Justice française : faites entrer l’accusée

Justice française : faites entrer l’accusée

Le verdict est tombé le 27 mars, en début de soirée : la cour d’appel de Paris a condamné Yvan Colonna à la réclusion criminelle à perpétuité avec peine de sûreté de 22 ans pour l’assassinat du préfet Claude Erignac. Evidemment, entachés de nombreux incidents et autres vrais/faux rebondissements, les débats n’ont guère brillé par leur rigueur ; il suffit de relire les comptes-rendus de l’excellent chroniqueur judiciaire du Figaro Stéphane Durand-Souffland pour s’en convaincre. Mais si la critique du déroulement de ce procès est parfaitement légitime, que faut-il penser du pilonnage médiatique qui nous est imposé depuis le verdict ?

La décision de la cour d’appel est foulée aux pieds : on nous parle de « verdict au forceps », de « verdict assommoir », on qualifie l’Etat français d’ « assassin » dans une manifestation de soutien à Colonna à Ajaccio, qui s’est achevée par quelques affrontements entre voyous et forces de l’ordre… Pour anecdote, une touriste britannique est allée demander à une de mes amies ajacciennes si « c’était la guerre » !

Le spectre de l’erreur judiciaire est agité sans discernement : le syndicat des travailleurs corses évoque une nouvelle affaire Dreyfus, tout comme Yves Duteil, descendant de l’infortuné capitaine. Rappelons que dans le cas de l’officier d’artillerie, le dossier était vide, alors que c’est un faisceau de présomptions qui a conduit à la condamnation du berger de Cargèse. Le pauvre Alfred Dreyfus doit se retourner dans sa tombe du cimetière Montparnasse…

Enfin, c’est la justice antiterroriste dans son ensemble qui est traînée dans la boue. Le séparatiste Jean-Guy Talamoni réclame la mise en place d’une commission d’enquête, les Verts comme le NPA fustigent une « justice d’exception »… il est vrai que dans ces deux formations politiques, la mansuétude pour les assassins et autres terroristes est monnaie courante, à condition que ce ne soient pas d’abominables « fascistes », bien sûr !

En résumé, ici se trouvent réunis quelques-unes des principales tares qui composent la Subversion anti-judiciaire : discrédit jeté sur la chose jugée, fabrication d’une fausse erreur judiciaire, attaque globale d’une institution à qui on reproche tout simplement de faire son travail… Ce fléau, qui sévit en France depuis trop longtemps, j’ai décidé de le passer au crible dans mon nouvel ouvrage, Justice : mise en examen (éditions Underbahn). Un dossier noir qui démontre que, sur le plan de la manipulation médiatique, l’affaire Colonna ne constitue pas, hélas, un cas isolé.

Justice : mise en examen
éditions Underbahn

12 euros

En ligne : http://underbahn.gorillaguerilla.com/
ou par chèque à l’ordre des
éditions Underbahn
69 rue de Lyon
75012 Paris

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Comments (17)

  • sas Répondre

    UN BEKE CHEZ LES FRANCS MACONS DU GRAND ORIENT DE FRANCE .

    Source le Net . Roger de Jaham se fait inviter par une loge maçonnique du Grand Orient de France et fait circuler le le texte sur le Net , le confie à son nègre domestique Gérard Dorwling Carter qui le publie dans Meetaw. RDJ, fier de son exploît écrit a ses amis et le texte suit …



    UN BEKE CHEZ LES FRANCS MACONS DU GRAND ORIENT DE FRANCE .
    Bonjour,
    Pour votre information, j’ai été invité à une rencontre-débat le jeudi 16 avril 2009 au soir par une loge maçonnique au temple de Tartenson, à m’exprimer sur les Békés. La loge invitante était "Rectitude et Fraternité", dépendant de l’obédience du Grand Orient de France, dont le Vénérable Maître est M. Henry-Julien EUGENE.L’assistance était composée d’environ 150 personnes, l’accueil y a été extrêmement courtois, marqué par un protocole important ; l’exposé a été suivi par une série de questions-réponses (y compris en créole) durant 2 heures, avec des propos très libres mais empreints d’un formalisme et d’un respect remarquables. Aucun sujet n’a été évité !Cette rencontre me semble avoir été importante pour une plus grande connaissance et une meilleure compréhension de la composante békée.Vous trouverez ci-joint le texte prononcé à cette occasion. Bien cordialement,

    Roger de JAHAM
    Tél : 0596.50.49.99 + 0696.380.380
    Fax : 0596.42.80.19

    L’exposé en loge.

    Je tiens tout d’abord à remercier votre honorable assemblée de m’accueillir parmi elle ce soir ;et je remercie en particulier mon ami du lycée Schoelcher, Henri-Julien EUGENE, que je neconnais que sous le diminutif amical et fraternel de « Rico », de m’avoir accordé ce grand honneur.

