Trump : la nouvelle révolution conservatrice américaine

Trump : la nouvelle révolution conservatrice américaine

La victoire de Donald ­Trump aux États-Unis n’a pas simplement été une victoire électorale. Elle a été bien davantage.
Et ce n’est pas simplement Kamala Harris qui a été battue. C’est le parti démocrate tel qu’il est devenu depuis les années Obama : un parti d’extrême gauche imprégné de toutes les idées qu’on décrit souvent comme constituant le mouvement woke – en fait, un mélange de socialisme égalitariste, de destruction des identités sexuelles et du statut de la famille, de remise en cause des valeurs essentielles de la civilisation occidentale au profit d’un multiculturalisme relativiste et, pour lier le tout, une volonté d’humilier les populations blanches en les décrivant comme coupables de tous les péchés du monde.
Et le parti démocrate a vu ce dont il est présentement porteur largement rejeté, ce qui impliquera pour ses membres dirigeants une remise en question profonde, sans laquelle ils se condamneront à être à la tête d’un parti vaincu n’ayant aucun espoir de retour au pouvoir.
C’est aussi l’emprise de l’extrême gauche américaine sur les grands médias américains qui a été battue. 80 % environ des grands médias américains n’ont cessé, en synergie avec le parti démocrate, de diffamer et de diaboliser Donald Trump, de le décrire comme un danger pour la démocratie, voire comme une réincarnation d’Adolf Hitler, et ils ont totalement échoué, et même poussé un nombre important d’Américains à se détourner d’eux.
S’ils veulent ne pas péricliter complètement, les grands médias américains devront changer d’attitude et de discours, et ce sera difficile pour eux. S’ils ne le font pas, une majorité des Américains va les considérer comme des nuisances, et continuer davantage encore à faire ce qu’ils font déjà en nombre croissant : chercher et prendre leurs informations ailleurs, sur les réseaux sociaux et les podcasts.
Donald Trump s’est fait le vecteur d’une nouvelle révolution conservatrice aux États-Unis. Il en est conscient. Il sait ce qu’il fait. Et il aura, plus encore qu’après l’élection de 2016, les moyens d’avancer. Ce qu’il entend faire ne se limite pas à sa volonté de redresser l’économie américaine en abaissant les coûts de l’énergie par une relance de la production de pétrole et de gaz aux États-Unis, en diminuant les impôts sur les entreprises et les personnes, et en permettant aux plus humbles et aux classes moyennes de retrouver du pouvoir d’achat.
Ce qu’il entend faire ne se limite pas non plus à mettre fin à l’invasion du pays par l’immigration clandestine aux fins de préserver la souveraineté du peuple américain sur son pays, et de sauver l’identité culturelle américaine et les valeurs de la civilisation occidentale.
La grande majorité des dirigeants au pouvoir en Europe, et l’immense majorité des commentateurs dans les grands médias européens sont hostiles à Donald Trump parce qu’ils perçoivent ce que sa victoire signifie et ce qu’en seront les conséquences.
Ils soutenaient passionnément Kamala Harris. Ils détestent tout aussi passionnément Donald Trump, car ils savent que des partis en Europe sont porteurs des mêmes rejets que lui des idées constituant le mouvement woke, et de la même défiance que lui vis-à-vis de ce que disent les commentateurs dans les grands médias des divers pays d’Europe. Et ils craignent que la victoire de Donald Trump soit une source d’inspiration pour ces partis et conduise à une révolution conservatrice en Europe aussi.
Ce n’est pas du tout un hasard si Giorgia Meloni en Italie, Geert Wilders aux Pays Bas, Viktor Orban en Hongrie, ont envoyé des messages de félicitation chaleureux à Donald Trump après sa victoire, tandis que des dirigeants tels qu’Emmanuel Macron se sont montrés bien plus circonspects.
La victoire de Donald Trump est d’ores et déjà une source d’inspiration pour les partis concernés. La nouvelle révolution conservatrice qui prend forme aux États-Unis, et qui va se concrétiser, pourrait susciter un renforcement des possibilités qu’une révolution conservatrice se produise effectivement en Europe. Cette révolution serait indispensable pour que l’Europe survive. Elle serait même urgente, absolument urgente, vu l’état actuel de l’Europe. Il faut souhaiter qu’elle survienne.

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