Vers la deuxième révolution conservatrice américaine

Vers la deuxième révolution conservatrice américaine

Écrivant cet article dimanche soir, heure des États-Unis, je ne puis savoir ce que seront les décisions que prendra Donald Trump une fois devenu officiellement président.
Ce que je sais est qu’elles seront nombreuses et décisives. Il y aura sur son bureau une centaine de décrets qu’il signera immédiatement et qui toucheront peu ou prou tous les domaines imaginables.
La frontière sud du pays sera fermée, et l’arrivée d’immigrants illégaux dans le pays prendra fin. La construction du mur sur la frontière reprendra de façon que le mur soit achevé rapidement. Les opérations d’arrestation des immigrants illégaux présents sur le sol américain et ayant commis des crimes s’enclencheront.
Les sites de production pétrolière et gazière fermés sur décision de l’administration Biden s’ouvriront à nouveau aux fins que la production reprenne.
Des réglementations limitant les activités économiques seront suspendues en attendant leur abrogation officielle par voie législative. Les taxes douanières visant plusieurs pays, dont le Canada et le Mexique, deviendront effectives, et il restera aux dirigeants des pays concernés à répondre aux demandes américaines s’ils veulent voir ces taxes levées. Et ce ne sont là que quelques-unes des décisions concernées.
Trump entend aller vite et agir de manière décisive. Car il sait que c’est indispensable. Ce que l’administration Biden laisse derrière elle est un désastre au sein du pays : quinze millions de gens entrés illégalement dans le pays, parmi lesquels des assassins récidivistes sortis des prisons de leur pays et envoyés vers les États-Unis et des gens recherchés pour terrorisme, explosion de la criminalité dans les grandes villes, une inflation qui a fait baisser le pouvoir d’achat, des taux d’intérêt très élevés qui nuisent aux investissements et aux achats immobiliers.
Ce que l’administration Biden laisse derrière elle a l’échelle internationale est presque pire encore : la guerre en Ukraine, qui n’aurait jamais eu lieu si Trump était resté à la Maison Blanche, a fait des centaines de milliers de morts inutiles et provoque des ravages ; Israël a subi un massacre atroce et barbare le 7 octobre 2023 et ce massacre n’aurait lui-même jamais eu lieu si Trump était resté à la Maison Blanche, car Trump n’aurait jamais permis à l’Iran des mollahs de disposer de cent milliards de dollars redistribués au Hezbollah et au Hamas ; la circulation maritime perturbée par les milices Houthi n’est toujours par rétablie dans la mer Rouge et dans le canal de Suez ; la Chine menace Taïwan avec une insistance croissante.
Trump s’est entouré d’une équipe remarquable qui lui permettra d’être efficace et cette équipe ne contient aucun traître, aucun ennemi caché. Les traîtres et les ennemis cachés qui avaient gravité autour de Trump au cours de son premier mandat ont tous été éliminés.
Ce qui va prendre forme sera, je l’ai déjà dit et je le redis, une deuxième révolution conservatrice américaine, quatre décennies après la révolution conservatrice menée par Ronald Reagan. En son temps, Ronald Reagan avait changé l’Amérique et le monde. Il avait fait passer l’économie américaine à l’ère post-industrielle, fait tomber l’empire soviétique et de nombreuses dictatures.
Donald Trump peut faire tout aussi bien. Il se considère à juste titre comme un disciple et comme un continuateur de Ronald Reagan.
Les grands médias européens le traitent comme un abruti inculte et brutal. Il n’en a que faire. Les mêmes grands médias européens traitaient en son temps Ronald Reagan d’idiot et de cow-boy pour films de série B.
Les grands médias européens se trompent avec une remarquable constance lorsqu’ils parlent des présidents américains : ils préfèrent les présidents destructeurs. Ils avaient apprécié Jimmy Carter au début de sa présidence et vu en lui un espoir. Ils avaient idolâtré Barack Obama. Ils avaient salué l’élection de Joe Biden, et espéré la victoire de Kamala Harris. Ils vont sans doute continuer à insulter Donald Trump, ce qui montrera qu’il va dans la bonne direction.
Les grands médias européens sont des boussoles inversées, c’est leur seule et unique utilité. Ils sont lamentables, je sais. Si on les regarde avec distance, il est possible de les trouver risibles.

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