Écologie raisonnable et économie

Écologie raisonnable et économie

L’écologie d’aujourd’hui fait partie de l’économie.

De ce fait, le politique doit tourner sa langue dix fois dans sa bouche avant de préconiser une quelconque réforme, qui concerne tous les Français.

Le réchauffement climatique, devenu dérèglement climatique, est-il uniquement le fait de l’homme ?

Oui, si l’on considère qu’actuellement, nous ne produisons plus rien en France et que tout ce que l’on importe est nécessairement de qualité médiocre.

En 1968, la société française en a fait le choix, estimant que dégrader la qualité d’un produit, fabriqué en France, donnerait du travail à l’industrie.

Ce fut un mauvais calcul, car il n’est plus possible de revenir en arrière.

Au début de la crise sanitaire, le gouvernement a fait appel à l’initiative privée pour fabriquer des masques en France.

À peine la production avait-elle démarré que le gouvernement fit le choix de l’approvisionnement en Chine !

L’industriel téméraire reçut la faillite en récompense.
Chat échaudé craint l’eau froide …

Est-ce la bonne méthode pour mettre en œuvre la « Start-up nation » ?

On aurait été plus avisé de revenir sur le bien-fondé de la loi des 35 heures.

Quand on veut faire face à la guerre, on ne se met pas délibérément et durablement en situation de faiblesse.

C’est vrai pour l’écologie comme pour l’économie.

On ne peut continuer à importer de l’huile de palme, que l’on met à toutes les sauces, alors que le pays pourrait avoir une autosuffisante oléagineuse.

La fermeture de centrales nucléaires, payées à grands frais par le contribuable, est une bévue, dans la mesure où ces centrales ne sont pas arrivées en fin de vie industrielle.

Le réacteur EPR répond en tout point à l’inquiétude des Français face aux dangers terroriste et climatique.

Le remplacer par un réacteur de faible puissance, monté sur barge, est une folie.

Il ne répond en rien à un petit territoire comme la France.

La Russie a choisi cette solution pour alimenter de grandes agglomérations situées très loin en Sibérie.

Il faut savoir que le transport de l’électricité ne se fait pas sans perte d’énergie en ligne ; sur de longues distances cela devient très pénalisant.

En Europe, où le réseau est entièrement maillé, on n’a pas à craindre la coupure de l’alimentation électrique.

En Sibérie, le réacteur sur barge est la solution.

Appliquée à la France, cette solution augmenterait considérablement le risque d’attentat et d’accident nucléaire qui en résulterait dans un milieu de haute densité d’occupation humaine.

Et pourquoi, en France, ne récupère-t-on pas les basses calories, que l’on trouve en sortie des pompes de réfrigération du condenseur (circuit secondaire) ? À part pour l’élevage de crocodiles, on n’en entend jamais parler.

Choisir systématiquement les effets de l’augmentation de la chaleur dans l’hémisphère nord, pour y voir une justification de la responsabilité exclusive de l’homme, est un peu léger.

Si l’axe de rotation de la Terre s’écarte durablement de sa position habituelle, cela mérite d’être considéré.

Ignorer un record de froid en Antarctique pour ne voir que la fonte des glaces dans le grand Nord est-il le choix de la vérité ? Accabler le citoyen au nom d’un état des lieux incomplet est-il bien honnête ?

Il est vrai qu’avant de faire l’ENA, nos dirigeants sont passés par Sciences Po.

On n’y enseignait pas la vérité scientifique mais, au contraire, la vérité politique, ou l’art de la confusion propre à désarmer l’adversaire.

Le problème est que nos élus finissent par croire à leurs propres théories et se prennent les pieds dans le tapis de leurs mensonges.

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