Un climat de guerre civile

Un climat de guerre civile

Je parlais la semaine dernière de la violence de la gauche. Ce que nous avons vu entre les deux tours et le soir du deuxième tour dépassait même ce que j’évoquais.
Ainsi, selon CNews, certains internautes ont-ils reçu un message de menaces signalant qu’en cas de victoire du RN, une milice serait chargée de venir les frapper et les défigurer – au motif que ces internautes auraient un profil repéré comme « supportant de la propagande RN » (on ne peut pas demander à ces activistes bas de plafond de savoir que le verbe « supporter » en français n’a pas le même sens que « to support » en anglais et ne signifie donc pas soutenir !) et qu’ils figuraient donc sur une liste pour la « chasse aux nazis » (sic) qui suivrait cette éventuelle victoire.
Encore une fois, il faut se souvenir que la gauche médiatique passe son temps à accuser « l’extrême droite » de violence, mais la violence réelle est bel et bien de son côté.
Nous avons vu également la diffusion d’un clip réalisé par une dizaine de rappeurs intitulé « No pasaran », en référence à la guerre civile espagnole, dans lequel il était appelé au meurtre de Jordan Bardella et à l’agression de Marine Le Pen et de Marion Maréchal.
À nouveau, les condamnations se firent discrètes.
Tout au plus entendit-on Marine Tondelier (EELV) regretter que les « codes du rap » soient « violents pour les femmes ». Les autres dirigeants du NFP applaudirent ce clip ou se turent. Même la plupart des LR n’osèrent pas critiquer cette violence – qui, il est vrai, a aidé le « front républicain » et donc sauvé nombre de députés de ce parti.
En réalité, peut-être sommes-nous enfin en train de découvrir ce que sont les fameuses « valeurs de la république » : il s’agit d’empêcher à tout prix (y compris au prix de la violence physique) l’accession au pouvoir du RN (pourtant au moins aussi « républicain » que le NFP) !
Comment les élus macronistes ou les élus LR ne comprennent-ils pas qu’en encourageant la violence de l’extrême gauche par leur silence, sinon leur complaisance, ils se condamnent à ne jamais avoir les moyens de gouverner ?
Il est bien évident en effet que, dès qu’une mesure déplaira aux milices soi-disant « antifascistes », il leur suffira d’appeler au meurtre de tel ou tel député et tout le monde « votera bien ». Nous entrons ainsi progressivement dans un climat de terreur et de guerre civile. Heureusement que nous avons évité le chaos, qu’est-ce que ç’aurait été sinon !

Partager cette publication

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *