Deuxième scandale dans l’affaire d’Outreau

Deuxième scandale dans l’affaire d’Outreau

Ainsi donc, la Commission parlementaire réunie à la suite du fiasco judiciaire d’Outreau a proposé un certain nombre de réformes du fonctionnement de la justice, lesquelles, à supposer même qu’elles soient pertinentes, ont très peu de chances d’être un jour appliquées.

En revanche (quoique ce mot ne convient guère), le juge Burgaud a été complètement blanchi et aucune sanction d’aucune sorte n’a été proposée à son encontre. Il pourra donc poursuivre sa brillante carrière et continuer, l’âme en paix et le verbe haut, à jeter en prison les innocents qu’il lui plaira de suspecter sans preuves, et, par chance ou par accident, peut-être quelques coupables.

Pourquoi se gênerait-il, puisque la Commission qui l’avait mis sur la sellette n’a pas jugé bon de lui reconnaître la moindre responsabilité personnelle dans le déni de justice perpétré sous sa direction. Ces parlementaires sont-ils donc incapables de comprendre qu’ils viennent d’aggraver encore la fracture entre le peuple et la classe politique ?
Toutefois, on a aussitôt rétabli la « protection rapprochée » de Burgaud, preuve que quelqu’un a compris que cette iniquité pouvait susciter des colères.

On nous a pourtant répété sur tous les tons, et à juste titre, notamment à propos des voyous de banlieue, qu’il n’y avait rien de pire que le sentiment d’impunité et que cela constituait un encouragement permanent à la délinquance. Et le fait est que l’on n’a encore jamais trouvé mieux que la punition pour faire comprendre à un individu qu’il s’était mal conduit, lorsqu’il est trop stupide ou trop immoral pour s’en rendre compte par lui-même. La plupart des juges sont certainement d’accord sur ce principe. Pourquoi ne serait-il donc pas applicable à eux-mêmes ?

On veut absolument, de nos jours, opposer la prévention à la répression, comme si la répression était autre chose qu’une forme de prévention plus évidente et plus directe, une tentative de dissuasion par l’exemple à destination des imitateurs éventuels.

Prévention et répression

Autrement dit une pédagogie musclée dont le message est parfaitement clair : « Avis aux amateurs : si tu commets cette faute, voilà ce qui t’attend ! » Mais elle s’adresse également, bien sûr, au coupable qui serait tenté de récidiver. Voilà pourquoi il est indispensable que Fabrice Burgaud soit sévèrement sanctionné, autant pour qu’il soit lui-même incité à se montrer à l’avenir plus attentif à la présomption d’innocence, que pour dissuader quelques « petits juges » arrogants qui, si Burgaud restait impuni, pourraient se croire tout permis. Les juges de cette sorte sont – espérons-le – assez rares, mais ils peuvent faire beaucoup de dégâts s’ils sont assurés d’être intouchables.

En outre, il serait intolérable de ne pas tenir compte du grave traumatisme psychique subi par les innocents qui ont fait trois années de prison imméritées et dont la vie a été démantelée. Ils savent parfaitement, eux, comment le juge Burgaud s’est conduit avec eux, et, quelles que soient les imperfections du système judiciaire, rien ne pourra leur faire oublier qu’il est le principal auteur de ce cataclysme social. Tout doit donc être fait pour atténuer la souffrance toujours vive de ces personnes, et la seule chose qui puisse y parvenir, c’est une juste punition du juge Burgaud. J’ajouterai que l’obligation devrait lui être signifiée par le Garde des Sceaux d’avoir à présenter longuement ses regrets et ses excuses à chacun des innocentés au cours d’une cérémonie publique solennelle. Il devrait être contraint en outre de remettre à chacun d’eux un chèque personnel de 3 000 euros minimum, venant s’ajouter aux indemnités qui leur seront versées par l’État, c’est-à-dire par les contribuables.

Je conclurai en disant que Fabrice Burgaud a beaucoup de chance. Parce que si j’avais fait partie moi-même de ces innocents emprisonnés à tort, il ne fait aucun doute qu’à ma sortie de prison, je serais allé lui coller six balles dans la peau. Dans le gras des fesses, rassurez-vous, pour ne pas attenter à sa vie, car je suis d’un naturel magnanime. Et mon « crédit » de trois ans de cellule aurait largement couvert le délit, à objectif essentiellement pédagogique.
………………….

