Trump et le mondialisme
Les médias français ont abondamment évoqué la 80e session annuelle de l’Organisation des nations unies – notamment à propos de la reconnaissance de la Palestine par Emmanuel Macron.
Mais le discours de Donald Trump était sans doute beaucoup plus important que celui de « Jupiter ».
Certes, il n’est pas rare qu’un président des États-Unis parle devant l’assemblée générale des nations unies (puisque cela s’est fait pratiquement chaque année du XXIe siècle commençant), mais il est rare qu’un discours aussi peu « langue de bois » soit tenu dans une enceinte diplomatique.
L’essentiel de ce discours – qui a duré environ une heure – a porté sur une démolition en règle du mondialisme – et beaucoup plus argumentée que ce que la caste jacassante parisienne peut dire de Donald Trump.
On peut certes défendre, comme Emmanuel Macron ou George Soros, un monde sans frontière mais, même alors, il n’est pas inutile d’écouter ce que les opposants à ce monde ont à dire.
Le nœud de l’argumentation trumpienne réside ici : « Ce qui rend le monde si beau, c’est que chaque pays est unique – mais pour qu’il le reste, chaque nation souveraine doit avoir le droit de contrôler ses propres frontières. »
Les mondialistes s’affirment « humanistes » mais, en détruisant les différentes cultures qu’ils prétendent amalgamer dans une unique sous-culture transnationale, ils détruisent l’un des éléments centraux de la vie des êtres humains.
Mais Trump n’en est pas resté à ces principes généraux : il a dénoncé la responsabilité des mondialistes dans la désindustrialisation des pays occidentaux et dans l’invasion migratoire (qui ruine les identités nationales et nourrit le trafic d’êtres humains) :
« Lorsque vos prisons sont remplies de soi-disant “demandeurs d’asile” qui ont répondu à votre gentillesse par le crime, il est temps de mettre fin à l’expérience ratée des frontières ouvertes. »
« L’idée mondialiste qui consiste à demander à des nations industrialisées et prospères de s’infliger à elles-mêmes des souffrances et de bouleverser radicalement leurs sociétés doit être rejetée complètement et totalement – et tout de suite. »
On a beaucoup entendu parler des « fake news » de Donald Trump, beaucoup moins de ces remarques de bon sens. Sans doute les « bien-pensants » ne sont-ils pas pressés de se confronter à une doctrine qui, non seulement apparaît raisonnable, mais surtout convainc de plus en plus de citoyens exaspérés par le bilan catastrophique du mondialisme !
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