Il faut rétablir la peine de mort !
Quand la peine de mort est hors-la-loi, seuls les hors-la-loi infligent la peine de mort (*).
La majorité des Français est probablement favorable à l’application de la peine de mort aux auteurs de crimes particulièrement odieux et pour lesquels aucune circonstance atténuante ne peut raisonnablement être invoquée au regard du forfait perpétré.
Les nombreux sondages faits dans les années écoulées vont tous dans ce sens.
Il y a toujours eu une majorité pour estimer qu’elle demeurait un mal nécessaire pour punir, et aussi, ce qu’on occulte trop souvent, mettre hors d’état de nuire à nouveau, les monstres que sont devenus certains hommes.
Remarquons que, sur ce sujet de société majeur, on s’est bien gardé de demander par référendum leur avis aux Français, sans doute parce que la réponse n’aurait pas été celle que nos dirigeants souhaitaient.
Ce qui a joué contre le principe même de son application, c’est, psychologiquement, le côté barbare de l’exécution au moyen de la guillotine.
Nous étions les seuls dans le monde civilisé à pratiquer encore la décapitation.
On aurait pu trouver quelque chose de moins choquant.
Mais que des criminels en série, des assassins d’enfants, de vieillards, des monstres joignant la barbarie au meurtre, des terroristes ayant perpétré leurs forfaits aveugles dans des lieux où, nécessairement, ils allaient tuer et blesser n’importe qui, n’encourent pas la peine qu’ils n’hésitent pas à infliger à des innocents est une injustice. Et un encouragement.
Un meurtrier a intérêt à tuer les témoins possibles de son acte.
Dans le meilleur des cas, il augmente ses chances d’échapper à la police et à la justice.
Dans le cas contraire, deux, trois ou quatre victimes ne changeront guère son sort.
En outre, si on veut que, demain, notre société trouve encore des défenseurs en la personne des juges et des policiers, il faut aussi penser à les protéger.
Et la meilleure protection, c’est la possibilité que leur assassinat puisse mener tout droit au gibet. Peu d’humains en Occident ont de l’attirance pour le martyre.
Un argument fort contre la peine capitale est le risque de l’erreur judiciaire, hélas sans recours. Mais on pourrait modifier les textes, au moins dans ce cas, pour que la sentence ne puisse pas être prononcée sur la seule « intime conviction des jurés » – notion qui, dans un pays démocratique, est en elle-même, et dans tous les cas, une étrangeté, convenons-en.
Quand une sentence irréversible est possible, il faut des preuves indiscutables de la culpabilité ; et c’est de moins en moins utopique grâce aux progrès considérables, accomplis dans les années passées, et ceux à venir, par la police scientifique.
Les humanistes autoproclamés de ce pays vont sans doute être horrifiés de ce propos.
Ils ont deux arguments principaux : retirer la vie à un homme, fût-il un assassin, est contraire à nos valeurs, c’est se rabaisser à son niveau, et le risque du châtiment suprême n’est pas dissuasif, n’a aucune vertu préventive.
Déjà discutable dans une société en paix, où les crimes sont rares et ne remettent pas en cause les fondements de la société, ce point de vue est hors du temps quand on a affaire à des groupes ou des individus qui s’attaquent à n’importe qui dans le but ultime de détruire une société qu’ils haïssent, par la confusion, le désordre et la peur qu’ils propagent, et in fine par les affrontements qui surgiront inévitablement au sein de la population si l’État n’est pas inflexible.
Voilà près de 5 ans que le président et le Premier ministre de ce pays ont prononcé le mot guerre pour qualifier ce qui se passe chez nous ; sans toutefois oser nommer l’ennemi.
Infliger la mort est inséparable de l’acte de guerre. D’ailleurs, on n’est pas si regardant quand il s’agit d’aller bombarder les Syriens qui ne nous ont rien fait, du moins dans le passé récent, et qui ont les mêmes ennemis que nous.
Alors ? On peut tuer là-bas des étrangers anonymes assez inoffensifs pour nous, mais pas chez nous des ennemis déclarés de notre patrie, Français de surcroît généralement, donc des traîtres ? Ça n’a pas de sens.
