Un plan Marshall pour l’Afrique ?
Dans le n° 1422, M. Faucounau voit dans le développement de l’Afrique, avec l’aide des peuples européens, une solution à la migration des populations africaines vers l’Europe.
Et, en effet, si tant de gens veulent venir chez nous, c’est qu’ils ne sont pas heureux chez eux.
Ce qu’il faudrait donc faire, c’est aider les pays d’Afrique à se développer pour que leurs populations n’éprouvent plus le besoin d’aller voir ailleurs.
Cette idée est évoquée à intervalles réguliers par des personnages politiques de tous bords.
Mais le gigantesque différentiel de niveau de vie entre les deux continents rend illusoire tout espoir de le voir diminuer à temps pour éviter notre submersion.
D’ailleurs, aider les pays d’Afrique, n’est-ce pas ce que nous faisons depuis 60 ans avec pour principal résultat d’enrichir les potentats au pouvoir ?
Les peuples d’Afrique noire sont très pauvres, mais leurs dirigeants sont très riches.
Aider financièrement davantage ces pays n’a pas de sens, tant qu’ils resteront maîtres de l’utilisation de cette ressource qui contribuera encore davantage à grossir les magots des familles dominantes et de leurs alliés.
On continuera à remplir le tonneau des Danaïdes.
Et imaginer une gouvernance financière différente est impossible car la bronca serait énorme, y compris, et peut-être même d’abord, chez nous. L’accusation de néocolonialisme suffirait à annihiler tout effort en ce sens. On n’oserait même pas suggérer une tutelle comme celle que l’Europe a imposée récemment, non sans mal, à la Grèce.
L’Afrique noire est probablement ingérable et on ne voit pas d’amélioration significative possible à l’horizon visible.
Le développement de l’Afrique à un rythme suffisant pour accompagner la croissance démente de sa population est inenvisageable.
Sans maîtrise de la démographie, le problème de l’Afrique est insoluble.
En attendant que, sous la pression des événements, les dirigeants de ces peuples prennent enfin les mesures qui s’imposent, démocratiques ou non, nous devons prendre nous-mêmes les mesures de sauvegarde de nos peuples, pacifiquement si possible ; par la force sinon.
L’alternative, c’est l’invasion consentie et, à terme, l’africanisation de l’Europe.
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