Vivre-ensemble

Vivre-ensemble

Je suis né sous les bombes allemandes, nous avons connu l’occupation et les morts au champ d’honneur. Tout le monde chez nous pensait que l’on vivait tous bien ensemble. Notre voisin du dessous, gendarme en retraite, enseignait les échecs à nos jeunes enfants. Celui du dessus s’est occupé des enfants de notre voisin de palier lorsque celui-ci disparut en Angola, victime d’un accident du travail.
Lorsque la division gagna l’école primaire de nos enfants, amenée par Harlem Désir et le mouvement « Touche pas à mon pote », on fit encore front. Malgré les sévices corporels dont ont été victimes nos enfants, nous avons expliqué aux pères de cette mouvance musulmane, prétendant nous soumettre, qu’en France, la femme était sacrée. Devant la montée du racisme contre les juifs, nous avons encore fait front : la marchande de fruits et légumes, juive ou pas, doit pouvoir servir tout le monde sans distinction de race ou de culture. En France, la femme doit être respectée ; c’est la loi. Autrefois, on enseignait qu’on n’avait pas le droit de la battre, même avec une fleur. Ce que la chevalerie a enseigné aux seigneurs barbares du Nord prévaut encore aujourd’hui. C’est ce que l’on appelle le savoir-vivre français, que certains nomment la courtoisie, voire la galanterie.

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