Suradministration
Plus le nombre de professeurs par élève a augmenté, plus la qualité de l’instruction a diminué. C’est confirmé par les nombreuses évaluations successives de l’école.
Ces baisses ne sont pas dues aux enseignants mais à l’administration et au double langage des syndicats niveleurs.
« L’Explosion Scolaire » (1961), ouvrage de base de la massification de l’enseignement général, a été écrit par un administrateur civil (Louis Cros).
Plus les citoyens ont été désarmés par le pouvoir administratif, plus les malfaiteurs ont été sécurisés, plus ils ont proliféré, et plus il a fallu augmenter le nombre des policiers, des juges et des gardiens de prison.
Plus la SNCF a été subventionnée et désendettée avec l’argent des contribuables, plus les retards des trains se sont accrus et les grèves se sont multipliées.
L’augmentation des personnels administratifs, tous azimuts, a aussi largement contribué au coût excessif des hôpitaux et à la multiplication des normes qui paralysent tout le secteur productif, industriel comme agricole.
Les irresponsabilités administratives et syndicales se reportent sur le monde politique servant de fusible et vice versa.
Dans beaucoup de pays l’administration est totalement renouvelée après chaque élection. C’est ce que fait aujourd’hui le Président Trump.
Peut-on revendiquer les salaires du privé concurrentiel et travailler moins avec la garantie de l’emploi à vie ? Le suremploi de la fonction publique et para-publique doit-il devenir l’arme anti-chômage ? Si l’État ne peut pas faire faillite, il faudra bien un jour répondre à ces deux questions. Le plus tôt serait le mieux !
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