Retour de l’antisémitisme : Macron contre Israël

Retour de l’antisémitisme : Macron contre Israël

L’antisémitisme est de retour dans tous les pays d’Europe occidentale, et ce retour date des lendemains de l’effroyable massacre de Juifs perpétré par le Hamas en Israël, le 7 octobre 2023, ce qui est accablant.

Ce retour a eu pour vecteurs les mouvements d’extrême gauche, depuis longtemps devenus soutiens du terrorisme « palestinien » et ennemis résolus d’Israël, et les populations musulmanes installées en Europe, qui sont tout à la fois très majoritairement hostiles à l’existence même d’Israël, pour des raisons religieuses (l’islam ne peut admettre que des territoires conquis par les soldats de l’islam puissent à nouveau être régis par des non-musulmans), et hostiles aux Juifs, pour des raisons religieuses encore (les Juifs sont décrits dans le Coran comme fourbes, lâches et menteurs).

Les manifestations anti-israéliennes en Europe n’ont cessé pendant des mois, et les actes antisémites se sont multipliés.

Au cours de l’été qui s’achève, des actes antisémites nombreux ont, en supplément, eu lieu en France et ont fait de la France un pays particulièrement touché : agressions contre des rabbins, ostracisme envers des enfants juifs israéliens à l’entrée d’un camp de loisirs dans les Pyrénées, destruction d’un arbre planté à la mémoire d’Ilan Halimi, peinture verte jetée sur la façade d’une synagogue, dégradations de voitures appartenant à des Juifs, agressions contre des Juifs religieux.

Certains de ces faits ont été relatés par les grands médias, d’autres ne l’ont pas été, mais une question que les Juifs français se posent depuis vingt ans au moins est redevenue d’actualité : les Juifs peuvent-ils continuer à vivre en sécurité France ? Nombre de Juifs sont déjà partis et le nombre va sans doute grandir encore.

C’est dans ce moment lamentable et sordide qu’Emmanuel Macron a choisi de se faire le fer de lance de la reconnaissance d’un « État palestinien », et cette reconnaissance, dans un contexte où Israël doit se battre contre le mouvement terroriste Hamas et où des otages israéliens sont toujours détenus, affamés et torturés par ce dernier, apparaît, à juste titre, à de nombreux Juifs et amis d’Israël, comme un geste de soutien à la cause terroriste palestinienne.

De fait, pas un seul mouvement « palestinien » n’a renoncé au terrorisme, ce qui fait que donner à un mouvement « palestinien » un État équivaudrait, le cas échéant, à créer un État terroriste.

Cette reconnaissance se fait en outre dans un contexte où des campagnes répugnantes de propagande et de désinformation venues du Hamas sont lancées contre Israël, et accusent odieusement et faussement Israël de génocide et de famine organisée.

Le Premier ministre israélien s’est alarmé de la position d’Emmanuel Macron et des effets délétères de celle-ci. Emmanuel Macron a répondu d’une manière qui ne peut elle-même que contribuer à faire monter l’antisémitisme, puisqu’il a qualifié les propos de Binyamin Netanyahou d’infects, et en a rajouté par une lettre ouverte dans laquelle il tient des propos haineux, accuse Israël de « fuite en avant meurtrière et illégale », d’« indignité » et d’« illégale et injustifiable recolonisation de la Cisjordanie ».

Ces propos auraient pu être tenus par un membre du parti antisémite La France Insoumise.

L’ambassadeur des États-Unis, Charles Kushner, a parlé de la montée de l’antisémitisme en France et s’est inquiété du fait que la France réagissait insuffisamment par rapport à celle-ci, ce qui est tout à fait exact, et est même une litote.

Aussitôt, Macron a fait de ces remarques un incident diplomatique majeur et a fait convoquer Charles Kushner au ministère des Affaires étrangères, où celui-ci ne s’est, bien sûr, pas rendu.

Où va s’arrêter Macron ? Après avoir créé une brouille diplomatique avec l’Italie, il se place au bord de la rupture des relations diplomatiques avec Israël, pays qu’il insulte, et au bord de la fêlure des relations diplomatiques avec les États-Unis.

Macron a conduit la France vers la ruine économique, vers un endettement catastrophique, vers l’instabilité politique. Il est rejeté massivement par la population française et s’incruste néanmoins à l’Élysée. Il laissera quand il partira, vite, j’espère, une trace très sale sur l’histoire de la France.

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