Homophobie ou esclavage des femmes ?

Homophobie ou esclavage des femmes ?

Voici quelques jours, le Landerneau politico-médiatique ne bruissait que de « l’homophobie » de Marion Maréchal, tête de liste Reconquête aux européennes.
Cette dernière avait en effet twitté, en réponse à l’annonce par le couturier Simon Porte-Jacquemus de la naissance de jumeaux par « GPA » (gestation pour autrui, l’expression politiquement correcte pour désigner les mères porteuses), cette simple question : « Où est la maman ? »
Aussitôt, plusieurs représentants de la macronie, de Prisca Thévenot, porte-parole du gouvernement, à Clément Beaune, en passant par Olivier Dussopt, tous deux anciens ministres, mais aussi de l’extrême gauche, comme Rima Hassan, se sont indignés bruyamment.
Prisca Thévenot a même parlé d’« homophobie décomplexée ».
Mais ce que montrent ces réactions, ce n’est nullement « l’homophobie » de Marion Maréchal, mais bien plutôt la stratégie du lobby LGBT qui prétend « ouvrir un droit » à une « minorité » (ôtant généralement des droits à d’autres, mais de cela, on ne parle jamais puisque c’est pour la grande cause du Progrès !), puis utilise ce nouveau « droit » pour censurer le débat public et préparer la prochaine campagne.
En l’occurrence, il est évident qu’après la PMA pour les couples de femmes, le prochain combat « sociétal » sera pour la fameuse « GPA éthique ».
Plusieurs ministres nous ont déjà annoncé qu’« à titre personnel », ils y étaient favorables. Et la législation est d’ores et déjà ouvertement contournée par des personnalités, avec le soutien actif des médias dominants.
Alors que le Code pénal (art. 227-12) interdit cette pratique sous peine de 6 mois de prison et 7 500 euros d’amende, on ne compte plus les journalistes en vogue à s’être publiquement félicités d’avoir violé la loi sans encourir la moindre sanction.
Au passage, quand on voit le mépris qu’affiche l’oligarchie pour la loi commune, il ne faut pas s’étonner de l’extraordinaire progression de la violence dans notre société. Même sans l’immigration de masse, circonstance violemment aggravante de cette sinistre situation, aucune société ne peut survivre si ses chefs piétinent publiquement ses principes les plus basiques.
Mais cette affaire est aussi remarquablement symptomatique de l’inversion, si générale à gauche : Marion Maréchal défend le droit des femmes à garder leur enfant, le droit des enfants à demeurer avec leur mère, et même tout simplement le droit des citoyens français à voir la loi française respectée en France – et pourtant, c’est elle qui est prise à partie.
Non seulement elle se fait insulter, mais encore la porte-parole du gouvernement l’accuse ouvertement d’avoir proféré un propos « homophobe » sanctionné par la loi.
Là aussi, c’est l’occasion de redire une nouvelle fois que ces lois incessantes créant des délits mal définis, loin de protéger la dignité de certaines personnes, créent un climat malsain où chacun peut citer son voisin à comparaître en justice pour n’importe quel propos.
En réalité, les « progressistes », qui se faisaient fort voici un siècle ou deux de bâtir une société de liberté et de justice, ont réussi, en détruisant un à un tous les pans de notre antique civilisation, à nous ramener à la loi de la jungle : c’est désormais le règne du plus fort qui s’exerce.
Ce qu’illustre admirablement la « GPA » : la richesse « autorise » à utiliser une esclave pendant neuf mois et à lui arracher son bébé.
Si ce n’était tragique, il serait cocasse de constater que « les belles consciences de gauche » auront activement travaillé à la restauration de l’esclavage et édicté le principe étrange selon lequel la richesse dispense de l’application des lois !

Partager cette publication

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *