Racisme politiquement correct

Racisme politiquement correct

Les gauchistes sont vraiment fascinants : ils s’autorisent toutes les turpitudes dont ils accusent volontiers leurs adversaires – et s’attendent à ce que les médias les en applaudissent en chœur (ce qui arrive souvent).
En particulier, selon la doxa de gauche, la droite est toujours soupçonnée d’avoir des arrière-pensées racistes.
Peu importe que le racisme ait vu le jour originellement à gauche et qu’il soit bien davantage un « progressisme » qu’un « conservatisme ». Il suffit d’affirmer avec suffisamment d’aplomb pour transformer une ineptie en vérité.
Peu importe aussi que, sous le nom de « racisme », on place indifféremment l’idée d’une hiérarchie des races et l’idée que la culture française doit fort peu à l’islam ou aux influences zimbabwéennes – ce qui, chacun en conviendra, a peu de rapport avec la question raciale.
Même en faisant bien large la part de la mauvaise foi ou de l’inculture, on s’attendrait tout de même à ce que les bien-pensants de gauche, si fermes dénonciateurs du « racisme », s’en tiennent eux-mêmes aussi éloignés que possible.
Hélas, même cela n’est pas vérifié. Ce que l’on vérifie, en revanche, facilement, c’est que l’antiracisme n’est, selon le mot de Bernard Antony, qu’un racisme en sens contraire.
Ainsi a-t-on récemment vu un certain Zohran Mamdani, candidat démocrate à la mairie de New York, réclamer de transférer la charge fiscale des habitants de banlieue vers les propriétaires des « quartiers plus riches et plus blancs ».
Taxer la blancheur, il fallait l’inventer : il l’a fait.
Il est vrai que M. Mamdani vient d’une famille chiite d’origine ougandaise et que, dans l’islam, on peut aussi taxer le fait d’être juif ou chrétien.
En tout cas, le candidat démocrate assume tranquillement le fait de discriminer sur la race – ce qui ferait hurler s’il était question d’une autre race que la blanche.
La morale gauchiste semble reposer sur le « Faites ce que je dis, pas ce que je fais ».
On se dit que cela va finir par se remarquer. Mais non, des gens aussi différents (bien que tous d’extrême gauche !) que l’écologiste Marine Tondelier, le communiste Ian Brossat ou l’insoumis (mais soumis à la doxa islamo-gauchiste !) Jean-Luc Mélenchon chantent, chez nous, les louanges de cet énergumène. Et les médias de masse ne se précipitent pas pour dénoncer ce deux poids, deux mesures !

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