Choix politiques incohérents et France à la dérive

Choix politiques incohérents et France à la dérive

Les choix contradictoires de nos élus pour diriger le pays sont plus que déroutants.

On est en droit de se demander si nous ne dépendons pas simplement de ceux qui comptent, en tous les sens du terme, et qui se réunissent sur le marché de Davos.

Le « Figaro » du 22 février dénonce le « pastillage » des immeubles parisiens (l’identification de certains endroits comme devant accueillir des logements, y compris là où il n’y a que des immeubles de bureau !).

J’ai assisté à deux séances pour information du public à propos du PLU. Bizarrement, personne n’était en mesure de nous dire quoi que ce soit au sujet du PLU, tant pour Paris que pour l’Île-de-France.

Dans le numéro 1432 des « 4 Vérités », j’avais dénoncé la méthode pour éloigner la démocratie du débat public. C’est ce qui se passe pour le PLU.

Tout le monde se souvient du référendum pour l’Europe. À l’époque, de bonnes âmes avaient eu la bonne idée de rédiger un « digest » à l’intention des électeurs. Ainsi on put apprendre que l’Europe était un espace de liberté – ce qui signifiait que nous n’étions pas entièrement libres.

On constate aujourd’hui que, dans tous les domaines, on ne compte pour rien.

Souvenons-nous du Président de Gaulle qui, le 14 décembre 1965, déclarait à la télévision : « Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant : l’Europe ! L’Europe ! L’Europe ! Mais ça n’aboutit à rien et ça ne signifie rien. »

Aujourd’hui, le Président Macron cherche à le parodier grossièrement en disant : Le Pen ! Le Pen ! C’est de la basse politique.

En revanche, on constate que l’Europe a viré de bord avec la démocratie et finit par tromper le peuple.

Les déclarations de l’ancien patron de Frontex sont claires à ce sujet. En serait-il de même avec Tracfin ? pour la justice ? pour le logement social ? La faribole est partout !

Que la main qui nous gouverne soit noire ou qu’elle soit rouge, on nous doit la vérité.

Un ami se réjouit du fait que la turbine Arabelle, qui équipe les trois dernières unités des centrales nucléaires françaises pourrait être rachetée par la France. EDF serait donc à nouveau en mesure de vendre des centrales complètes, comme c’était le cas avec Framatome, avant la vente de l’ex-Alstom à GE par MM. Macron et Pécresse. À quand le retour de la division Énergie d’Alstom ?

Nous avons le droit de savoir le coût de cette opération de vente et rachat. Avec le Président Mitterrand, on a connu l’époque des commissions et rétrocommissions ; on serait avisé de faire la lumière sur l’affaire Alstom, qui n’est pas plus glorieuse que tous ces accords internationaux de libre-échange finissant par vider la France de ses emplois et de son savoir-faire. Comment peut-on vouloir mettre le pays en économie de guerre pour l’Ukraine, alors qu’on l’a privé de tous ses moyens de production ?

Le Sénat doit faire éclater la vérité et tirer les responsabilités des acteurs publics.

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