Alassane Koundio : une histoire exemplaire

Alassane Koundio : une histoire exemplaire

Petite histoire malheureusement exemplaire : le police française vient de retrouver la trace d’Alassane Koundio, Sénégalais de 39 ans… dans une prison belge, à Anvers, où il était incarcéré sous un faux nom pour avoir cambriolé un magasin puis agressé un chauffeur de taxi et sa passagère, dixit le Journal du Dimanche du 4 mars.

Ce monsieur est suspecté par la police judiciaire française d’avoir commis une suite de crimes et d’agressions : il est soupçonné d’avoir violé et volé trois jeunes femmes, dont une adolescente de 15 ans, fin décembre à Paris et à Etampes. Deux d’entre elles ont été poignardées, l’une d’elles ayant même survécu par miracle à une vingtaine de coup de couteau.

Mais Koundio a d’autres antécédents : la première agression à laquelle il s’est livré remonte à 1989. Alors âgé de 16 ans, il avait violé sous la menace d’une arme une collégienne scolarisée dans le même établissement que lui. Condamné à sept ans de prison dont deux avec sursis et trois ans de mise à l’épreuve (« une lourde peine pour un mineur sans casier », ose dire son avocat ; que le criminel ait un casier ou pas, quelle différence cela fait-il pour sa victime ?), il a poursuivi sur le mauvais chemin à sa sortie de prison et fait l’objet de cinq condamnations pour vols, violences et outrages à agent de la force publique, rébellion, faux et port d’arme prohibé, avant d’être expulsé du territoire français en 1997

Et d’y revenir dès 2001, à peine quatre ans plus tard, pour rejoindre sa famille établie en Seine-Saint-Denis ! Un bel exemple du sérieux des autorités publiques françaises.

Le Sénégalais risque aujourd’hui la perpétuité. Lorsqu’il ressortira de prison (puisque la perpétuité en France n’est nullement perpétuelle), peut-on espérer qu’il sera expulsé – et définitivement cette fois ?

Encore faudrait-il pour cela que soit appliquée la prétendue « double peine », mesure de protection dont Nicolas Sarkozy a voulu et obtenu l’abolition.

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Comments (2)

  • IOSA Répondre

    Faisons les comptes et imaginons qu’un taulard nous coûte 300 euros/jour….la dépense en trente ans sera de 300X365X30 = 3285000 euros.

    En Chine celà ne coûte qu’une balle facturée à la famille.

    Il y a tout de même de quoi méditer, puisqu’il y a dans le systeme chinois un fait indéniable ( non non ce n’est pas le fric) c’est que la probabilité de récidive n’existe pas !

    IOSA

    7 mars 2012 à 20 h 56 min
  • François Répondre

      Mais vous n’avez rien compris! C’est la fôte aux " moyens", à la misère et au wacisme!!!

    6 mars 2012 à 11 h 07 min

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