Une coalition internationale pour défendre nos libertés
En France, où il ne se passe jamais rien d’intéressant pour nous autres gens de droite, s’est tenu le 10 novembre un colloque conservateur passionnant, sous l’égide des Republicans Overseas France ou ROF, groupe américain conservateur, et du Danube Institute, think tank créé à Budapest par l’Anglo-américain John O’Sullivan qui a commencé sa carrière politique et littéraire comme rédacteur des discours de Margaret Thatcher.
L’événement était initialement prévu à la Mairie du VIe Arrondissement de Paris mais, seulement deux jours avant, les édiles ont cavalièrement désinvité quelque 200 personnes sans explication et sans excuses, au motif minable, semblerait-il, que les panelistes et invités inscrits étaient des « personnalités par trop controversées ». Randy Yaloz, le président de ROF, réussit donc le tour de force de recaser dare dare tous ces dangereux extrémistes de droite au 56e étage de la Tour Montparnasse et d’assurer ainsi le bon déroulement du colloque.
Bel échange, du reste, avec des vues en plongée sur Paris que la mairie n’aurait pu offrir.
Le thème général était la liberté et plus précisément nos libertés individuelles toutes gravement attaquées au quotidien par ce même ennemi de l’intérieur qu’est le wokisme, dont le but non dissimulé est la destruction de nos traditions et de notre civilisation et qui n’est jamais que du néo-marxisme pur. Le mal étant à l’œuvre dans toutes nos démocraties occidentales, la réunion était internationale avec des conférenciers venus des Etats-Unis et de toute l’Europe.
L’accent fut mis sur les formes que prennent la censure et la suppression du droit d’expression qui sévissent d’abord dans les médias, dument alignés sur les narratifs gouvernementaux. André Bercoff rappela qu’il faut sans cesse s’autocensurer pour éviter que vos propos soient « judiciarisés » et que s’il n’y a pas de goulag, les dissidents sont néanmoins évacués comme «conspirationnistes» au moindre mot interprété de travers. Car «il ne faut pas fragiliser le consensus social», comme on disait sous la terreur Covid, expliqua Florian Philippot (en fait consensus politique contre les peuples) et cela sur tous les sujets. Ainsi, les débats sont interdits : climat, immigration, race, orientations sexuelles et surtout l’UE : de ce côté de l’Atlantique, «oser parler de Frexit serait une obscénité». Philippot, qui avait poliment mis son anti-américanisme dans sa poche (comme Zemmour et Dupont-Aignan) nota aussi que les médias nationaux se livrent à un dénigrement systématique de Trump tandis que le clan mafieux Biden est respectueusement préservé.
Mais le Frexit se peut, assura Charles Gave sans convaincre personne ! Cela indirectement, lorsque les Etats-Unis, plombés par leur déficit extérieur et la dédollarisation inévitable devront nous abandonner, nous obligeant ainsi à réactiver nos forces militaires et notre nucléaire, ce qui entraînera l’explosion du super État honni…
Un autre thème justement était celui des organismes internationaux (UE, ONU, cours supranationales et ONG), si corrompus et délétères. Le Hollandais Rob Roos (MEP) exposa comment l’érosion de la démocratie véritable provient de « l’ingénierie sociale des technocraties et bureaucraties, non-élues, actives au sein de ces organismes à créer d’en haut des règlementations absurdes qui ont préséance sur les droits des nations et veulent nous imposer une même législation et des normes communes». L’écologisme forcené des eurocrates exige à présent le sacrifice du cheptel hollandais et la dépoldérisation ou suppression des digues protégeant le plat pays, tout cela pour rendre ses droits à Mère Nature…Sur quoi sa compatriote Sieta van Keimpema ajouta que l’UE écolo mettait notre sécurité alimentaire en péril. Elle souligna que Ursula von den Leyen était l’agent zélé du Forum de Davos et du Pacte Vert qui exige la suppression des insecticides et la défertilisation agricole ! Ces folies doivent cesser car reconstruire après les dégâts écolos sera extrêmement difficile ou impossible. Jeremy Stubbs, éditeur adjoint de Causeur et président des Conservateurs Britanniques à Paris, fin connaisseur des idéologies sexuelles chères à la gauche, précisa que le déclin de l’Occident allait de pair avec le déclin économique engendré par les mythes climatiques dont le but réel est la destruction finale du capitalisme par la condamnation de tout «extrationnisme», le fait «d’extraire du corps sacré de Mère Nature nos énergies carbonées» : péché écologiste capital, même double péché car «crime écoféministe» commis par le patriarcat !
Le Roumain Dorin Jacob et le Hongrois Balazs Orban nous renseignèrent sur le groupe de Visegrad : les ex-républiques soviétiques résistent mieux au wokisme «tout simplement parce que c’est le communisme réincarné et qu’elles ont déjà donné» ! Pas question «de détruire nos traditions, nos identités et nos souverainetés», cette fois-ci par la folie de la «cancel culture». Et l’on sait tout ce dont Soros est capable en matière d’immigration subversive, lui-même Juif hongrois apatride et «la pire importation des Américains».
