Trudeau, Carney et le naufrage canadien

Trudeau, Carney et le naufrage canadien

Le Canada a eu un bon Premier ministre il y a une décennie, Stephen Harper. Puis, en 2015, il est entre dans l’ère Justin Trudeau. Et tout est devenu très différent.
Justin Trudeau a suscité un net virage à gauche du pays et pris des décisions souvent catastrophiques et liberticides. Les Canadiens, apparemment, ont été déçus par Trudeau, qui a baissé dans les sondages, mais Trudeau a réussi à se maintenir au pouvoir lors de deux élections successives, en 2019 et 2021, bien qu’il soit par deux fois arrivé en deuxième position.
Une élection devait avoir lieu en 2025 et il était prévu, cette fois, qu’il soit nettement battu et que le candidat conservateur soit élu. Son parti a eu alors une idée : pousser Trudeau à démissionner, ce qu’il a fait, et le remplacer par un autre Premier ministre appartenant au même parti, aux fins que ce nouveau Premier ministre se présente aux élections.
Et le parti a choisi un homme jamais élu à la moindre élection, très proche de Trudeau, mais aux idées plus arrêtées encore que celles de Trudeau, et désireux de les mettre en action de manière déterminée, ce qui en ferait un Trudeau en pire.
Dès que ce candidat s’est présenté, les intentions de vote en sa faveur ont nettement monté, et il a eu de fortes chances de gagner. Il va sans doute gagner. Les Canadiens qui rejetaient Trudeau et sa politique vont donc, le cas échéant, porter au pouvoir, pour remplacer Trudeau, un homme qui sera pire que Trudeau. Dire que c’est consternant est en deçà de la réalité. Et l’avenir du Canada s’annonce dès lors sombre.
Donald Trump qui avait plaisanté de manière provocatrice en disant que le Canada deviendrait un jour le 51e État des États-Unis va avoir matière à réfléchir. Il y a déjà une forte proportion d’Américains appartenant à une gauche dérangée mentalement, ce qui fait que la Californie et l’État de New York, entre autres, sont démocrates à une majorité écrasante, avec de lourdes conséquences, ajouter le Canada ferait davantage pencher la balance en direction de la gauche dérangée mentalement.
Les Canadiens avaient pourtant de quoi penser, car l’homme qui est désormais le super Trudeau du Canada a publié un livre aux allures de programme, et la lecture du livre est édifiante. Le livre s’appelle Value(s), Valeur(s), et promet, en sous-titre, la construction d’« un monde meilleur pour tous ». Il montre une adhésion à tous les poncifs de la gauche extrême et de l’écologisme fondamentaliste.
Il y est question de « racisme systémique », du « changement climatique » qui fait courir une menace existentielle à l’humanité entière, d’une « société de marché » à abolir et, dans les propositions, tout est restrictions, à commencer par le projet « zéro carbone », qui n’est envisageable qu’en mutilant toutes les activités économiques et humaines.
On peut penser que les restrictions vont venir rapidement pour les Canadiens, s’ils votent comme les sondages l’indiquent. Pendant la campagne, le super Trudeau, Mark Carney, a montré son soutien à la « cause palestinienne », ce qui est aussi très prometteur, surtout pour les Juifs canadiens.
Sous Trudeau, le Canada a connu une fuite de capitaux se chiffrant en centaines de milliards de dollars canadiens, et le dollar canadien s’est déprécié très nettement : un dollar canadien vaut présentement soixante-neuf centimes de dollar américain. En 2011-2012, un dollar canadien valait un dollar américain. Au cours des dix années de l’ère Trudeau, la dette nationale du Canada a été multipliée par deux, le coût du logement a augmenté bien plus vite que les salaires, le système de soins canadien a vu les temps d’attente pour consulter un spécialiste augmenter très fortement.
Le nombre de pauvres a lui-même monté très fortement. Les impôts ont nettement augmenté. Et le Canada, qui est producteur de pétrole, a dû, en raison de décisions écologistes, devenir importateur de pétrole. Sous le super Trudeau, s’il est élu, ce sera pire encore.
Le peuple canadien ne sera pas, le cas échéant, le seul peuple occidental à choisir le naufrage et le déclin.
Nombre de peuples européens ont fait des choix semblables, à commencer par les Français en 2022 et 2024.
Triste époque. La gauche n’en a pas fini avec les destructions qu’elle inflige au monde occidental.

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