Parlementaires et représentation
Députés ou sénateurs ? Lesquels devrait-on, en priorité, faire passer à la trappe ?
Outre le coût que chacune de ces deux chambres représente, il me semble opportun de réfléchir et de considérer deux aspects essentiels : qui sont-ils et à quoi servent-ils ?
Les premiers, les députés, sont élus au suffrage universel selon un système majoritaire régulièrement modifié selon l’intérêt de ceux qui tiennent les manettes et en vue des scénarii qui se présenteront pour les élections suivantes.
Ensuite, depuis la loi scélérate décidée par Jacques Chirac pour le quinquennat assorti d’un rythme d’élections qui colle à l’élection du Président de la République, lui aussi élu bêtement au suffrage universel, l’exécutif se met en place au gré du Président élu.
Cela aboutit à faire siéger des parlementaires qui se contentent d’obéir aux ordres d’un exécutif dont le Président est lui-même souvent élu par guère plus de 25 % de la population en âge de voter et d’un Premier ministre non élu, mais choisi par ce dernier.
Dans les démocraties des pays voisins, les choix politiques sont en général discutés et approuvés à la suite de négociations génératrices de décisions issues de coalitions multiples et variées.
Ne parlons pas du pays bien connu où un système de référendums permet une évolution de la vie publique active et régulièrement acceptée par la population !
Les seconds, les sénateurs, sont élus par de grands électeurs sur des cantons, dont les périmètres sont, eux aussi, souvent trafiqués, mais qui regroupent cependant de manière différenciée la population qui y vit et y travaille. Les cantons ruraux désignent évidemment des candidats issus de la ruralité, alors que les cantons des villes et métropoles savent envoyer au Sénat ceux qui représentent leur population.
Les grands électeurs connaissent parfaitement bien les candidats et représentent aussi parfaitement la population avec laquelle ils échangent en permanence pour répondre le mieux possible à ses besoins et à ses désirs exprimés au niveau des communes et arrondissements de grandes villes.
Alors lesquels, députés ou sénateurs, serait-il le plus judicieux de supprimer ?
Ceux qui n’ont aujourd’hui, à cause ou grâce au non-cumul des mandats, plus aucune connaissance de la vie politique, ni des contingences du territoire dont ils sont censés représenter les habitants ?
Ou ceux qui ont, parfois pendant plusieurs dizaines d’années, géré la vie publique locale, en contact quotidien avec la population, en qualité de maire, conseiller municipal, départemental ou régional ?
Inutile de mettre en discussion un choix qui paraît évident si on veut instituer et faire fonctionner une véritable chambre de représentants compétents susceptibles d’apporter la contradiction, des avis pertinents et le soutien, quand c’est nécessaire, à un exécutif en général mal élu ou pas élu du tout dans le cas des ministres et secrétaires d’État.
Comments (3)
Il faut supprimer 60 % de Députés et de Sénateurs, un seul représentant de chaque par département, les lois doivent être débattu par les Maires au niveau des départements avec les représentants Députés et Sénateurs pour être plus près du peuple.
// Députés ou sénateurs ? Lesquels devrait-on, en priorité, faire passer à la trappe ? //
Les deux mon général.
Essayons sans gouvernement *) pour les trois années à venir.
Les dettes pourraient un peu se résorber pendant cette période.
Et si cela marche vraiment, continuons pour cinq années de plus.
*) y-a-t’il un mode d’emploi comme pour la Belgique?
Un gouvernement à l’horizontal, c’est à dire le peuple dit et fait ce qui est bien pour le peuple et dans un tel gouvernement il n’y a pas de place à la politique, donc disparition des élus nationaux, disparition du gouvernement tel que nous le connaissons et seuls restent en place les élus locaux qui éliront leurs représentants des communautés de communes, qui à leur tour éliront ceux des départements qui iront légiférer à l’assemblée nationale sur la conduite à tenir pour le bien du peuple et tous étant révocables si la parole du peuple ou celle des administrés, n’était pas rapportée à tous les niveaux.