Pour un vrai sauvetage de l’économie française

Pour un vrai sauvetage de l’économie française

Peut-être que, lors de son « pèlerinage » à Lourdes, notre Président espérait un miracle. Eh bien non, il n’aura pas eu lieu : la dette des administrations publiques qui s’élevait à 3 345 Mds€ au premier trimestre 2025 et, malgré un plan de rigueur a minima, va continuer à augmenter de 5 000 € par seconde en 2025 !
Le mal nommé « plan de réduction de la dette » proposé par notre Premier ministre n’est, en réalité, qu’un ralentissement de l’augmentation de la dette et c’est, pour plagier Albert Camus, contribuer au malheur de la France !
Si on veut véritablement commencer à baisser notre dette, ce ne sont pas 40 Mds€, mais 163 Mds€ de baisse des dépenses qu’il faut engager.
À ce chiffre impressionnant, il faudra ajouter quelque 150 Mds€ de baisse de la fiscalité, principalement pour les entreprises si nous voulons retrouver notre place dans l’économie mondiale, seul gage de notre survie financière.
Comme nous ne pouvons pas attendre de miracle, il est indispensable de présenter aux Français un véritable plan de sauvetage de notre pays en ne cherchant ni à tergiverser ni à épargner les partisans du statu quo.
Il n’y a pas trente-six solutions voici les objectifs à mettre en place :
– Baisse du nombre de fonctionnaires, qui est en France de 90 pour 1000 habitants, à 56 comme en Allemagne, soit une baisse de 2,2 millions.
– Pour cela, dans un premier temps les faire travailler sur leur carrière, comme c’est le cas en Allemagne, 30 % de plus : cela représente déjà l’équivalent de 1,74 million d’emplois.
– Baisser drastiquement les charges pour les entreprises, principalement manufacturières et agricoles, afin qu’elles retrouvent leur part dans le PIB (qui, pour ce qui concerne l’industrie, a chuté à moins de 10 %, alors qu’elle était à 24 % en 2000).
Baisser les charges de moitié sur un effectif qui augmenterait d’un facteur 2,5 rapporterait davantage à l’État.
– Arrêter de se prendre pour un pays riche qui peut dépenser sans compter en accueillant « toute la misère du monde » et faire des cadeaux à plus riches que nous.
– Retrouver des moyens financiers pour investir dans l’avenir, c’est-à-dire la recherche et la défense.
Il n’y a aucune alternative : soit nous mettons rapidement ce plan en place sans trembler et nous pourrons le maîtriser; soit ce sont le FMI, la BCE et les marchés qui nous l’imposeront violemment.
À nous de choisir.

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