Ukraine : bientôt la fin ?

Ukraine : bientôt la fin ?

J

’ai, depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, écrit que, héritage des sinistres années Biden, la guerre en Ukraine était perdue par l’Ukraine, et qu’il valait mieux pour celle-ci limiter les dégâts, et chercher à obtenir un accord de paix avec Poutine.

Donald Trump voulait cet accord et avait vite exposé les paramètres acceptables par Poutine pouvant le constituer.

Ces paramètres étaient simples : territoires occupés par la Russie cédés à la Russie, acceptation de la neutralité de l’Ukraine, abandon de toute perspective d’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Volodymyr Zelensky n’a cessé de refuser ces paramètres.

Il l’a fait d’abord avec arrogance, et Trump a dû le remettre à sa place et lui dire qu’il n’avait pas les cartes en main. Il l’a fait ensuite avec plus d’hypocrisie, et il a pu s’appuyer sur plusieurs dirigeants européens qui n’ont cessé de le soutenir.

J’ai dit que le jusqu’au-boutisme de Zelensky allait être catastrophique pour l’Ukraine, et que les dirigeants européens susdits allaient faire payer très cher à leurs pays et à l’Europe leur propre jusqu’au-boutisme.

Aujourd’hui, la catastrophe pour l’Ukraine est là, le prix pour les pays européens et pour l’Europe est très élevé et va s’élever encore.

Le front ukrainien est au bord de l’effondrement pour des raisons très simples, la principale étant la pénurie de soldats ukrainiens à envoyer se faire tuer au front. Tous les jeunes Ukrainiens qui le peuvent échappent à la boucherie en passant la frontière du pays pour partir ailleurs.

La chute de Pokrovsk, ville clé, semble inévitable et d’autres points vont sans doute céder. Trump, voyant qu’il n’était pas écouté par Zelensky et par les dirigeants européens susdits, a cessé de financer la guerre, et tout ou presque semble indiquer que les révélations sur la corruption dans l’entourage le plus proche de Zelensky se font avec l’accord des États-Unis et ont un but précis : déstabiliser Zelensky, principal obstacle à la paix.

Les sommes détournées sont élevées, et c’est particulière­ment choquant, dans un con­texte où des milliers d’Ukrainiens meurent à la guerre chaque mois et où la population ukrainienne subit destructions et pénuries. Et dire que la corruption existe aussi en Russie ne change rien à la réalité ukrainienne.

Trump a négocié un accord révisé avec Poutine, et ratifier cet accord, qui vient d’être rendu public, quand bien même il est plus rude que ce qu’il aurait été en février-mars, serait la seule et unique façon de mettre fin à la guerre et de limiter encore les dégâts pour l’Ukraine, mais il ne pourra être ratifié tant que Zelensky fera obstacle.

Les dirigeants européens susdits, qui refusent la ratification eux aussi, n’ont plus d’argent pour financer la poursuite de la guerre, et cherchent des fonds supplémentaires. Ursula von der Leyen est en quête de 140 milliards d’euros. L’argent sera demandé aux pays membres de l’Union, emprunté au nom de l’Union, ou financé, espère-t-elle, par les fonds russes déposés en Europe, mais aucune des trois solutions envisagées n’apparaît aisément réalisable, et la troisième placerait plusieurs pays européens très endettés dans une situation difficile car elle impliquerait de violer les règles de la finance internationale.

L’Ukraine, quand la guerre prendra fin, sera un pays ravagé, ruiné, mutilé, pour partie dépeuplé, et qui ne se relèvera peut-être jamais. Macron, Starmer, Merz, les principaux coupables, ne seront qu’au début des difficultés qu’ils ont infligées à leur pays, et il n’est pas étonnant que Macron tente encore, avec l’aide du général Mandon, de faire peur et de pratiquer la fuite en avant. Ursula von der Leyen n’est elle-même qu’au début des difficultés qu’elle a infligées aux pays de l’Union européenne et à l’Union européenne elle-même.

Le futur de l’Ukraine et de l’Europe s’annonce très douloureux. Ce futur aurait pu être différent si Donald Trump avait été écouté plus tôt. La guerre aurait pu s’arrêter en vingt-quatre heures, comme Trump l’avait dit.

Trump propose une issue en prenant en compte la dure réalité. C’est un président lucide et rationnel. Zelensky et les dirigeants européens susdits ne sont ni lucides ni rationnels. Les conséquences pour leurs populations sont et seront lourdes, très lourdes, écrasantes.

Partager cette publication

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *