Chute libre

Trois mille milliards de dettes, un taux de chômage de 7,5 %, un déficit commercial récurrent, des prélèvements sociaux record, une fiscalité débordante, une industrie dissoute dans le mondialisme, une agriculture spoliée, un État pachydermique obérant les comptes publics, une énergie sacrifiée, un syndicalisme paralysant, une classe politique pitoyable de médiocrité, un exécutif sans souveraineté et à la botte de l’Europe, autant de paramètres qui caractérisent aujourd’hui, sans que la liste en soit exhaustive, la vie de notre pauvre pays.

S’y ajoutent une école à la dérive, un hôpital en souffrance, une justice inefficace, une insécurité galopante, une immigration incontrôlée.

Comme si tout cela ne suffisait pas, on a la chance d’avoir une Cour des comptes dissimulatrice et malhonnête, un Conseil constitutionnel sabotant une loi pourtant déjà édulcorée, un Conseil d’État obtempérant aux injonctions d’une association pour censurer les médias qui auraient l’outrecuidance de vouloir dessiller le peuple.

Que fait-il, justement, le peuple, face à tous ces chaos ? Eh bien, il défend les minorités tyranniques qui, en se victimisant, dénaturent son quotidien. Il absout les preneurs d’otages nantis qui compliquent tant ses déplacements ; il ne s’offusque pas quand des « supporters » d’une équipe étrangère organisent des émeutes à Paris (?!) ; et il vote pour des gens dont on sait qu’ils n’ont pas la volonté de changer les choses. Le crash semble inévitable, Sauf si…