Surtout, n’augmentons pas les impôts !

Surtout, n’augmentons pas les impôts !

Le Nouveau Front populaire (NFP) aime tellement les Français que, alors que ces derniers sont au bord du gouffre, il veut, avec son programme délirant, leur faire effectuer un « grand pas en avant » !
Ce grand pas en avant, pour eux, serait de revenir à la retraite à 62 ans, voire 60 ans, d’augmenter le SMIC à 1 600 € nets, d’augmenter également de 10 % le point d’indice des fonctionnaires, d’abroger les décrets des réformes de l’assurance chômage, mais également de bloquer les prix des biens de première nécessité, de défendre le droit au logement, ainsi que de nombreuses réformes qui n’auront pour but que d’augmenter le nombre de fonctionnaires.
400 millions d’euros, c’est la moyenne de l’endettement par jour durant les 7 années d’exercice du pouvoir de notre président, alors pourquoi ne pas continuer, voire accélérer, cette folie ?
Splendide programme pour, en effet, faire un grand pas en avant – et tomber immédiatement dans le gouffre !
Je me pose souvent la question suivante : tous ces LFI, PS et écolos sont-ils nuls en économie, ou font-ils consciemment ce genre de promesses dans le but de détruire notre pays ? Ma conviction penche de plus en plus vers la seconde hypothèse.
C’est la gouvernance par le mensonge qui s’installe dans le monde entier. C’est monnaie courante dans les dictatures (en Russie, Chine, Iran, Corée du Nord et même en Turquie).
En France, le NFP enveloppe ces mensonges en se référant à de soi-disant économistes, tels Thomas Piketty, Michel Aglietta, Michael Zemmour, Thomas Porcher, Benjamin Coriat – une grande partie des économistes dit « atterrés » et qui, pour moi, sont plutôt « atterrants », tous en rupture avec l’économie traditionnelle mais cités par les gauches en recherche de caution pour leur funeste projet.
Qu’es-tu devenu, pays de Descartes ? Plus de la moitié des Français (NPF & RN) approuvent plus ou moins ce programme économique mortifère, un tiers seulement le conteste et moins de 10 %, dont moi-même, conservent cet esprit cartésien qui a contribué à la grandeur de notre pays.
Je rappelle, pour ceux qui ne veulent pas comprendre, les maux qui nous sclérosent :
– Un hyper-endettement qui menace notre pays, c’est-à-dire les Français, et surtout qui menace l’avenir même de nos enfants et petits-enfants.
– Une procrastination de nos gouvernants, depuis Mitterrand (tous ont refusé de faire les réformes indispensables que tous les pays occidentaux ont mises en place, dont la plus spectaculaire fut celle de Gerhard Schroeder, pourtant socialiste, se rendant compte que son pays, l’Allemagne, allait droit dans le mur).
– La fragilisation de notre pays et, par conséquent, de l’Europe entière.
En effet, dans un environnement international, dont le moins que l’on puisse dire est qu’il est devenu hyper-dangereux, notre endettement excessif ne nous permet pas d’investir dans une défense suffisamment efficace pour notre sécurité.
Dans le même domaine, nous ne pouvons pas investir suffisamment dans la recherche, ce qui nous fait irrémédiablement régresser dans un monde où seuls les plus forts subsisteront.
Cependant, il faut surtout prendre enfin conscience que la lutte contre la dette n’est pas suffisante en soi. En effet, elle ne fait que combattre les conséquences, en oubliant les causes qui sont un niveau de prélèvements obligatoires supérieur de 8 points de PIB à la moyenne européenne (soit 230 Mds€ et donc beaucoup plus que les 60 Mds€ annoncés par notre Premier ministre).
La solution n’est donc surtout pas d’augmenter encore la charge fiscale, mais bien de réduire drastiquement les dépenses de notre État qui dépasse de 10 points de PIB la moyenne européenne.
Réduire ces dépenses de 230 Mds€ doit donc rester notre seul objectif pour sauver notre pays et le remettre au niveau qu’il n’aurait jamais dû quitter.n

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