Propagande
Mercredi 7 novembre, au journal de 13 heures, je regardais une des chaînes d’État, France 2, le jour de l’élection tonitruante de Donald Trump, curieux de voir la manière dont ce résultat, à l’opposé de tout ce qui nous avait été annoncé depuis août, allait être traité.
J’avoue que la suite du journal a dépassé tout ce que j’avais pu imaginer.
Effectivement, si la chaîne a bien annoncé, du bout des lèvres, que M. Trump était légèrement devant Mme Kamala Harris, les « swing states » pouvaient encore, selon elle, permettre la victoire des démocrates. Pourtant, dès ce moment-là, tous les gens sérieux savaient que le résultat ne pouvait plus être favorable à Kamala et qu’il ne s’agissait que de savoir si la victoire des républicains allait être à 270 grands électeurs ou écrasante à 300 ou plus.
J’ai alors pu bénéficier d’un reportage de la plus grande importance pour une journée d’élection américaine.
Ce reportage m’a permis de tout comprendre de l’importance de la « mousseline », sa fabrication, le lavage des pommes de terre, son marketing, ses différentes saveurs, etc.
Je suis resté devant mon écran durant tout le reportage qui était très long et j’ai compris pourquoi l’abrutissement du peuple, décrit par Georges Orwell dans « 1984 », permettait aux médias d’affirmer que 75 % des Français préféraient voter plutôt Harris que Trump.
Quand on a un service public de cette qualité …
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