fait, parfaitement bien intégrée