Prison
Voici quelques semaines, une radio se faisait l’écho sonore des torrents d’insultes et d’obscénités à l’adresse d’un directeur de prison que les prisonniers, regroupés, lui adressaient à forte voix.
Il semble que ce directeur ne pouvait sévir, le règlement ne faisant pas mention de cet outrage.
Je ne sais ce qu’est le pouvoir de décision d’un directeur de prison. Je crois cependant qu’il aurait dû faire savoir aux insulteurs qu’il faisait fermer les cuisines pour le repas suivant, qui donc n’aurait pas lieu, et que la restauration reprendrait uniquement si la pluie d’insultes cessait. Une telle réponse paraît élémentaire.
Je n’oublie qu’une chose : le ministre de la Justice l’aurait sanctionné, et une nuée d’avocats l’aurait attaqué pour « mauvais traitements, manquement à son devoir, mise en danger de la vie d’autrui », etc.
Ainsi va la France !
Philippe C.
Laisser un commentaire