    D’ailleurs, Rico, de nous être rencontrés et réciproquement appréciés sous les auspices de cet homme illustre qu’était Victor SCHOELCHER, n’était-ce pas déjà un signe fort, tant son oeuvre libératrice reste pour nous, Martiniquais, bien évidemment très symbolique ?
    Si j’ai accepté de me livrer ainsi, devant vous, à cet exercice plutôt inhabituel de présentation de l’une des composantes de la mosaïque ethnique qui constitue la communauté martiniquaise, c’est parce que je suis absolument convaincu que la compréhension et l’entente ne peuvent venir que d’une meilleure connaissance de l’Autre. Les barrières tombent en effet lorsque l’on se connaît.

    À l’occasion des graves conflits sociaux qui ont récemment sévi aux Antilles, certains n’ont pas hésité à désigner les Békés comme étant les principaux « profiteurs » du système économique, les accusant en particulier de détenir la quasi-totalité de l’économie, et de pérenniser des monopoles ; ceci traduit soit une réelle méconnaissance du tissu économique antillais, soit une volonté affichée de trouver de bien commodes boucs émissaires aux problèmes de société qui se posent à nous tous. Il semble donc nécessaire, à l’occasion de cette tribune que vous m’offrez, de tenter de détruire différents mythes ou clichés qui ont vraisemblablement permis de créer ce que l’on pourrait qualifier d’immense malentendu, qui a contribué à alimenter un lourd ressentiment à l’égard des Békés, cette composante de la population martiniquaise à laquelle j’appartiens.

    À la Martinique, comme vous le savez, on appelle « Békés » les descendants des colons
    européens implantés dans l’île depuis plusieurs générations, certaines familles s’étant établies dès le début du XVII° siècle. D’une façon générale, ces colons étaient issus de toutes les couches de la population française, puisqu’on y trouvait aussi bien des cadets de famille, que des aventuriers ou même des « engagés » ou « 36 mois », recrutés en Europe pour défricher et mettre en valeur les îles. La plupart des colons anoblis l’ont été sur place, au XVIII° siècle, pour services rendus au royaume.

    Du milieu du XVII° siècle jusqu’en 1848, les Antilles ont utilisé une population esclave déracinée d’Afrique. Ce schéma de développement économique était alors généralisé à l’ensemble des colonies européennes de la zone Amérique-Caraïbes. Principaux acteurs économiques de cette période, les colons, ancêtres des Békés actuels, ont de ce fait eu recours à cette main-d’oeuvre asservie pendant près de deux siècles, participant ainsi à ce crime contre l’humanité.

    Au cours des XIX° et XX° siècles les Békés se sont reconvertis dans l’industrie, puis dans le commerce. Au fil des ans, de nombreuses familles de colons ont d’ailleurs quitté les îles pour retourner en France, plusieurs patronymes ayant de ce fait disparu.

    On estime aujourd’hui que les Békés seraient au nombre de 1.500 à 2.000 personnes à la Martinique, mais aucune statistique officielle ou sérieuse n’a cependant été établie.Crises financières et revers de fortune ont toujours marqué la vie des hommes, et les Békés n’ont pas échappé à cette règle.

    De sorte que la plupart des familles békées ne sont pas parvenues à transmettre à travers les ans la propriété des exploitations agricoles, celles-ci ayant été progressivement vendues, ou encore démembrées par les héritages successifs.

    En fait, absolument aucun propriétaire d’aujourd’hui ne détient ses terres des premiers lots de la colonisation ; et très peu d’exploitations sont restées la propriété d’une même lignée familiale plus de 3 générations d’affilée. Or, certaines familles atteignent 10, voire 12 générations de présence à la Martinique.

    Prenons l’exemple d’une exploitation de 200 hectares transmise par différentes successionssur 4 générations, chaque génération comportant 4 enfants :• 1ère génération : 1 seul propriétaire de 200 ha,• 2ième génération : 4 propriétaires de 50 ha chacun,• 3ième génération : 16 propriétaires de 12,5 ha chacun,• 4ième génération : 64 propriétaires de seulement 3,13 ha chacun !

    Généralement, au bout de la 3ième ou de la 4ième génération, les membres de la famille, éparpillés et sans intérêt économique avec l’exploitation agricole, demandent leur sortie de l’indivision et généralement un des indivisaires, membre de la famille, rachète tout ou partie de l’exploitation. Par ailleurs, de vastes propriétés comme la Dillon et le Lareinty ont été progressivement cédées aux collectivités, pour répondre aux besoins pressants de l’urbanisation.

