Trump passe à la caisse…

Trump passe à la caisse…

Cet article est une réponse à la récente agression de l’équipe Trump contre une Europe qui serait devenue opposée à la liberté d’expression et le Président Trump devrait donc me remercier d’abonder dans son sens en lui prouvant que je respecte son désir.

Pour Trump, c’est en effet l’heure de passer à la caisse. Nikolaï Patrouchev, un très proche de Poutine souvent cité pour prendre la relève de celui-ci, avait d’ailleurs déclaré au début du mandat de Trump : « Il est temps de présenter la facture à Trump. » Mais de quelle facture peut-il s’agir ?

Si on déduit de la soumission quasi-totale du Président américain envers Poutine, cette facture doit être colossale et on peut difficilement la penser pécuniaire pour une aide qu’aurait reçue Trump lorsqu’il était en quasi-faillite dans les années 80. Le président américain possède, en effet, aujourd’hui suffisamment d’argent pour la rembourser au centuple.

C’est donc un autre type de dette qu’il rembourse par son aide inconditionnelle à Poutine au détriment de l’Ukraine.

Rappelons que cette dernière est la victime et non l’agresseur, comme semblent le croire les deux compères.

Une autre hypothèse concerne ce qu’en Russie on appelle « kompromat » : Poutine détiendrait une ou plusieurs vidéos compromettantes. C’est une habitude qui remonte au temps de l’URSS. On dit que même le Général de Gaulle aurait subi une telle tentative qu’il a évidemment refusée.

Mais, là encore, tous les Américains connaissent l’appétence de leur Président pour les jolies femmes. Ce ne serait qu’une de plus et ne justifierait donc pas qu’il devienne le plus grand traître qu’ait connu l’Amérique, envers Zemlinsky mais également envers ses anciens alliés européens.

Trump serait-il alors un « espion » à la solde des Russes, comme pourrait le laisser croire sa déclaration à Helsinki selon laquelle il croyait davantage Poutine en le « regardant au fond des yeux » que ses propres services secrets ?

Il semble, là encore, peu probable que les services secrets américains n’aient rien vu venir, alors qu’ils écoutent l’ensemble de la planète depuis des lustres.

Reste donc une autre hypothèse, qui reste certes à prouver, mais qui cocherait toutes les cases : celle liée à l’affaire « Epstein ». Trump avait promis pendant sa campagne présidentielle d’en ouvrir tous les dossiers – ce qu’il bloque, contrairement à ses engagements, depuis son arrivée au pouvoir.

Cette affaire soulève plusieurs questions, dont le « suicide » d’Epstein en prison, mais également l’étrange déplacement de son épouse qui, après avoir annoncé qu’elle dirait toute la vérité sur l’affaire, s’est vue transférer d’une prison rigoureuse dans une prison « 3 étoiles », grâce à l’intervention d’un avocat – comme par hasard « grand ami de Trump ».

Quand on connaît l’interventionnisme, pour ne pas dire le chantage, du Président américain auprès de toutes les administrations, on peut se demander si quelques éléments compromettants ne se « perdront » pas au cours transfert du dossier qu’il a enfin décidé de publier.

Parce que là, ce n’est plus une histoire d’adultère, mais de pédophilie avec des adolescentes mentionnées lors du procès Epstein et que notre « charmeur » Trump, vu son parcours, aurait pu y succomber et peut-être était-ce également le cas en Russie.

Le visage terrifié d’un Trump, à la sortie de l’entretien secret, seul à seul avec Poutine, pendant deux heures à cette même rencontre d’Helsinki porte à croire que c’était du « dur ».

Aux USA on pardonne beaucoup de dérives mais pas celle-là qui, à coup sûr, amènerait à la destitution de tout Président y ayant cédé.

On comprendrait donc mieux les multiples revirements d’un Président qui semble devenu fou et qui, pour sauver sa peau n’hésite pas à détruire un pays et même l’Europe tout entière.

Si c’est le cas, nous devons rompre avec ce personnage, quelles qu’en soient les conséquences. Sinon, il nous entraînera dans sa chute inéluctable.

Vous pouvez en tout cas constater, M. Trump, qu’en France, contrairement à vos affirmations, nous gardons une totale liberté d’expression… Sans rancune n’est-ce pas ? n

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