Vive le collectivisme !
Dernièrement, l’INSEE a publié un rapport sur les logements « sous-occupés » – et notamment sur les logements « largement sous-occupés ».
Autant on comprend assez bien que l’INSEE s’intéresse à la façon dont les Français sont logés, autant cette étude apparaît plutôt tendancieuse : selon la définition retenue, « la sous-occupation très accentuée concerne les résidences principales qui ont au moins trois pièces de plus que les besoins théoriques (sic !) du ménage. »
L’INSEE résume ainsi son étude : « Un quart des ménages vivent dans une résidence principale considérée en sous‑occupation très accentuée. Il s’agit le plus souvent de maisons individuelles occupées depuis longtemps par des propriétaires âgés n’ayant plus d’enfants à leur domicile. Le taux de sous‑occupation très accentuée atteint 41 % pour les maisons individuelles. »
Mais le plus étonnant est que cette étude a bénéficié d’une très large reprise médiatique.
Tout se passe comme si cela devait être la première phase d’une nouvelle offensive contre la propriété privée.
Naguère, Emmanuelle Wargon, éphémère ministre du Logement, nous avait déjà avertis que les maisons individuelles étaient « non-sens écologique, économique et social » (re-sic !).
La maison individuelle est-elle aussi en sursis que la voiture individuelle ?
Ce qui est sûr, en tout cas, c’est que nos modernes oligarques n’ont guère évolué depuis le marxisme-léninisme : ils veulent désormais supprimer la propriété individuelle au nom de l’écologie, plutôt qu’au nom de la lutte des classes, mais cela ne change pas fondamentalement les choses.
Ils essaient ainsi de « mettre en musique » la fameuse et sinistre prophétie de Klaus Schwab : « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux. »
C’est vrai que la propriété, comme la liberté, dont elle est l’une des principales protectrices, n’est pas de tout repos : il est plus « reposant » de s’abandonner à l’État-providence.
Mais, si l’on rejette la liberté, il faut aussi rejeter l’humanité même : avec l’intelligence, la liberté est le don le plus haut que nous ayons reçu de la nature ou du Créateur.
Bien sûr que cette liberté se paie d’efforts. Mais personne n’a jamais dit qu’il était facile d’être humain. En revanche, supprimez la liberté (et, pour cela, commencez par supprimer la propriété) et vous n’aurez plus qu’une masse d’esclaves, qu’il sera difficile d’appeler une société d’hommes libres !
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