    En fait, le modèle économique de l’habitation sucrière, caféière ou cacaoyère, qui avait existé jusqu’à la première moitié du XIX° siècle, a disparu vers 1850, et la plupart des propriétaires ont été amenés à céder leurs terres, l’introduction de la machine à vapeur et la constitution des usines centrales ayant imposé la formation de vastes domaines fonciers attachés, pour permettre à l’usine d’obtenir une unité économique viable. Mais les crises sucrières successives ont eu raison des grandes habitations ainsi établies, et qui ont toutes été de nouveau démembrées à partir des années 1960.

    Ainsi, entre 1960 et la période actuelle, la grande propriété (celle de 100 ha et plus) est passée de 60% de la SAU (Surface agricole utilisée) à 22% de la SAU ; celle de 10 à 100 ha est passée de 25% à 35 % de la SAU ; enfin, celle de moins de 10 ha est passée de 15% à 43% de la SAU. Ces chiffres indiquent bien une mutation importante et une forte accession à la propriété des terres agricoles.

    La Martinique compte de nos jours 194 exploitations de plus de 20 ha pour une SAU totale d’environ 13.000 ha, soit une superficie moyenne de 68 ha par exploitation, dont 80% de terres réellement cultivables, le reste étant constitué de ravines, de bois, de traces, etc.

    Le prix d’un hectare de terre agricole exploitable est actuellement de 7.500 € ; la valeur d’une propriété de 68 ha, dont 50 ha de terres exploitables, est donc de 375.000 €, soit tout juste celle d’une confortable villa, ou encore celle de 200 m² de bureaux dans une zone commerciale au Lamentin. Ce qui fait qu’un planteur pourra vivre honorablement de sa terre, mais ne deviendra jamais un millionnaire.

    Enfin, pour clore ce chapitre, faut-il rappeler que les plus gros propriétaires fonciers du
    Diamant, des Anses-d’Arlet, de Sainte-Anne, du Morne-Rouge, notamment, et de bien
    d’autres communes de la Martinique, ne sont pas des Békés, bien qu’ils soient Martiniquais ?

    De plus, les plus grandes exploitations agricoles de l’île n’appartiennent pas à des natifs d’ici : il s’agit en particulier des 2.000 hectares du Galion à Trinité, propriété d’une famille métropolitaine descendante d’Émile BOUGENOT, des 1.500 hectares des rhums Saint-Pierre, qui dépendent du groupe métropolitain CAYARD, et des 800 hectares de Trois- Rivières à Sainte-Luce, propriété du groupe réunionnais Quartier Français.
    Concernant maintenant le cliché attribuant une part largement majoritaire de l’économie aux Békés, Lilian THURAM, remarquable footballeur mais visiblement piètre économiste, n’a pas hésité à affirmer que ceux-ci détiendraient pas moins de 90% des entreprises !

    La vérité est à l’évidence bien en-deçà, et la démonstration en est très rapide : en effet, outre le fait que le poids de la fonction publique a considérablement augmenté dans notre pays, il faut se souvenir que des pans entiers -et non des moindres- de l’activité économique antillaise sont passés entre d’autres mains au cours des cinquante dernières années.

    Et les Békés demeurent totalement absents de secteurs importants, voire stratégiques, comme les médias, l’aménagement de la maison, les télécommunications, les assurances, les banques, le traitement des déchets, les cliniques. Même la canne, le sucre et le rhum, ces symboles agroindustriels martiniquais, sont aujourd’hui détenus à 70% par des sociétés métropolitaines et réunionnaises.

    Un autre critère peut permettre d’appréhender le poids des Békés dans l’économie martiniquaise, celui du nombre de salariés dans les entreprises : ainsi, entre le public et le privé, environ 110.000 personnes ont un emploi à la Martinique ; il a été dénombré
    qu’environ 5.000 d’entre elles (soit moins de 5% du total) seraient salariées dans des sociétés détenues par des Békés. À ce propos, il convient d’ailleurs de préciser que le premier employeur privé de la Martinique est le groupe PARFAIT avec 1.200 salariés, tandis que le groupe HAYOT arrive en seconde position et qu’un Réunionnais d’origine se positionne à la 3° place, avec 900 salariés.

    Enfin, dans la grande distribution, secteur ô combien mis en accusation ces dernières
    semaines, seuls 2 hypermarchés sur 8 sont détenus par une famille békée, dont le chiffre
    d’affaires ne représente que 13% (13% !) de parts de marché. Dans la distribution alimentaire de taille moyenne, seuls 15 établissements sur 80 appartiennent à des Békés, soit seulement 19% du total.