Voir aussi : Vidéos des auditions parlementaires sur l’affaire d’Outreau http://www.lcpan.fr/outreau_sommaire.asp

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Comments (16)

  • sas Répondre

    “l’opportunité des poursuites” par les magistrats du parquet…et sont interprétation honteuse actuelle….rompant avec l’artice 40 et 35 du code de pénal…comment en toute intelligence et compréhension non alambyquée…..un procureur (fonctionaire judiciaire) peu classer sans suite…un ou des délits constétés…sans enfreindre l’article 40 qui prévoit l’entière responsabilité du fonctionaire informé d’un délit ou crime et restant inactif ou silencieux… Voilà LES REFORMES SIMPLES A FAIRE IMMEDIATEMENT;que la loi devienne intelligible pour tout le monde…. et c’est le contraire que préconnise les “protocoles des sages de sion”…..d’où l’absurdité permanente et les fiascos redondants…. sas

    27 juin 2006 à 2 h 06 min
  • R. Ed. Répondre

    Plus trouver plus pourri que la magistrature en France, il ne faut pas se lever très tôt, mais plutôt l’avant veille. Imbus de leurs personnes, égaux si pas plus à Dieu le père, et complètement disjonctés de la réalité. Il y en a peut-être des intègres, pourquoi pas, l’exeption confirme la règle, mais il faut se lever tôt pour en trouver un. Leur devise, pour plagier un peu Coluche, c’est ” Un pour tous, tous pourris ” Un juge, c’est cinq ans de droit et tout le reste de travers, comme on peut souvent le constater. Guillaume Seznec, condamné sans le “cadavre”, maintenant, on a “le cadavre” et les circonstances, en faveur de l’innocence du susdit, et toujours pas réhabilité, la “justice française” ne se trompant “jamais”. CQFD

    25 juin 2006 à 20 h 10 min
  • sas Répondre

    Et la prefectoral….je te conseille le très bon livre: PLACE BAUVEAU….avec leurs putains de gueguerre des chefs entre maçons et services:prefecture de paris,corps judiciaires,gendarmerie etc,etc,etc….après ca tu comprend aisément les opérations de manches à couilles type: RAINBOW WARRIORS, les paillotes corses, les grotes d’ouvéa….et pardon pour tous les oublis… J e pense que ces luttes internes sont maintenues et créees pour neutraliser volontairement …ces outils nécessaires à la bonne administration de notre “cité”. sas nb)Martinique….la gendarmerie a fait tombbé un réseaux de faux visas installé à la prefecture de martinique (17 personnes dont des chefs de services déjà inquiétés pour des faits identiques mais juste déplacés…) le prefet bien fâché,DASSONVILLE, ne fera pas de pot de départ en préfecture(usuel) du colonel Rubathaly ….vu qu’il a oublié de le prévenir des perquisition et de l’opération….on croit rêver… sas

    25 juin 2006 à 14 h 35 min
  • Saint-Tex Répondre

    Je pense que pour améliorer la justice, il faudrait commencer par des points de base : Il est absolument nécessaire que les élèves de l’école de la magistrature, dès leur première année, suivent une psychanalyse et soient testés régulièrement par des psychologues avant de recevoir leur diplôme afin de vérifier le fait que les magistrats soient des gens équilibrés ou tout au moins sains d’esprit. En ce qui concerne le juge Burgaud, j’en doute. Compte tenu, d’un côté, de ses interviews médiatiques et sa description des faits devant la commission, et son comportement de l’autre face aux accusés dans son bureau, je pense que ce type est atteint de schizophrénie. Il y a bien sûr différents degrés de schizophrénie et une analyse en cours d’étude à l’école de la magistrature devrait détecter les niveau incompatibles avec cette fonction afin de les écarter de ce métier. D’autre part, il y a en effet trop d’influence des syndicats, notamment de gauche-caviar-excusistes, pour les magistrats dont les jugements sont de plus en plus bancals voire incohérents. Bien sûr, un référendum sur la peine de mort serait bienvenu en France pour une mise à jour et un réalignement sur la réalité des faits de notre époque. Ce genre de référendum devrait même être fait tous les 20 ans. Avec ça, j’estime que les procureurs devraient être élus au suffrage universel, comme aux USA. Ce serait un pemier pas vers une réelle indépendance de la justice face aux copains et autres groupes d’intérêt. Et en France, on voit avec les affaires que c’est plus que nécessaire.