L’Israélien Mark Zell insista bien sûr sur l’alliance incestueuse (typiquement islamo-gauchiste) des écologistes et des terroristes du Hamas, auxquels il aurait pu ajouter les «transgenres» puisque Judith Butler, grande prêtresse du «genre», a soutenu publiquement les «Queers for Palestine»… Zell démontra que le conflit déclenché le 7 octobre est bien dans la ligne woke (marxiste), avec des «oppresseurs» et des «oppressés» (et tant pis si l’on inverse allègrement les deux) et il affirma que cette attaque vise le Monde Libre et pas seulement Israël.
Autre thème abondamment traité, les ravages woke dans l’éducation. Zemmour déplora que le Général de Gaulle ait complètement manqué le combat culturel et laissé les communistes s’emparer de l’éducation nationale. Or, les théories woke les plus folles et dangereuses se sont construites dans le monde universitaire, aboutissant à des «études de genre, de races et autres «minorités dévaforisées», avec des diplômes au bout et un statut pseudo-scientifique permettant de pousser les élus à élaborer des lois ! «Oseriez-vous contester la science ? Machine infernale, implacable dont le but est le pouvoir absolu sur les populations.» Laurence Trochu, fondatrice et présidente d’un tout nouveau «parti conservateur», rappela que «la déconstruction de nos traditions et valeurs (et donc notre inévitable déclin) a été institutionnalisée à partir de Mitterrand : supprimer la culture classique pour que tous soient égaux» (la fameuse équité woke) et les théories pédagogiques fumeuses d’Adorno (de l’Ecole de Francfort) introduites alors. Tout cela, aggravé par l’usage intensif du numérique depuis dix ans, a abouti à abolir l’esprit critique et appauvri le langage, donc la pensée, donc l’aptitude même à la réflexion. L’Américaine Quisha King, présidente de Moms for Liberty, expliqua par visio-conférence comment les droits parentaux étaient bafoués depuis l’Administration Biden par l’enseignement obligatoire de la Théorie Critique de la Race qui «apprend aux enfants à juger les autres sur la couleur de leur peau» en parallèle d’un autre sujet obligatoire dès le primaire, la théorie transgenre.
La visio-conférence, procédé en général ennuyeux, nous permit aussi d’avoir en direct la surprise de la journée : Trump à 16 heures pile, heure du goûter, qui nous félicita tous d’être présents et décidés à lutter contre les forces malignes du wokisme. Puis Nigel Farage nous expliqua comment il venait d’être puni pour avoir organisé le Brexit, se retrouvant du jour au lendemain «débancarisé», interdit de banque comme un malfaiteur, mais à présent justifié dans sa riposte puisque la justice vient de condamner la banque à des excuses et à des dommages. Farage recommande à chacun «d’aller aux assemblées générales de sa banque et de questionner les choix alignés sur des intérêts opposés à ceux des dépositaires». Cela faisait écho à la déclaration de la Canadienne Tamara Lich qui avait décrit comment les camionneurs canadiens furent impitoyablement privés d’accès à leurs comptes en banque, sur un ordre parfaitement illégal de Justin Trudeau, pour avoir osé organiser une démonstration monstre contre ses obligations vaccinales en 2022 car les gouvernements woke entendent accaparer le pouvoir en lançant des peurs collectives (Covid, climat) qui leur permettent d’exercer des droits indus. Confirmation des avertissements de Nicolas Dupont-Aignan le matin sur les visées de l’UE et du gouvernement français pour 2028 : un euro numérique et l’imposition d’un système de contrôle à la chinoise. Contrôle d’abord de notre argent et donc de toutes nos décisions avec «la mise en place d’une toile d’araignée à notre insu».
Sur la question des élections manipulées, autre point fort du wokisme, David Bossie et Corey Lewandowski nous assurèrent que les États-pivots ne pourraient pas répéter le vol électoral de 2020 car «des précautions ont été prises avec des avocats prêts à intervenir dans chaque bureau de vote» mais en rappelant quand même que la gauche a tous les milliardaires de son côté…On ne peut donc s’empêcher de se demander si les Républicains ne seront pas finalement prêts en 2024 pour l’élection de 2020 et si la gauche ne va pas trouver autre chose de plus vicieux encore que sa conspiration réussie de 2020.
La journée se termina par le discours de Christie Noem, en personne. Cette jeune femme, Gouverneur du Dakota du Sud, parla de son expérience personnelle, impressionnante, puis confirma que l’insécurité alimentaire est un risque de sécurité nationale, voire international. La menace pour l’Amérique ne vient pas de l’UE mais du grand ami et partenaire des élites transnationales, Xi à la tête du PCC, qui achète des millions d’hectares de terres arables sans rencontrer d’obstacles, ce qui montre que la question du leadership est essentielle. Par exemple, Noem fut la première à interdire dans son Etat «l’application chinoise TikTok qui est à l’esprit ce que le fentanyl (chinois) est au corps». Puis elle rappella à tous que l’Amérique doit beaucoup à la France, ses penseurs, philosophes et artistes, et que la statue de la Liberté porte l’inscription «Dame Liberté éclaire le monde».
«Aussi, devons-nous rééduquer les peuples qui ont eu le cerveau lessivé et qui se laissent emporter par leurs émotions.» Puis elle conclut par des paroles altières : «La liberté est ce qui caractérise la démocratie véritable, aussi lorsque vous défendez la liberté et les vraies valeurs contre la foule wokiste, sachez que vous aurez vécu une vie pleine de sens.»
Voilà quels étaient les terroristes et complotistes qu’une mairie woke voulut museler.
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