    En matière d’emploi, il est intéressant de souligner ici l’attitude du Groupe Bernard HAYOT : à Destreland en Guadeloupe, 15 cadres sur 21 sont des Antillais, cependant qu’à Carrefour Dillon 10 cadres sur 16 sont des Antillais. Ces chiffres, qui parlent d’eux-mêmes, reflètent d’ailleurs la situation de l’encadrement dans la quasi-totalité des groupes békés.

    Quant aux « monopoles » dénoncés avec force par beaucoup, les seuls existant à ma
    connaissance seraient la SARA, la Poste, la CMA-CGM, sociétés ne relevant pas des Békés. Même si le poids économique des entreprises appartenant à des Békés reste encore substantiel au regard de la faible importance numérique de ces derniers, il est flagrant que ce poids n’a cessé de s’amenuiser au fil du temps, pour représenter aujourd’hui moins de 10% du PIB des Antilles.

    Cela traduit d’ailleurs le dynamisme économique des autres composantes de la population (Noirs, Indiens, Métis, Métros, Chinois, Syro-libanais, etc), qui, de leur côté, n’ont cessé de monter en puissance depuis un demi-siècle.

    En définitive, l’économie martiniquaise appartient à ceux qui travaillent et qui investissent. Ce qui donne bien évidemment tort à Lilian THURAM, qui ne s’est même pas rendu compte que, d’une part, il offensait toute la population non-békée en lui attribuant seulement 10% de l’économie, et que, d’autre part, il condamnait au désespoir tout jeune Martiniquais souhaitant créer son entreprise.

    Les Békés constituent de nos jours un groupe social antillais extrêmement hétérogène, puisqu‘ils se retrouvent dans toutes les catégories socio-professionnelles : ils sont médecins, avocats, chirurgiens, experts-comptables, chefs d’entreprises, cadres, agriculteurs, notaires, architectes, professeurs et instituteurs, marins-pêcheurs, industriels, commerçants.

    Et contrairement aux idées reçues, la vérité est que certains Békés sont aujourd’hui Smicards ou Rmistes. Leurs situations financières respectives reflètent d’ailleurs bien cette grande diversité.

    Comme toute minorité existant au sein d’un ensemble plus important, les Békés ont eu tendance à vivre repliés sur eux-mêmes, au point qu’ils aient été accusés « d’endogamie » et de racisme. Si l’on ne peut nier totalement ces tendances héritées de la période esclavagiste – le racisme étant la seule justification du maintien en captivité des esclaves-, on doit cependant reconnaître une rapide évolution de ce groupe vers une ouverture réelle et visible, en particulier au cours des 50 dernières années.

    C’est pourquoi je voudrais tenter de vous transmettre ici la véritable détresse vécue par les familles békées tout au long de ces dernières semaines de conflits, et qui est encore loin d’être apaisée : en effet, comment décrire autrement leur ressenti face aux attaques violentes et répétées, souvent à caractère racial, dont elles ont été l’objet, et devant les accusations honteuses dont elles restent la cible privilégiée, y compris de la part des plus hautes instances de l’Etat ?

    Comment auraient-elles pu vivre autrement que dans la douleur et l’affliction, l’extrême solitude et l’abandon ressentis par elles devant le fait que très peu de bonnes consciences se sont manifestées pour dénoncer les agressions racistes qu’elles ont subies et qu’elles subissent toujours, notamment de la part de certains médias ?

    Mais j’aurais beau égrener des chiffres et procéder à toutes sortes de démonstrations, les
    malaises suscités autour des Békés relèveraient apparemment du ressenti, de l’intuitif, pratiquement de l’atavisme, et non pas de la vérité ou de la logique.

    C’est la raison pour laquelle la société békée oeuvre de façon déterminée à une clarification des choses, et procède à une démarche de rencontre et de rassemblement.

    Ainsi, dès 1998, année du Centcinquantenaire de l’abolition de l’esclavage, plus de 400 Békés avaient pris l’initiative de signer et de publier un texte intitulé “Nous nous souvenons”, qui prônait de déclarer l’esclavage comme étant un crime contre l’humanité ; nous étions trois ans avant la loi Taubira.

    De même, en 2005, une délégation significative et représentative de Békés s’était rendue pour la première fois à Fort-de-France, en accord avec le député-maire Serge LETCHIMY, afin d’y commémorer publiquement le 22-Mai, ce jour où l’esclave s’est libéré.

    Dans le cadre de cette démarche, je mets sans cesse en garde la composante békée contre la tentation qu’il y aurait à vouloir balayer d’un revers de main les souffrances des descendants d’esclaves : celles-ci sont profondes et réelles, le temps ne les ayant pas encore effacées, loin de là. Et même si les Békés d’aujourd’hui ne peuvent être tenus pour responsables des crimes de leurs ancêtres, il n’en reste pas moins qu’ils en sont la représentation vivante.