    25 juin 2006 à 13 h 04 min
  • Jean-Claude Lahitte senior Répondre

    Cher SAS, merci de l’avoir rappelé : la “maçonnerie” a truffé la Magistrature, mais aussi la Police où, pour faire carrière, il faut de préférence “en être”. Cordialement, Jean-Claude Lahitte senior

    24 juin 2006 à 22 h 23 min
  • sas Répondre

    A jean claude….j’aurais encore pu dire de même…et l’importance des réseaux maçonniques au sein de cette administration , rend l’essence même de cette institution inopérante,couteuse et d’une ineficacité inégalé… Dire cela c’est tout dire….et si burgot n’a rien fait,si la justice a fonctionné normalement,les victimes bien baisés…..et déclarer que tout va bien ,no problémo…c’est que la justice française n’a jamais été concus comme un outil régulateur au service de “tout” le peuple…mais juste un super outil d’initié pour déroger et protéger le dérogateur des règles de droit…déduire ceci c’est entériner que la république française est un mythe…accaparé par des manches à couilles déviants et immoraux….qu il faut impérativement virer et neutraliser…pour la survie de notre peuple. sas

    24 juin 2006 à 13 h 35 min
  • Jean-Claude Lahitte Répondre

    On n’en finirait pas de dénoncer les dérèglements de la Justice (ou plutôt des magistrats) dont Alain Finkielkraut a pu dire qu’elle “n’est que la continuation du lynchage par d’autres moyens”. Un “lynchage” généralement politico-communautaro-médiatique dont vient, par exemple, d’être (après tant d’autres) victime Bruno Gollnish. Celui-ci avait bénéficié d’un non-lieu rendu le 17 mars dernier par M. Chauvot, Doyen des juges d’instruction de Lyon dans une prétendue affaire de “déni d’holocauste” montée de toutes pièces. Le Parquet avait fait appel. Et, le 14 juin, comme le relate “RIVAROL” (23/06) auquel j’emprunte l’information, Bruno Gollnisch et son défenseur, Me Willerand de Saint-Just, ayant appris par “Le Progrès de Lyon” que la Chambre d’Instruction venait d’infirmer cette ordonnance de non-lieu, essayèrent en vain d’obtenir auprès du Tribunal, par un avoué à la Cour d’Appel, “le texte (et) la substance de cette décision.”. Pire, comme le relate Bruno Gollnisch dans une lettre adressé au Garde des Sceaux Pascal Clément, “le procureur général M. Viout se répand auprès d’associations communautaires pour leur promettre une “issue favorable”, c’est-à-dire, si l’on comprend bien, une condamnation de ma personne. (….) Ainsi donc, une décision relative à un justiciable n’est connue que de l’accusateur public (1), qui la communique à la presse sans que le principal intéressé et ses conseils, ne puissent, malgré leurs efforts, en avoir connaissance.” (fin de citation). Je gage que Pascal Clément qui, après l’Affaire d’Outreau, a déploré les “dysfonctionnements” (mot absolutoire dans la Fonction dite publique !)de la Justice, ne trouvera pas anormal cette entorse à la déontologie. Déontologie, un mot que la Magistrature hautement politisée bafoue impunément, pourvu qu’elle rende la Justice dans le sens du poil, un poil qui penche toujours du même côté ! Et pour en revenir au cas de Michel Lajoye évoqué dans un pécédent “post”(et non “Lajoie” comme je l’au écrit par erreur), Je rappellerai que celui-ci est interné à Clairvaux depuis 19 ans pour un simple “plasticage”, qualifié de “raciste”. Ce qui n’a pas empêché le Tribunal d’Application des Peines de décider son maintien en prison pour une période indéterminé. Le juge qui a pris cette décision se fonde à la fois sur le refus de la LICRA, et sur une expertise psychologique(2) dont on sait, après “Outreau” qu’elles sont réalisées à la va-vite, par des experts “payées comme des femmes de ménage”, ce qui conduit à “des expertises de femme de ménage”, selon le mot de l’un d’entre eux… Ce qui n’empêche pas les TAP de relâcher régulèrement des criminels autrement dangereux que Michel Lajoye. Mais eux ont généralement l’excuse qu’étant des “allogènes”, ils ont la malchance d’être des déracinés(3)… Ce qui leur donne toutes sortes d’excuses absolutoires, surtout quand ils se bornent à s’en prendre à des “indigènes”. Descendants, par définition, de coloniaslistes, d’esclavagistes, etc. en tous genres. Cordialement, Jean-Claude Lahitte senior (1) le mot me fait penser au sanglant Fouqier-Tiville ! (2) une “expertise” qui, dans le cas de Lajoye, date du temps de sa première incarcération. Elle avait révélé chez lui des “difficultés à dialoguer avec son interlocuteur” et conclu qu’il devrait suivre avant toute libération, “une psychothérapie où (il) devra notamment travailler en profondeur sur sa problématique identitaire.” (4) (3) sans doute à la recherche, par leurs crimes sanglants, de “signes de reconnaissance” comme diraient les spécialistes de l’analyse transactionnelle. (4) on admirera au passage le jargon des “experts”, tout en se demandant, à propos d’allogènes ayant commus des crimes autrement plus sanglants, ces mêmes experts ont conseillé de travailler en profondeur leur “problématique identidaire”. Ne leur trouve-t-on pas, précisément, des excuses pour cause de perte de leur identité après avoir été traumatisés par leur “déracinement” ?