Malheureusement, je pense qu’il faudra encore bien d’autres attentats et massacres, pour que nos chefs descendent enfin sur terre. Le courage et le bon sens ne sont toujours pas au pouvoir en France.
* « Supprimer la peine de mort ? D’accord ! Que Messieurs les assassins commencent ! » (Alfred Capus)
Comments (7)
L”évolution de la police criminelle et scientifique notamment la prise en compte de l’ADN permet aujourd’hui dans des cas extrêmes de tueurs en série de terroristes de condamnés à perpétuation d’appliquer, sans remords pour ces cas avérés, prouvés et sans ambiguïtés, la peine de mort.
Comment peut-on infliger a la société de payer le prix fort pour faire végéter ces criminels a vie dans nos prisons qui sont déjà submergées et en plus leur donner le droit dans de nombreux cas a retrouver la liberté après un certain nombres d’années d’incarcération largement inférieur a leur condamnation et devoir subir leur récidive.
Sur quelle planète vivons-nous, devons nous protéger ces gens là ou les faire disparaitre de ce monde
Je suis d’accord que la peine de mort a été abolie lors d’une période ou la justice était relativement approximative, sans preuves scientifiques sans Adn mais aujourd’hui les crimes les plus crapuleux prouvés et approuvés notamment les actes terroristes, de tueurs en séries , les tueurs d’enfants , sans aucun doute sur leur culpabilité, pourquoi leurs laisse t on le droit de continuer a vivre et d’éventuellement réitérer leurs actes avec des remises de peines a ces personnes ????
Les temps changent, il faut réadapter la loi à cette nouvelle technologie d’investigation et éliminer les plus dépravés les plus fous les pires danger de notre société ,.
Laisser des djihadistes avérés, par exemple, radicaliser les détenus en prison méritent largement d’etre écartés a jamais par la peine de mort .
Les temps changent, la police scientifique les renseignements sont de plus en plus pertinents et irrévocables sur la mise en cause des prévenus
La peine de mort doit pouvoir s’appliquer dans ces cas exceptionnels
On ne peut pas laisser vivre ces gens là nuisibles a la société et leur permettre de retrouver la liberté à méditer ….
Je suis pour avec toutes les précaution d’usages : preuves aveux témoins
Et réservée aux tueurs de flics de
soldats de civiles d’enfants de femmes
Ça va faire du monde
Modalité : méthodes américaines piqûre de somnifères puissants et sans prévenir le condamné dernierd et ultime signes de civilisation
Avant de rétablir la peine de mort il faudrait revoir tout le système judiciaire de ce pays.
Il est inconcevable que des assassins soient relâchés au bout de quelques années par des juges et des psychologues assermentés.
De nombreux crimes de sang sont en effet commis par des multi-récidivistes.
Ces juges et ces psychologues complices de ces crimes ne sont ensuite aucunément inquiétés par la Justice.
L’importation de migrants parmi lesquels se cachent des criminels islamistes est encouragée pas les associations humanitaires.
En cas de massacre aucune loi n’engage leur responsabilité et elles peuvent impunément continuer à importer des assassins.
Mais autant prêcher dans le désert.
Le peuple a voté pour des enclumes et doit assumer son choix.
” … il faudrait [ d’ abord ] revoir tout le système judiciaire ” c’ est le moins que des parlementaires et un gouvernement puissent faire
et … ne pas laisser aux juges des ” degrés d’ appréciation “
Je sais que nous avons un président mais j’ignorais que nous avions des parlementaires.
Peut-être parlez vous des caniches siègant à l’assembée qui font “oua oua” quand leur maître les appelle?
le Palais Bourbon serait donc un chenil ? de la S.P.A. ? j’ ai connu des députés et des sénateurs qui travaillaient dur ; d’ accord ils ne sont peut être pas la majorité mais enfin ne mettons pas tous ces bipèdes dans la même cage à ronger l’ os que le pouvoir veut bien leur jeter
Les caniches sont majoritaires et leurs wouf wouf dociles étouffent même les aboiements rauques du mastiff des insoumis.
Tous les autres bipèdes mangent dans la main de leur maître.
Je ne dédaignerais pas de recevoir un de leurs os de temps en temps.