Un livre essentiel sur la guerre qui nous est livrée

Un livre essentiel sur la guerre qui nous est livrée

Évelyne Joslain dit au début de son livre qu’il est le résultat de nombreuses années de recherche. Les références historiques et intellectuelles, page après page, sont innombrables, et montrent une érudition et une connaissance de l’histoire intellectuelle du monde absolument remarquables. Lire le livre permet aux lecteurs d’apprendre, de comprendre, de connaître, de se doter de repères précis et fondés qui leur permettent d’être plus lucides sur le monde dans lequel ils vivent.
Le livre s’appelle « La guerre culturelle » parce qu’il décrit une véritable guerre, menée dans le secteur des idées, depuis des siècles, et qui oppose ce qu’il y a de plus fécond dans la civilisation occidentale à ce qui a pu émerger en elle de plus délétère et de plus destructeur.
Cette guerre était déjà là, montre Évelyne Joslain dès les premiers chapitres, dans l’Antiquité et, écrit-elle, « presque tout est en germe dans la philosophie et les mythes grecs ».
Dans les chapitres suivants, elle explique l’importance essentielle du judéo-christianisme et de l’humanisme, et leur oppose l’athéisme militant et l’anti-humanisme, dont la quintessence, aujourd’hui, est le dogme écologiste.
Elle analyse la Révolution française, « sanglante et génocidaire », explique pourquoi elle a inspiré tant de totalitaires, et situe en elle la source des malheurs qui touchent la France.
Après une analyse remarquable des Lumières, Évelyne Joslain consacre une partie importante de son livre aux États-Unis, très logiquement, au vu du statut qui est le leur depuis plus d’un siècle. Et elle explique que, parce que les États-Unis sont ce qu’ils sont aujourd’hui, ils sont le pays que la gauche veut faire tomber.
Elle note que, le marxisme ne pouvant s’implanter aux États-Unis en raison de l’histoire du pays depuis le temps des pères fondateurs, la gauche y utilise un discours plus sournois, le « progressisme ». Elle dit que Woodrow Wilson a été le premier président « progressiste », et que nombre de ses successeurs à la présidence ont continué le travail sombre qu’il a enclenché, et trace une trajectoire qui conduit à Joe Biden et Kamala Harris. Elle cite le recours des « progressistes » américains aux théories d’Antonio Gramsci qui a conçu une stratégie d’infiltration des institutions aux fins de les ébranler et les détruire, et n’oublie pas, bien sûr, Saul Alinsky, le maître à penser de Barack Obama et Hillary Clinton. Elle analyse remarquablement la contre-culture américaine des années 1960, la transformation des règles de l’immigration par la gauche pour obtenir l’accroissement numérique des minorités ethniques, les raisons de l’échec de la guerre du Vietnam, menée dans le cadre de l’endiguement, la présidence calamiteuse de Jimmy Carter, qui a légué au monde l’Iran des mollahs.
Tout en présentant Reagan comme l’homme qui a gagné la guerre froide, elle lui reproche d’avoir ignoré la guerre culturelle. Elle dit, loin des inepties trop souvent proférées, que George W. Bush a été, après le 11 septembre, le président qu’il fallait, et elle montre comment la diabolisation de ce dernier a conduit à l’élection de Barack Obama. Par lui, l’Amérique a peut-être reçu un coup fatal.
Elle rend à Donald Trump l’hommage qu’il mérite, et le décrit très justement comme un « guerrier culturel » qui a su résister à des assauts de haine et de calomnie sans précédent. Elle explique comment la fraude a permis d’installer Biden à la Maison Blanche, et démontre le caractère effroyable des destructions mises en place sous sa présidence, et leurs conséquences pour le monde. Elle écrit : « L’Amérique meurt de la corruption et de la trahison au plus haut de la hiérarchie. » Elle note qu’en Europe, ce n’est pas mieux et que la civilisation occidentale est aujourd’hui en très grand danger, et c’est terriblement exact. Elle termine son livre en cherchant quelques lueurs d’espoir. Elle en trouve peu, hélas.
C’est un livre essentiel, lucide, sans illusions. Je le recommande vivement à ceux qui veulent regarder la réalité en face. C’est un livre d’une immense richesse intellectuelle, à lire, à relire, et à conserver précieusement dans sa bibliothèque.

La guerre culturelle

 

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Comments (1)

  • BAINVILLE Répondre

    Cet ouvrage doit être bien intéressant. Mais quelques point sont discutables:

    “”George W. Bush a été, après le 11 septembre, le président qu’il fallait, ”

    Le dossier solide des pompiers de New York met en évidence le refus de toute enquête sérieuse:
    Le comité scientifique de la Chambre des représentants, le 6 mars 2022, conclut: ” les investigations ont été “entravées”, les équipes de nettoyage déblayent les décombres le jour même, une partie des pièces d’acier d’une importance cruciale ont été enlevées avant l’arrivée des enquêteurs sur le site, qui ont été subordonnés aux équipes de nettoyage et ne disposaient pas de l’autorité pour saisir les pièces d’acier, Ils ont été empêchés de parler aux témoins, d’examiner le site, de demander des informations cruciales, comme les appels de détresse.”
    Le Dr Frederick Mowner, de l’Université du Maryland, “je trouve que la vitesse à laquelle ont été retirées et recyclées les pièces à conviction a été effroyable”
    La frêle structure d’un avion de ligne ne permet pas d’ébranler le réseau des poutrelles d’acier et de béton d’un étage, et la température trop basse de combustion du kérosène ne pouvait provoquer la fusion de l’acier.
    L’abstention des avions de chasse de l’armée de l’air , avec les messages radio précis retardant toute initiative, l’impossibilité technique d’un avion d’atteindre, puis de détruire le rez de chaussée du département de comptabilité du Pentagone, l’effondrement subit de la Tour 7 à 15 H 30, les séries de détonations en cascade entendues par bien des témoins, voilà quelques éléments non récusables en faveur de la mise en scène du 11 septembre.
    Si l’on rajoute la destruction brutale de l’Irak, basée sur un mensonge énorme devant l’ONU, la présidence de G.W.Bush a été un temps fort dans la décadence morale des USA.

    12 septembre 2024 à 12 h 26 min

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