    24 juin 2006 à 10 h 38 min
  • Jean-Claude Lahitte senior Répondre

    Mon prédécent “post” m’ayant échappé des mains, à l’insu de mon pleine gré, si j’ose dire, que l’on me permettre de le reprendre à l’endroit où il a été interrompu : des remontrances que n’ont sans doute pas non plus reçues, outrele “petit juge” d’OPutreau, les quelques 63 autres magistrats qui ont été impliqués dans cette affaire. Une affaire qui, outre les frais – inutiles quand on connaît son épilogue – aura coûté des millions d’euros aux contribuables. Il est désormais avéré que les juges, comme d’ailleurs d’une manière générale les fonctionnaires, sont épargnés pour les fautes qu’ils commettent dans l’exercice de leurs fonctions. Contrairement aux chefs d’entreprises (surtout les petits) qui sont à la merci – quelles que soit les précautions prises, quel que soit leur respect des différentes réglementations (souvent contradictoires !) – peuvent être condamnés, parfois sévèrement, pour un accident de chantier, ou autre, dont pourrait être victime un de leurs salariés. Selon que vous serez juge ou justiciable, vous serez épargné ou condamné dans notre République bananière. En guise de post-scriptum : un exemple récent de la manière dont les magistrats(on se souviendra qu’ils sont “indépendants du Pouvoir” !) rendent la Justice. Brahim Deby (alias “Petit Deby”), fils du Président tchadien Idriss Deby(1)a été jugé ce 10 juin, en comparution immédiate pour port d’arme classée arme de guerre (2) et transport de stupéfiants (3). Résultat des courses, si j’ose dire : une condamnation à six mois avec sursis et confiscation de l’arme et de la drogue. Pas même assortie d’un arrêté d’expulsion ! A titre “comparatif”, le même Tribunal devait, dans la soirée, juger deux autres dealers, africains eux aussi. Le premier a été condamné à deux mois fermes, avec maintien en détention, pour la vente de 0,8 gr. de cannabis. Le second, à 8 mois fermes, et maintien en détention, pour 0,1gr de crack.(4) S’ils connaissent La Fontaine, ces deux derniers justiciables auront pu dire “Selon que vous serez puissant ou misérable”. Mais ne sont-ils pas logés à la même enseigne que tous les Dupont/Durand et autres Lajoie qui, pour des faits qualifiés de “racistes” sont lourdement condamnés là où des “blacks” ou des “beurs” mûs de toute évidence par le “racisme” bénéficient de toute l’indulgence des tribunaux ? Au motif que ce sont des “déracinés” ! Ce qui n’empêche pas les “idiots utiles” et autres “bien pensants” qui croissent et multiplient en France (comme les immigrés !), lorsqu’on veut expulser un de ces “déracinés” (pour lui permettre de retrouver ses “racines” !) de hurler à la mort en prétendant que les pauvres bougres nés et élevés chez nous, dooivent resterchez nous. Et qu’ils doivent continuer à vivre chez nous. En déracinés susceptibles de continuer à commettre des crimes ou des assassinats ? Ne sont-ils pas chez eux, chez nous. Ce qui leur donne a priori tous les droits, de préférence sur les indigènes de ce pays. Cordialement, Jean-Claude Lahitte senior (1) dont on sait qu’il doit à une récente intervention de l’Armée française d’avoir conservé son “trône” et toutes les prébendes qui vont avec! Et qui lui permettent notamment(5) d’envoyer son fils au Festival de Cannes en descendant dans un Palace pendant que ses concitoyens restés au pays crèvent de faim … (2)un 9mm passé à la ceinture, et chargé, avec une balle dans la chambre, donc prêt à servir. (3) dans sa valise (où se trouvait également son passeport) : 375 gr de cannabis et 2 gr de cocaïne. Selon que vous êtes puissants ou misérables. (4) information publiée dans “Le Libre Journal”, 22/06/06. Les commentaires sont de mon cru … (5) en même temps qu’il lui envoyait un 9mm par la valise doplomatique. On le sait, la France est un pays de moins en moins sûr !

