Eloge de Monsieur Henri de La Rochejaquelein
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28 janvier 1794 : Henri de La Rochejaquelein, généralissime de l’armée vendéenne, après un vif combat contre quatre cents républicains, tombe, la tête fracassée par la balle d’un grenadier.
26 septembre 1895 : À l’occasion de l’inauguration de la statue érigée en l’honneur de « Monsieur Henri » dans sa patrie de Saint-Aubin-de-Baubigné, Monseigneur de Cabrières, évêque de Montpellier, prononce l’éloge du héros :
« Je n’ai sur les lèvres, à cette heure, que le mot de victoire. Henri de La Rochejaquelein, dont le grand souvenir nous rassemble, après un siècle écoulé depuis sa mort, n’est-il pas un victorieux, dont cette foule immense atteste le triomphe ? Et le soleil radieux, qui dore aujourd’hui et réchauffe sa tombe, n’est-il pas l’image sensible du rayonnement impérissable de sa gloire ? Tout chrétien, tout homme de cœur s’incline avec respect devant cette mémoire si pure, si vraiment héroïque, que les années n’ont pas seulement laissée survivre à tant de révolutions et de ruines, mais qu’elles ont fait monter vers un horizon de plus en plus serein et lumineux. »
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Description
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28 janvier 1794 : Henri de La Rochejaquelein, généralissime de l’armée vendéenne, après un vif combat contre quatre cents républicains, tombe, la tête fracassée par la balle d’un grenadier.
26 septembre 1895 : À l’occasion de l’inauguration de la statue érigée en l’honneur de « Monsieur Henri » dans sa patrie de Saint-Aubin-de-Baubigné, Monseigneur de Cabrières, évêque de Montpellier, prononce l’éloge du héros :
« Je n’ai sur les lèvres, à cette heure, que le mot de victoire. Henri de La Rochejaquelein, dont le grand souvenir nous rassemble, après un siècle écoulé depuis sa mort, n’est-il pas un victorieux, dont cette foule immense atteste le triomphe ? Et le soleil radieux, qui dore aujourd’hui et réchauffe sa tombe, n’est-il pas l’image sensible du rayonnement impérissable de sa gloire ? Tout chrétien, tout homme de cœur s’incline avec respect devant cette mémoire si pure, si vraiment héroïque, que les années n’ont pas seulement laissée survivre à tant de révolutions et de ruines, mais qu’elles ont fait monter vers un horizon de plus en plus serein et lumineux.»
Anatole de Cabrières (1830-1921), nommé évêque de Montpellier en 1874, sera créé cardinal par saint Pie X en 1911. Évêque de combat, il resta toujours fidèle à ses convictions monarchistes et à l’union du Trône et de l’Autel :
« Les évêques ont fait la France d’accord avec ses rois légitimes ; c’est encore à eux qu’il appartient de la relever de ses abaissements et de préparer les voies à la monarchie chrétienne » (Lettre du comte de Chambord à Mgr de Cabrières, 31 mars 1880).
- Éditeur : DPF CHIRE (5 juillet 2022)
- Langue : Français
- ISBN-10 : 2851903268
- ISBN-13 : 978-2851903266
Informations complémentaires
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Poids | 75 g |
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Auguy Jean –
Fondateur de la librairie-édition de DPF-Chiré en 1966, je remarque que le 250ème anniversaire de la naissance d’Henri de La Rochejaquelein a été très peu marqué dans nos familles de tradition ! Pourquoi ?
Pour notre part, nous avons réédité cette brochure, édité pour les plus jeunes le petit livre de Brigitte Lundi et réimprimé le remarquable volume du grand spécialiste reconnu d’une façon assez unanime : Baron de La Tousche d’Avrigny.
Je rappelle ce que j’avais écrit en 1988 : Adresse dans le livre Chants de France et de Chrétienté.( livre épuisé qu’il faudrait réédité !
La guerre de Vendée symbolise tout le combat qui est le mien à Chiré en Montreuil depuis 22 ans. Je suis né et j’ai vécu mes 20 premières années à 12 km de Thouars, où eut lieu une des grandes batailles de Monsieur Henri, et je n’étais ainsi qu’à 40 km de la Durbellière (commune de St Aubin de Baubigné) où il est né et où il est enterré. Combien de fois y suis-je allé, je ne peux le dire mais je peux vous assurer que tous les contre-révolutionnaires devraient aller visiter de tels lieux, en symbiose avec de bonnes lectures ils influenceront leurs adolescents ; je pense ici à la lecture de la ” Petite Histoire des Guerres de Vendée ” de Servien que nous avons éditée. Donnez-leur nos chefs vendéens pour modèles, ils en tireront infiniment plus de profit qu’avec les chanteurs à la mode et autres histrions.
La guerre de Vendée, c’est aussi pour moi la démonstration de ce qu’il ne faut pas faire : la division des chefs. Après Thouars, il y eut Saumur qui ouvrit la porte à une marche sur Paris. Napoléon lui-même l’a reconnu ” Rien n’eût arrêté la marche triomphale des armées royales “. Mais on ne suivit pas La Rochejaquelein et Stofflet. Alors je dis à nos ” chefs ” actuels, n’oubliez pas cette leçon de l’histoire, n’oubliez pas, autre exemple, la lamentable exécution de Marigny. Arrêtez ces querelles suicidaires, ces escarmouches, cette désinformation par le silence sur ce que fait le voisin, etc. Enrichissez-vous de vos légitimes divergences, additionnez vos énergies au lieu de les opposer. Vive Dieu ! Vive le Roi !