Résister aux Khmers verts

Est-ce un premier effet collatéral de l’élection de Donald Trump, avec ce qu’elle remet en question de fausses évidences et de purs mensonges ?
En tout cas, « Le Point », qui ne passe pas vraiment pour un organe « complotiste », vient de publier une remarquable lettre ouverte sur l’énergie, adressée à Emmanuel Macron et signée de 12 personnalités (de l’ancien président UMP de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer, à l’ancien président d’EDF, Henri Proglio, en passant par Christian Gérondeau, infatigable pourfendeur de contre-vérités relatives à l’automobile, à l’énergie ou au climat, Louis Gallois, ancien président de la SNCF, ou encore notre ami Fabien Bouglé, l’un des plus efficaces opposants à l’implantation irrationnelle d’éoliennes).
Cette lettre ouverte dénonce « le développement à marche forcée des énergies renouvelables ».
Les signataires notent d’abord que ces énergies « renouvelables » (ou plutôt « intermittentes ») n’aident en rien la France à « décarboner » son énergie, puisqu’avec le nucléaire et l’hydroélectrique, notre énergie est déjà décarbonée à 95 %. Ils dénoncent également le danger que ces énergies renouvelables font peser sur notre alimentation puisqu’elles dépendent de la météo.
Et qu’elles sont – ce qui est peut-être le plus important – impossibles à stocker.
Ils relèvent également que le solaire et l’éolien impliquent de développer des centrales à énergie fossile pour répondre aux chutes de production liées à la météo (en contradiction évidente avec l’objectif affiché de « décarbonation »).
Mais le plus important réside dans deux aspects de cette politique absurde.
Tout d’abord, le désastre financier de ce développement à marche forcée : d’une part, ce développement nous a déjà coûté des centaines de milliards d’euros, et d’autre part, il entraîne une explosion du coût de l’électricité.
Mais aussi les évidentes ingérences étrangères.
De toute évidence, les énergies « renouvelables » ne sont nullement écologiques, sont un désastre économique et servent les intérêts nationaux de pays étrangers (l’Allemagne, la Chine ou les États-Unis).
Il est temps d’en tirer les conséquences – et il faut remercier ces personnalités d’avoir osé défier le consensus mou des pseudo-écologistes, ces « Khmers verts » qui veulent soumettre l’homme à Gaïa, la déesse de la Terre, mais croient que l’homme n’a pas de nature propre !