    23 juin 2006 à 9 h 40 min
  • sas Répondre

    Aborder outreau sans parler des rapports maçonniques entres les juges,les experts, les parquetiers et les avocats….c’est comme de parler cuisine sans évoquer le sel et le poivre….c’est fade,sans intérêts et dénué de toute vérité…. sas

    23 juin 2006 à 4 h 33 min
  • Jean-Claude Lahitte senior Répondre

    L’affaire Outreau est révélatrice, certes de la grande misère marérielle(non absolutoire)de la Justice en France. Les juges sont devenus intouchables, parce que les politiciens qui élaborent les lois le sont d’abord. Tout comme le sont les fonctionnaires qui, dès lors qu’ils commettent une faute dans leurs fonctions sont mutés et le plus souvent promus. Pour en revenir aux juges, la gangrène qui les a atteint a commencé avec leur syndicalisation qui a fait entrer dans les tribunaux la justice de classe (j’écris cela même si cela n’a rien à voir avec “Outreau”), a permis à des juges de rendre la justice non pas en fonction des délits, mais de l'”ethnie” des justiciables. Un exemple parmi tant d’autres : celui de Michel Lajoie (qu’il m’est arrivé, j’en conviens, d’appeler “Ducon Lajoie”) condamné A LA PRISON A VIE pour avoir – alors qu’il était manipulé par certains services – fait éclater un gros pétard (baptisé “bombe”) dans un café mort (vide de tout occupant !) en ne causant que des dégâts matériels. tandis que, piur des faits beaucoup plus graves, ayant fait des morts et des blessés, des “allogènes” s’en tirent avec une peine de moins de 20 ans, avec possibilité de libération avant terme. Une “libération” qui, bien qu’il ait terminé la durée de la peine incompréssible est refusée à Lajoie. Autre exemple de l’impunité des magistrats. Un haut magistrat du Parquet de Vesrilles avait eu le culot de faire édité un document présentant leurs “droits” (sic) aux clandestins (lesquels, par définition, n’ont qu’un seul droit, celui de regagner au pkus vite leur pays d’origine). Avec un goût parfait, l’auteur avait présnté, sur la première page, un policier avec une tête de porc. Quand on sait l’aversion d’une bonne majorité d’immigrés à l’égard de cet animal ! Bien entendu, le responsable de cette infâmie ne fit l’objet d’aucune sanction. Pas même, j’imagine de remontrances. Des remontrances que n’a

