Une France ingouvernable et enlisée

Au moment où j’écris, je ne peux savoir ce que seront les décisions prises suite au résultat final des élections législatives.
L’élément le plus marquant, et le plus consternant, est que le Rassemblement National a obtenu un nombre de sièges très inférieur à ce qui était attendu.
L’opération « cordon sanitaire » a fonctionné une fois de plus.
Il n’y a strictement rien dans le Rassemblement National aujourd’hui qui permette de le qualifier de parti « fasciste » ou d’« extrême droite ».
Le programme du Rassemblement National ne contient aucun élément raciste ou xénophobe. La préférence nationale existe dans la quasi-totalité des pays démocratiques du monde contemporain.
L’impossibilité pour des personnes ayant la double nationalité d’accéder à des postes concernant le renseignement, la sécurité et la défense nationale existe aussi dans la quasi-totalité des pays démocratiques du monde contemporain.
À force de propagande, d’incitation à la peur, de création de réflexes pavloviens, une frange des électeurs a cédé, et ces électeurs n’ont pas vu qu’on les prenait pour des imbéciles. Ils n’ont pas vu non plus qu’au nom de la nécessité invoquée de « sauver la démocratie », un véritable déni de démocratie a été mis en place.
Des candidats communistes ou gauchistes ont été appelés à se retirer en faveur de candidats macronistes, et des candidats macronistes ont été invités à se retirer en faveur de candidats communistes ou gauchistes, avec pour seul but d’empêcher l’élection de candidats du Rassemblement National.
Et s’est mise en place une provisoire et sordide coalition mêlant la carpe et le lapin, allant du centre droit à l’extrême gauche, aux fins de s’en prendre à un seul parti et à ses électeurs.
L’incitation à la peur est allée de pair avec une incitation à la haine, et la sordide opération a libéré la violence verbale et physique de gens qui, eux, n’ont pas été traités de fascistes et ont pu se comporter en véritables fascistes, impunément, parce qu’ils étaient du « bon côté », et ces gens ont pu agresser ou, par le biais du rap, menacer de mort et de viol.
Je ne peux savoir ce que seront les décisions prises suite au résultat final des élections législatives, non.
Ce qui est établi est que le Rassemblement National aura environ 140 députés. Ce qui est établi aussi est que le parti macroniste aura 160 députés, 30 % de moins qu’en 2022 et que la gauche dominée par la France Insoumise, parti gauchiste et antisémite, aura environ 200 députés et disposera du groupe le plus important à l’Assemblée nationale.
Les Républicains, qui ont participé à la provisoire et sordide coalition, auront environ 60 députés.
Macron voulait faire battre le Rassemblement National. Il a réussi.
Si son but était, en outre, de renforcer la gauche, y compris la France Insoumise, et de rendre la France ingouvernable, il a réussi aussi.
Aucun gouvernement ne sera susceptible d’être formé qui pourrait disposer d’une majorité stable. Les macronistes ne pourraient espérer former un gouvernement avec la gauche qu’au prix de concessions majeures et, de toute façon, il serait très surprenant que la gauche accepte de gouverner avec les macronistes. Mélenchon voulait une France ingouvernable, car il veut une révolution islamo-marxiste. Il l’a.
La dissolution et le recours à la provisoire et sordide coalition ont mené, grâce aux électeurs pris pour des imbéciles et qui se sont comportés conformément à ce que les membres de la coalition attendaient d’eux, à une situation effroyable pour le pays. L’économie va continuer à se détériorer : tous les voyants sont au rouge. L’insécurité va continuer à monter, tout comme le nombre des immigrants illégaux présents dans le pays. Des millions de Français semblaient vouloir davantage de pouvoir d’achat, moins d’insécurité et moins d’immigration. Ils auront exactement l’inverse.
Et ce doit être dit : l’échec de la présidence Macron est complet. Macron restera-t-il à l’Élysée jusqu’en 2027 ? Que va-t-il faire ? Nul ne le sait encore. Il laissera, en tout cas, dans l’histoire de la France une trace très sale, celle d’un homme qui déteste son pays. Un psychopathe amoral, disait un psychiatre italien il y a sept ans. C’est cela, exactement. On ne saurait mieux dire.