    Au lieu de chercher à démontrer que "tout ça" est ancien, que les Africains ont également
    participé à ce crime, qu’il faut savoir tourner la page et que l’esclavage perdure toujours de par le monde, je les invite à tenter de comprendre l’Autre, cet Autre qui est notre voisin de tous les jours à la Martinique, et avec qui nous devons vivre ensemble, en acceptant ses souffrances.

    L’association “Tous Créoles !” à laquelle j’ai le très grand honneur de contribuer, participe
    totalement à cette démarche, et se donne pour ambition de contribuer à l’édification d’une communauté martiniquaise apaisée et affranchie de tout sectarisme, et d’oeuvrer afin de permettre aux composantes de cette communauté d’apprendre à mieux se connaître et à se respecter, ceci dans leurs différentes singularités.

    Et pour m’encourager à forcer le pas dans cette voie, je garde en mémoire ce message d’Aimé CÉSAIRE à mon intention, qui me disait : “Vous êtes Béké ? Moi, je suis Nègre ! Et alors ? Donnons-nous la main, et marchons dans la même direction.”

    Merci de votre très cordiale attention.

    NDLR .Roger de Jaham, fait circuler ce texte déjà arriver dans les mains de BH ,de Patrick Karam, et de nombreux autres békés. Texte publié dans son site Tous créole et dans le Meetaw de son nègre domestique Gérard Dorwling -Carter.


    Mardi 21 Avril 2009

    Marc FORTUNE


    Lu 51 fois

               


    1. Posté par Yoyotte le 21/04/2009 12:32
    Bonjour mon île,

    Un salut fraternel aux vaillants combattants de "lenaïf",

    Merci. Merci pour cette info particulièrement intéressante. Elle prouve que le béké de JAHAM fait feu de tout bois pour essayer de faire douter les Martiniquais sur la justesse de leur combat, allant jusqu’à tenter de semer le désordre en impliquant Serge LETCHIMY, notre frère de Gwada Lilian THURAM et salir la mémoire de notre Aimé ! JAHAM ! Laissez en paix les morts ! Si ce béké est si honnête qu’il veut bien nous le faire croire, qu’il nous dise :

    – Combien ça coûte un béké !

    – Qu’il nous dévoile d’où provient la fortune colossale des békés !

    – Qu’il avoue que la France a dédommagé ses parents en leur refilant anpil lajan par tête d’esclave alors que nos aïeuls ont continué à trimer comme des forçats sous le joug des colonialistes puisqu’ils n’avaient rien eu en retour alors qu’ils ont été exterminés par dizaine de millions durant des siècles pour que vive la France !

    – Oui, combien ça coûte une tête de béké puisque nous sommes tous kréols et de nos jours une tête d’esclave vaut entre 50 et 60.000 euros !

    – Qu’il reconnaisse que les Antillais sont dominés par une mentalité de plantation des békés depuis toujours !

    – Qu’il nous donne notre dû et arrête de nous faire prendre des vessies pour des lanternes !

    Alors si de JAHAM a des remords qui l’empêchent de dormir :

    – Qu’il demande à Patrick KARAM si Lucien Fulbert YOYOTTE, le nègre né au Saint-Esprit il y a 61 ans, est un "détail" comme le KARAM me l’a fait savoir et que je dénonce à travers le lien Internet ci-dessus !

    Et puis, s’il veut en savoir plus sur l’assassinat administratif dont je suis victime depuis 14 longues années par une bande de criminels de la République, qu’il aille se rincer l’oeil ici : http://www.yoyotte-armee.com/assassin.htm

    Enfin, et s’il a ses entrées à l’Elysée sans montrer sa carte d’identité comme ses frères, et s’il veut faire amende honorable et tenter de se rendre utile en faisant une bonne action, qu’il me donne un coup de main en disant à Nicolas de jeter un coup d’oeil sur l’affaire YOYOTTE dans l’armée pour que SARKO nettoie les écuries d’Augias puisqu’il avait pris un engagement personnel avec moi comme je le prouve à travers ce lien : http://www.yoyotte-armee.com/nicolas.htm

    Après nous pourrons causer grave de JAHAM !
    http://www.yoyotte-armee.com/detail.htm


    2. Posté par profane le 21/04/2009 14:16
    Du producteur au consommateur…..ainsi MR DE JAHAM , fin perspicace a su déceler d’où vennaient et qui etaient exactement à lorigine de la zizanie actuelle….
    Bravo MR DE JAHAM…..gageons qu’ainsi en allant directement "en loge" vous évitez assurément les intermédiaires inutiles et inopérants d’habitude réservés aux "profanes"…..
    La ripoublique est une pute , la gueuse se prend par tous les orifices……en 1789 les loges ont activement contribuées à la révolution pour nous libérer de la servitudes du Roi et celles de l église….mais assurément pas pour notre bonheur , notre émancipation……mais bien pour nous imposer "les règles inversées" et dégradantes…..dont les stigmates et les traces se décèlent partout aux alentours.