    22 juin 2006 à 15 h 43 min
  • Résistance Répondre

    Eclatante confirmation : les vieux d’Outreau, comme les autochtones, n’ont droit qu’aux miettes. Sous le règne de l’Etat moderne, les jeunes, ce qui est nouveau, novice, est hautement privilégié. Pas de sanction donc pour le jeune juge Burgaud. Comment expliquer cela ? Est-ce la marque de la prédominance de l’invisible empire des sens incarné par l’atout « Jeune » ? Est-ce la marque de l’absence du religieux hors de portée de nos sens ordinaires, religieux alors mis hors-jeu… tandis que l’on privilégie outrageusement l’atteinte aux sens… Malheur par conséquent à celui qui ne sort pas indemne sexuellement de son enfance. L’atteinte aux sens doit être sévèrement punie, ses excès, non ! Cela semble être l’orientation moderne d’un monde régit par l’empire des sens, monde écartant le sens religieux…

    22 juin 2006 à 13 h 55 min
  • MINET Répondre

    Bien d’accord avec Aude Guignard : Ou est le journaliste, ou est le politique, ou est l’élu, qui se soucie des enfants d’Outreau ? …. Et les “enfants victimes de cette catastrophe judiciaire” ce ne sont pas seulement ceux qui ont été reconnus par la cour d’Assises ! A t’on mentionné les enfants des adultes accusés à tort ? A t’on évoqué ces dizaines d’enfants retirés de la garde de leurs parents pour le seul motif qu’ils résidaient dans ces quartiers de la misère ? Non pas une seule fois ! Et pourtant soyez assurés qu’ils ne manquent pas! Décidément les enfants resteront les grands oubliés de cette dramatique affaire !

    22 juin 2006 à 10 h 22 min
  • Laurent Répondre

    En Droit, chacun ne peut être sanctionné qu’en cas d’infraction, de délit, de crime ou dans le contexte professionnel, de faute professionnelle. En l’espèce il n’a manifestement été relevé aucune illégalité dans l’instruction donc les trois premièrs cas sont à écarter. Pour ce qui est de la faute professionnelle, elle est difficile à établir dans la mesure où la procédure est visiblement entièrement légale et où elle a été jugée systématiquement valide (donc aucunement “anormale”) au fur et messure de son déroulement. Il semble donc plus opportun de s’en prendre à des pratiques courantes et préjudiciables aux justiciables qu’à un seul jeune juge pris isolément comme défouloire.

    22 juin 2006 à 10 h 11 min
  • Délicat Répondre

    Quand on constate de visu les problémes d’arbitrage du mondial en cours, arbitres pourtant sur le terrain, on n’ose imaginer les erreurs d’une justice vivant dans l’ignorance du terrain, dans son monde “d’enrobés”…

    21 juin 2006 à 13 h 39 min
  • aude.guignard Répondre

    Bonjour, tout cet article a été écrit comme d’habitude en pensant aux adultes des procès d’Outreau et au juge Burgaud. Mais à mon avis, il s’applique parfaitement au cas des ENFANTS d’Outreau, les PRE%MIERES victimes, ces enfants qui ont subi des incestes de la part de leurs parents qui auraient dû les élever et qui les ont détruits. Aucun média n’explique l’état réel dans lequel sont ces enfants,suite aux incestes et aux procès qui redoublent les traumatismes, alors que s’étale dans les journaux la description des blessures à vie des innocentés (adultes, eux, les enfants on sait bien que çà ne souffre pas, pas de graves traumatismes psychiques pour les enfants dont la vie a été démantelée depuis leur tendre enfance!!) . Je trouve que les agresseurs de ces enfants n’ont pas eu plus que Burgaud la punition qu’ils méritaient, que les enfants n’ont pas eu les longues excuses publiques en séance solennelle qu’ils méritaient, et que comme d’habitude dans la réalité, les agresseurs ne paieront pas (à titre de matérialisation de leurs excuses) les dommages et intérets que les enfants méritent, et dont ils ont besoin pour payer les soins et formations qui leur sont nécessaires pour vivre après le saccage de leur psychisme.

    21 juin 2006 à 10 h 40 min
  • david martin Répondre

    Vous aurez sans doute noté , Mr Lance, la parution d’un livre du juge halphen nommé “Le bal des outré”, sous titré “A ceux qui veulent tuer le juge d’instruction” !! Ainsi, on utilise même la douleur des innocents d’Outreau comme argument commercial dans la perspective de faire un jeu de mot.

    21 juin 2006 à 8 h 18 min

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