Triomphe de la Commune?
L’anticommunisme ayant été rangé au rayon des vieilles lunes, y compris par les formations politiques «de droite» (RN et LR se ressemblent cruellement sur ce point), peu de gens semblent encore conscients dans le débat public du fait que l’extrême gauche est terroriste par doctrine.
Il suffit d’avoir feuilleté Lénine ou Trotski pour savoir que ce n’est nullement une «déviation» du pur communisme originel: depuis 1917 – et même depuis 1789 –, l’extrême gauche prétend imposer ses vues par le massacre de masse.
Cela devrait être bien connu.
C’est, en réalité, occulté par la faute de dirigeants politiques qui ont préféré croire à la fable de la disparition du communisme – alors qu’au moins le cinquième de la population mondiale gît sous la botte communiste et alors qu’en France même, l’extrême gauche atteint régulièrement les 20% de l’électorat!
Peut-on espérer que la scandaleuse et brutale agression par les «Antifas» d’une procession catholique, commémorant les martyrs de la Commune, réveille les esprits?
J’en doute fort, hélas. Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
Il ne s’agissait pourtant que d’un hommage pacifique aux otages assassinés rue Haxo, parmi lesquels une dizaine de religieux.
C’est le propre de l’humanité d’honorer ses morts. Et c’est le signe d’une barbarie inouïe de prétendre interdire ce culte.
Mais plus encore quand, comme c’est le cas ici, une partie significative des morts est, en réalité, composée de martyrs – c’est-à-dire d’âmes charitables qui ont accepté délibérément de donner leur vie pour leur foi et refusé de répondre au mal par le mal.
Plusieurs de ces martyrs étaient en outre des apôtres du monde ouvrier – et c’est peut-être cela qui les rendait encore plus odieux aux plus anticléricaux des Communards.
Mais le plus fort a encore été une incroyable tribune parue dans le quotidien «La Croix», dénonçant cette procession comme une «provocation».
En priant pour leurs martyrs, les catholiques agressés auraient eu, en somme, ce qu’ils méritaient puisqu’ils auraient choisi le camp des Versaillais contre celui des Communards.
D’abord, je ne crois pas que choisir en 2021 le camp des Versaillais mérite une agression physique.
Mais, en l’occurrence, c’est tout simplement faux: il s’agissait de prier pour les morts et d’honorer les martyrs – rien de plus.
Décidément, le manichéisme de l’extrême gauche demeure puissant dans les médias. Finalement, les assassins communards ont bel et bien gagné!
Comments (2)
“La croix” (avec un c minuscule) est depuis des lustres un torchon gauchiste, sans aucun sens chrétien, sinon celui d’adorer les ennemis du christianisme. Tout juste bon à se torcher.
Quel dignitaire de l’ Eglise, digne de ce nom – à supposer que cela existe encore – aura au moins l’ honnêteté de dénoncer ces faux culs, suppots de l’islamogauchisme.
Les socialeux, les communards, les gauchistes et tous les « romantiques » de la malfaisance ont un don qu’on trouve rarement, … pour ne pas dire jamais, … chez les gens de droite : … celui de récupérer des complaintes, de se les approprier et d’en faire leur air de bravoure afin de porter bien en bandoulière une boucherie de leur fait commuée en martyrologe !
Ainsi, « Le temps des cerises », chanson écrite cinq ans avant la ”commune” de Paris, … donc sans aucun rapport avec l’événement, … devint le chant de regroupement des nostalgiques de ce carnage insensé !
Aujourd’hui, cet immuable chœur des pleureuses chante « Hasta Siempte » pour ”sanctifier” un criminel cynique nommé Che Guevara !
En revanche, à droite, qui chante le sacrifice d’un Honoré d’Estienne d’Orves, … pour n’en citer qu’un au hasard ?