    21 avril 2009 à 14 h 24 min
  • SAS Répondre

    a KAMARAD….

    à tout prendre , je préfère de loin une dictature de la majorité…..qu’une hégémonie aribraire et racaillesque d’une minorité fut elle de gauche ou comme actuellement de droite…

    …..sans ordre ni rigueur: chaos…..sans règles communes et stricte ;chaos…..sans histoire et frontière :chaos….

    "Il n’est pire stupidité que la loi sans la force…..à quoi me sert uil d’avoir raison ,si celui qui à tord me tue…."

    j’ai déjà choisi ami…..ni frère ni camarade…

    sas

    20 avril 2009 à 12 h 40 min
  • Kamarad Répondre

    SAS, vous confondez démocratie et dictature de la majorité.

    Vous avez juste un peu d’avance, car notre prétendue démocratie flirte de plus en plus souvent avec la dictature.

    Je suppose que vous devez fréquenter essentiellement des gens qui pensent à peu près comme vous. Elargissez votre cercle de connaissances et vous découvrirez avec stupeur que vos opinions sont loin d’être majoritaires.

    Autrement dit, en tenant de tels propos, vous sciez la branche qui vous soutient.

    19 avril 2009 à 21 h 07 min
  • sas Répondre

    Que ce soit en Corse ou en Martinique……que ce soit des indépendantistes ou des francs maçons….il est inacceptable qu une minorité vilolente fasse chier la majorité…..que cette minorité mine volontairement et casse en opermanence le travail et l effort du plus grand nombre….

    L loi de la majorité eyt le jeu démocrate en FRANCE est largement méprisé et ignoré….en continuant ainsi , et ignorant volontairement le plus grand nombre…..on installe des sources permanente de conflits à tous les étages et nous sommes pas loin de la barbarie et du chaos….

    Il faut remettre la peine de mort….et le tueur pris en flagrant délit…qui corse, qui musulman,qui du betar…..le génocideur de vieux ou d enfant….

    Il faut le surfacer…

    j’ai dit

    sas

    nb colona faisait parti d une bande préconisant la force et la violence…qu il soit l objet du même arbitraire et des mêmes methodes ne me choque pas.

    18 avril 2009 à 12 h 56 min
  • IOSA Répondre

    Valandre78@…..

    Merci pour votre réponse….Donc je corrige mon post et ma question à votre intention.

    Ne serait ce pas là le délit de "Sale gueule "  parce que Corse séparatiste avant d’être coupable ?

    Cordialement.

    IOSA

     

    17 avril 2009 à 22 h 48 min
  • Kamarad Répondre

    Monsieur Valandré,

    Imaginons un instant que vous soyez un militant engagé et en vue dans un mouvement parfaitement légal, qui soutient une cause quelconque, mais qui n’a pas l’heur de plaire au pouvoir en place.

    Supposons que ce pouvoir en place ait de bonnes raisons de penser que vous avez commis des actes répréhensibles et veuille vous placer en garde à vue, ce qui est parfaitement légitime.

    Que penseriez-vous de ce pouvoir si, alors que vous avez pignon sur rue et qu’il serait tout à fait possible de vous interpeller dans des conditions normales, votre porte d’entrée volait en éclat à sept heures sous une charge d’explosifs, si un commando d’une dizaine de policiers cagoulés s’engouffrait ensuite dans votre chambre à coucher pour vous plaquer au sol sans aucun ménagement, sans oublier de fracasser votre mobilier et d’insulter copieusement vos femme et enfants complètement tétanisés ? En vous laissant bien entendu le soin de réparer les dégâts sans la moindre indemnité ou mot d’excuse.

    Dans le but de briser toute résistance, voilà, entre bien d’autres civilités du même acabit, ce qui arrive de plus en plus fréquemment à une multitude de militants nationalistes, aussi je ne crois pas que le terme "répression" soit usurpé.

    (Mon adresse IP vous indiquera de quelle région je poste et, si vous vous en donnez la peine, vous aurez d’ailleurs tout le loisir de vérifier que je ne n’invente rien)

    17 avril 2009 à 20 h 57 min
  • Jaures Répondre

    La justice selon Valandré: être une "oie blanche" ou prendre perpète.

