Soutien à nos agriculteurs !

Soutien à nos agriculteurs !

Nos agriculteurs sont vent debout face à la menace que font peser sur eux les accords MERCOSUR.
Le mondialisme et l’écologie, tels qu’on les pratique, ont déjà décimé notre industrie et la destruction de notre agriculture est en bonne voie.
Mais à quoi pensent donc nos soi-disant dirigeants ?
Les agriculteurs, ce sont eux qui nous nourrissent, qui nous font vivre – VIVRE.
Au lieu d’empoisonner leur existence et de les conduire à la misère, il faut tout faire pour qu’ils puissent assurer leur mission vitale au mieux de ce qu’il est possible de faire. Ce n’est malheureusement pas le cas.
C’est pourquoi, en tant que citadin, je suis de tout cœur avec eux et je soutiens leurs mouvements de protestation parfaitement justifiés qui n’ont rien à voir avec les grèves honteuses de certains privilégiés.
Je suis assez âgé pour avoir connu la Deuxième Guerre mondiale.
À l’époque, j’étais le dernier enfant d’une famille qui en comptait six. Nous étions réfugiés avec ma mère à Saint-Maixent dans les Deux-Sèvres, en zone occupée par l’armée allemande. Je m’en souviens bien car de nombreuses troupes logeaient dans les casernes et s’entraînaient sur les champs de manœuvres de l’école militaire.
On les voyait souvent marcher au pas cadencé devant chez nous.
Nous étions séparés de notre père qui était maintenu par son travail aux environs de Dunkerque. Les Allemands avaient séparé le nord de la France du reste du pays, si bien que papa avait beaucoup de difficultés à nous rejoindre lors de ses rares congés. Il fallait nous débrouiller seuls.
Or c’était très difficile de s’alimenter. La plupart des jeunes gens des campagnes étaient prisonniers de guerre après la débâcle de notre armée en 1940. Les fermes étaient difficilement exploitées par des vieillards, des femmes et même des enfants. Les rares tracteurs n’avaient plus d’essence, la plupart des chevaux avaient été réquisitionnés par les militaires et la charge de la nourriture de l’armée d’occupation revenait à notre agriculture.
Je revois encore nos paysans de l’époque, penchés sur la terre de leurs champs, faisant de leur mieux avec des moyens rudimentaires, mais les récoltes n’étaient plus celles d’avant la guerre.
En conséquence, les magasins d’alimentation manquaient de tout. Alors, pour nourrir notre famille nombreuse, nous parcourions à pied, car nous n’avions aucun véhicule, pas même une bicyclette, la campagne environnante pour acheter ce que nous pouvions trouver dans les fermes. Nous y avions reçu un accueil chaleureux et une aide précieuse pour nous alimenter à peu près correctement. Toute ma reconnaissance va à ces agriculteurs qui nous ont permis de survivre – DE SURVIVRE !

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