Trump et la « destinée manifeste » des États-Unis

Je n’ai pas l’habitude d’écrire mes articles à la première personne, encore moins de faire de la réclame pour mes propres ouvrages, mais l’actualité me force à contrevenir à ces règles auto-imposées.
Dans mon dernier livre, « La Guerre culturelle », je parle de l’histoire de cette guerre lancée par la gauche depuis plus de deux siècles contre les populations occidentales attachées à leurs traditions et à leurs souverainetés nationales.
J’explique comment, depuis un siècle, cette guerre est menée impitoyablement aux États-Unis par la gauche néo-marxiste, ennemi de l’intérieur, poursuivant le plan diabolique de Gramsci d’infiltrer les institutions et, bien sûr, je consacre une large part à Donald Trump qui incarne le guerrier culturel accompli se battant farouchement dans l’arène face aux fauves et aux gladiateurs de la gauche haineuse.
Cette métaphore est, aujour­d’hui, devenue réalité par le sang versé et un Trump invaincu, invitant à « combattre », le poing levé sur fond de drapeau américain – inoubliable image.
Trump semble être le seul homme politique de premier plan, le seul leader occidental (à part Nigel Farage) à prendre en compte cette guerre intestine que les autres ne voient pas et à laquelle ils ne résistent pas, à moins qu’ils n’y collaborent lâchement, comme on voit en France et au Royaume-Uni.
Et le seul à nous encourager à combattre cette gauche tueuse, non par les moyens mafieux qu’elle emploie, mais par une détermination implacable parce que nous avons, pour nous, le nombre et la supériorité morale.
Ne nous y trompons pas, partout dans nos sociétés occidentales, Gramsci a gagné.
Le marxisme culturel de Gramsci, de l’École de Francfort, des « déconstructionnistes » et autres marxistes notoires, allié aux forces mondialistes qui peuplent les « États profonds » de tous les pays occidentaux, en un « marécage mondial » de gens puissants et non élus, est pratiquement arrivé à cette victoire pour eux – qui est aussi notre suicide programmé.
En 2016, par son seul talent et la force de ses convictions, Trump réussit à vaincre Hillary Clinton, la candidate de la gauche internationale (Union européenne comprise) et à accomplir de grandes choses pour son pays, pour l’Occident (et pour le monde) dans un premier mandat, malgré un déchaînement sans égal contre lui venant de la gauche et de pseudo-républicains et conservateurs, offusqués par son « style », sa « personnalité » ou encore ses tweets lapidaires.
Les mêmes qui le harcèlent depuis 2015 ont tout tenté, en vain, pour le détruire : calomnies, tentatives de destitution infondées, guerre juridique, accusations oiseuses, mensonges éhontés.
Les mêmes créatures de l’État profond mondial (qui, désormais, décide de nos élections et du mode de vie à nous imposer) le haïssent parce qu’il incarne le seul obstacle majeur à leur victoire totale et irréversible.
Il est celui qui a la volonté et le courage de se dresser contre eux pour retourner la situation.
N’y a-t-il pas de quoi le supprimer ? C’est exactement ce que les politiciens d’extrême-gauche encouragent dans leur rhétorique meurtrière.
Biden en personne parlait, il y a peu, de la nécessité « de braquer le viseur sur lui ». Les « démocrates », c’est-à-dire l’extrê­me-gauche marxiste au pouvoir, l’accusent, depuis qu’ils lui ont volé l’élection de 2020, de vouloir revenir pour faire ce qu’eux-mêmes font au quotidien : viol des lois et de la Constitution, gouvernement tyrannique avec censure, tolérance et impunité pour les pires crimes et pour la violence organisée et stipendiée à leur service.
Trump est arrivé dans un paysage politique en ruines après la désastreuse présidence Obama, ajoutant un chapitre à la doctrine de la « destinée manifeste » : une Amérique protégée par la Providence même après les pires épreuves et que rien ne peut vaincre dans sa marche.
Cette fois-ci, la Providence est incarnée par Trump.

La guerre culturelle