    17 avril 2009 à 15 h 13 min
  • valandre78 Répondre

    Cher Iosa,

    pour votre information, je n’ai rien, mais absolument rien contre la Corse et ses habitants, au contraire ; et j’ai gardé un fort bon souvenir de mes vacances sur l’Ile de Beauté il y a cinq ans de cela. Ce sont les séparatistes (ou nationalistes, comme vous préfèrez), que je n’apprécie guère, ce qui n’est tout de même pas la même chose !

    Bon week-end,

    Cordialement,

    Frédéric Valandré.

     

    17 avril 2009 à 15 h 09 min
  • sas Répondre

    A iosa….valandre a malheureusement raison….les" gentils profanes" doivent obligatoirement utiliser les mêmes procédés que les" méchants initiés" pour les tennir hors jeu arbitrairement….et cela même si ce ne sont pas nos convictions profondes….c’est la seule mesure valable pour retarder la chute collective inévitable….

    Car partout en france, ils utilisent leurs réseaux , leurs serments entre frères et les règles des obédiences afin de nous alliener….de nous piller….nous dépouiller et nous cocufier sous les orripaux de lois tridimensionnelles…..et au final nous "enfiler"

    …..en droit il y a un principe inaliénable : l ordre synalagmatique des choses….dès lors que les choses ne s’appliquent pas pour toi….tu n’es plus tennu de les respecter pour les autres…

    simple hein…

    sas

    17 avril 2009 à 15 h 06 min
  • IOSA Répondre

    M.Valandré…..

    Votre intervention vient gaté votre article, ce qui est fort dommage de conclure malgré tout, que le verdict touchant Colonna, même entaché de lacunes, serait tout de même approprié du fait qu’il n’ était pas une oie blanche……..

    Ne serait ce pas là le délit de "Sale gueule "  parce que Corse avant d’être coupable ?

    17 avril 2009 à 1 h 26 min
  • valandre78 Répondre

    Bonjour à tous et à toutes,

    comme je le disais au début de mon article : oui, les débats du procès Colonna n’ont pas été d’une extrême rigueur. Mais le président du tribunal, s’il a commis des erreurs, a quand même le dos large ! Il serait bon de ne pas oublier le comportement inadmissible des avocats d’Yvan Colonna, qui ont crié au coup monté (ah la bonne vielle théorie du complot ! Air connu ) et copieusement insulté le président. S’il subsiste des zones d’ombre concernant le rôle exact de Colonna dans le drame, il m’est impossible de voir en lui une oie blanche. J’ajoute que la campagne menée en sa faveur démontre, une fois encore, que les séparatistes de l’Ile de Beauté se moquent des lois de la République comme de leur premier brocciu (fromage corse). Souvenons-nous que, déjà en juillet 2003, au moment de l’arrestation de Colonna, M. Talamoni parlait d’ "agression contre la communauté corse" ! Mais bien sûr…

    Pour en revenir à mon livre, celui-ci est un examen sévère de la justice médiatique à la française, mais en aucun cas un plaidoyer inconditionnel pour l’institution judiciaire. Par exemple, je me montre critique concernant le déroulement du procès Richard Roman/ Didier Gentil, et l’attitude de l’administration judiciaire dans l’affaire des disparues de l’Yonne. Mais entre la critique légitime de la justice française et de ses auxiliaires (police, gendarmerie) et l’agression médiatique contre ces piliers de notre société, il y a tout de même une marge !

    Bonne fin de journée,

    Bien cordialement,

    Frédéric Valandré.

    16 avril 2009 à 15 h 01 min
  • SAS Répondre

    L origine essentielle de la pourriture de cette administration est le mode et la nature de la promotion….

    SAS EST CONVAINCU QU IL Y A D EXCELLENTS JUGES…..mais par définition et tout comme en politique ou dans les grandes entrprises detat ou autre….c’est toujours l objet d un retout d ascenceur…..d’ancièneté ou d’appartenance en loge ou autre secte maudite et impuberte….

    ;……donc le bon, le bosseur, la profane, le besogneux , le droit, l honnete , l incorruptible s’auto-élimine directement et sans appel…..

    ca c’est une carractéristique du modèle déviant français….qui s éssouffle et est en fin de course…

    sas

    14 avril 2009 à 16 h 07 min
  • Jaures Répondre

    En clair, après un procès similaire, aucun juris populaire n’aurait condamné Colonna.

    C’est pouquoi cette juridiction, créée sous prétexte de juger des terroristes sans risques pour les jurés, est complètement dévoyée et ne sert qu’aux intérèts des politiciens au pouvoir: Colona aurait-il pu être acquité, même au bénéfice du doute, alors que Sarkozy avait décrété qu’il était l’assassin du préfet ?

    14 avril 2009 à 9 h 54 min
  • Kamarad Répondre

    Un faisceau de présomption n’est pas une preuve, or ce faisceau n’est pas apparu aussi évident que la partie civile veut bien le dire.

