Transition énergétique et schistes bitumineux

Transition énergétique et schistes bitumineux

La planète se réchauffe. Dans son histoire, elle n’a cessé de passer par des cycles de réchauffement et de refroidissement, même en l’absence des hommes.

Quelle est l’influence humaine sur le réchauffement actuel ? Probablement bien moindre que ce que les soi-disant experts du GIEC prétendent, contredits d’ailleurs par d’autres experts, non moins crédibles mais moins écoutés parce que la doxa écologique l’exige.

De toute façon, la France, qui représente 1 % de la population de la planète et moins de 1 % des émanations de gaz à effet de serre, ne peut avoir aucune influence notable sur l’évolution du climat.

Toute dépense imposée aux Français dans ce but n’a aucun sens, alors qu’aucun des pays les plus pollueurs de la planète ne s’impose de taxe carbone, et que la France est déjà à cet égard un des meilleurs élèves grâce à sa production d’énergie électrique d’origine nucléaire.

Tout impôt, toute taxe, lié à ce souci de « sauvetage » de la planète doit donc être proscrit car il est inutile, ruineux, profitable à nos concurrents économiques et absurde.

Ce qui ne signifie pas que le souci écologique doit être absent de nos préoccupations.

Les Français comprennent l’écologie qui les touche de près, l’écologie raisonnable, c’est-à-dire expurgée des mensonges qu’on leur distille en permanence sur la voiture électrique, l’éolien, les capteurs solaires, ruineux, dommageables pour l’environnement, et sans intérêt tant qu’on ne saura pas stocker l’électricité en grande quantité.

L’écologie qu’ils pourront maîtriser à un coût acceptable est bienvenue.

Ils ne veulent pas transformer leur environnement et les mers en poubelle, leurs rivières en égouts.

Ils comprennent qu’il faut réduire leurs consommations d’énergie et mieux isoler leurs habitations, ne serait-ce que dans un souci d’économie.

Ils veulent respirer un air sain. Ils comprennent aussi que les ressources énergétiques naturelles ne seront pas éternelles, qu’il faut les économiser et à terme apprendre à s’en passer.

Mais, en attendant, il ne faut pas dépenser en pure perte, au détriment des Français et à la grande satisfaction de nos concurrents, des sommes démentes dans la prétention folle de commander au climat de la planète.

Il faut :

– Pérenniser le recours au nucléaire qui reste à l’horizon visible, avec l’hydraulique, la seule source d’énergie permanente et non génératrice de gaz à effet de serre.

– Stopper la frénésie de construction d’éoliennes et de capteurs solaires, coûteuse, qui nécessite parallèlement la mise en service de centrales thermiques, génératrices de ces gaz proscrits, ce qui est un comble.

– Amplifier la recherche dans tous les domaines qui touchent la production énergétique et sa conservation.

– En attendant des solutions pérennes hors nucléaire et hors carbone à un horizon incertain, lever, s’il en est encore temps, les interdictions d’exploration et de production d’hydrocarbure à partir de schistes, sur notre sol, seule ressource fossile dont nous disposons en quantité.

En attendant le jour béni de l’énergie 100 % propre, paradoxe absurde, par cette décision irresponsable prise il y a une dizaine d’années, nous importons désormais massivement du pétrole et du gaz américains produits justement à partir de ces schistes bitumineux dont nous avons d’importants gisements et que vertueusement nous proscrivons.

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