Réformes structurelles

Réformes structurelles

M. Macron s’est comporté, nolens volens, en homme lige des syndicats marxistes, l’accusant d’être « le président des riches ». Ces syndicats nous gouvernent avec la complicité de l’administration et des nombreux journalistes de la même tendance politique.
Pour prévenir le chômage, ils ont favorisé le suremploi dans la fonction publique et les associations grassement subventionnées ad hoc. Ils ont introduit de nombreux postes d’enseignants au détriment de la sélection, le tout ayant pour conséquences le nivellement et le recours à l’immigration économique.
Ils ont généré de nombreux postes de policiers en annihilant de facto la légitime défense de soi et d’autrui. Ils ont mis en œuvre davantage de magistrats en multipliant les délits pouvant entraîner une condamnation judiciaire. Ils ont ipso facto multiplié les postes de gardien de prison en faisant exploser le nombre des détenus. En dévalorisant la médecine de ville, les hôpitaux sont devenus des bassins d’emploi. Toute cette débauche de moyens a été réalisée sur le dos du secteur privé ou exposé, par l’impôt ou par la délocalisation du secteur industriel.
In fine, il convient en toute priorité de dégraisser les mammouths : rectorats, inspections académiques, conseils régionaux, etc. Les chefs d’établissement scolaires doivent pouvoir recruter et gérer directement leurs personnels en fonction des chèques éducation apportés par les élèves. La direction des hôpitaux doit être assumée par un médecin directeur et non pas par des administratifs dépourvus d’autorité fonctionnelle. Tout doit être au service du public sans fonctionnarisation pour autant.
Ne sommes-nous pas en train de ressusciter le totalitarisme soviétique, c’est-à-dire l’ancienne URSS en France ? Oui, des réformes structurelles s’imposent d’urgence.

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