    D’autre part, pourquoi avoir refusé cette reconstitution qui s’avérait nécessaire pour vérifier certains faits ?

    Pourquoi certains témoins ont-ils été méprisés ou traités avec désinvolture ? Par exemple, pourquoi n’avoir pas confronté Yvan Colonna à cette femme qui a croisé le regard du tireur juste après le meutre et affirme aujourd’hui encore qu’elle le reconnaîtrait avec certitude ?

    Pour résumer, la Cour a donné l’impression d’avoir observé au microscope tous les éléments à charge, tandis qu’elle minorait tous ceux qui étaient à décharge.

    Enfin, n’oublions pas que le gouvernement en place affiche régulièrement sa volonté de contrôler la Justice et que la France a souvent été désavouée par la Cour de Justice européenne.

    13 avril 2009 à 23 h 09 min
  • MdM Répondre

    Entièrement d’accord avec SAS et Guillermo ci-dessus.   Pour le moment on n’en est qu’a la phase N°1 : celle où toute décision est contestée même si elle est totalement fondée.

    On va pas tarder à passer à la phase suivante : celle des juges agressés.   Et quel que soit le motif de l’agression, elle aura le soutient populaire.

    En fait la très contestable Rachida Dati avait au moins raison sur un point.  Elle disait aux juges à peu près ceci : "Vous n’avez décidément aucune idée à quel point vous etes haîs dans l’opinion publique".

    Bref a force de laxisme, on finit par trouver.  Les juges vont finir par payer une addition bien plus lourde que les profs ne la payent aujourd’hui.  Et contrairement aux profs, il y aura approbation du public.

    Bravo l’ENM qui a encore le culot de revendiquer le statut de Grande Ecole.  Ce pays marche vraiment sur la tête.

     

    12 avril 2009 à 10 h 12 min
  • Guillermo Répondre

    Il est certain qu’il y a bien des professionnels de la contestation, généralement appartenant à l’extrème gauche.

    Pour autant le vrai problème est que la Justice serait bien plus respectée si les juges étaient eux-mêmes respectables.  Quand un juge insulte un témoin de bonne foi (l’ex-policier Vinolas) comme ça s’est fait au procès Colonna,  c’est le meme topo que pour l’affaire Omard (où le président à insulté l’accusé en rappelant les pratiques rituelles des muslims pour tuer les moutons, alors que les preuves de culpabilité étaient conséquentes),  toutes les contestations sont ensuite ouvertes.

    Par ailleurs les bourdes répétées des juges non sanctionnées, les dénis de justice dans les affaires courantes pour faire passer l’idéologie extrèmiste de l’ENM; tout celà  finit achève de torpiller l’institution.

    12 avril 2009 à 1 h 25 min
  • SAS Répondre

    la machine judiciaire française c’est tellement discrédité toute seul…..que tout est possible aujourd hui avec elle….

    Quie ce soit l’affaire Outreau avec ses non-conséquences…..aux dossiers gâchés de Grégory….ou l’affaire patrick HENRI….ce fortin devenu fou et ne roulant en priorité que pour lui….ET DONT ON SAIT QUE NOMBRE DE MAGISTRATS ET AVOCATS ET GREFFIERS ont prêtés sur l honneur  2 serments totalement incompatibles entre eux…..celui sur la bible dit républicain de servir l’ensemble des concitoyens et justiciables de ce pays , avec honneur, probité et indépendance…… et l autre MACONNIQUE sur la constitution d ANDERSON…..déclarant éviter à  tout prix les tribunaux profane, vantant l obligation de l’entraide "à un frère" en détresse….surtout si l’adversaire est un "profane" et quoi qu il ait fait…..

    Alors tout est posible…..moi personnellement je ne connaissais ni n’ai eu a connaitre du dossier d’alfred dreyfus…..je ne saurais dire si il etait effectivement "accuse a tord"….pas plus que si il a été réabilité " abusivement car coupable"…….pas plus que je sois sure de la culpabilité du berger de CARGES…..le sieur colona est un terroriste….un terroriste corse mais un terroriste tout de même….les corses assassinent leurs victimes sans surcillier….mais personnellement je ne l’ai pas vu tirer….et n’ai pas eu accès à ce dossier tortueux et hautement "bordélique " depuis le début….

    Les équipes d’investigations doivent être neutres, professionnelles et compétentes….le travail doit être total et indépendant….et toute la châine sécuritaire et judiciaire exemplaire….pour avoir des certitudes…

    Est ce le cas aujourd hui en france et dans nos départements….

    LA REPONSE EST NON TROIS FOIS NON….a semer de la merde , on ne récolte que de la merde…

    sas a dit….

    11 avril 2009 à 21 h 01 min

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