La Chine est communiste et criminelle

La Chine est communiste et criminelle

Les discours tenus sur la Chine dans les grands médias français sont très édulcorés et teintés par la haine et le mépris sans cesse déversés sur Donald Trump.
Il importe de remettre la réalité à sa place.
La Chine est toujours un pays communiste, et toujours un pays sous régime totalitaire. Ses dirigeants ont tiré les leçons de la chute de l’Union soviétique. Ils ont vu que Gorbatchev avait procédé à des semblants d’ouverture démocratique sans procéder à des ouvertures économiques. Ils ont décidé de procéder autrement. Ils n’ont procédé à aucune ouverture démocratique, et ils ont fait semblant de procéder à des ouvertures économiques.
Cela avait, en fait, commencé avec Deng Xiaoping en 1979. Des Chinois avaient imaginé que les semblants d’ouverture économique enclenchés conduiraient à davantage de liberté : ils ont subi une répression sanglante lors du soulèvement de la place Tianamen en avril-mai-juin 1989.
Les Occidentaux ont voulu regarder ce qui s’est passé en 1989 comme un simple incident de parcours et ont fini en 2001 par accéder à la demande d’accession de la Chine à l’Organisation Mondiale du Commerce et, à partir de ce moment, ce qui avait été embryonnaire jusque-là s’est accéléré : la Chine a offert aux entreprises occidentales venant fabriquer en Chine une main-d’œuvre bon marché qui ne fait jamais grève, des prix de fabrication très bas, et des profits très élevés.
La contrepartie exigée des entreprises occidentales était qu’elles cèdent leur propriété intellectuelle à la Chine et, si la Chine n’a pas recouru à la contrefaçon pour les produits d’entreprises très puissantes telles qu’Apple, elle l’a fait pour des entreprises moins puissantes et les a éliminées des marchés occidentaux en inondant ceux-ci de produits identiques aux produits qu’elles fabriquaient, mais bien moins chers. Elle n’a pas hésité, pour éliminer des entreprises, à vendre à perte au sein du monde occidental dans certains secteurs, et elle a fait baisser artificiellement le cours de sa monnaie pour accélérer le processus.
Elle ne s’est pas intégrée au capitalisme mondial. Elle a utilisé le capitalisme mondial de manière prédatrice. Tout en permettant des surprofits à des entreprises occidentales, elle a cherché à les placer en dépendance. En recourant à la contrefaçon et en agissant pour éliminer des entreprises occidentales, elle a agi pour que les pays occidentaux soient en dépendance totale dans des secteurs cruciaux de leurs économies. Les cessions forcées de propriété intellectuelle ne lui suffisant pas, elle a recouru à l’espionnage pour capter davantage de propriété intellectuelle occidentale encore.
Elle a, en parallèle, largement fermé son marché intérieur aux importations de produits occidentaux et accumulé les excédents commerciaux, ce qui lui a permis de constituer des réserves de dollars qu’elle utilise pour acheter des actions d’entreprises occidentales, des ports et des aéroports, avec pour but la sujétion graduelle du monde occidental.
Elle a, en parallèle aussi, constitué une armée de plus en plus puissante, et mis en place des allégeances : la Corée du Nord est un satellite de la Chine, l’Iran des mollahs a passé un accord stratégique et militaire avec la Chine, la Russie est sous dépendance chinoise croissante.
La pandémie de Covid-19, née à Wuhan, a été utilisée par la Chine comme une attaque biologique contre le monde occidental et la vulnérabilité de celui-ci est devenue très visible.
La Chine vise la place de première puissance économique, militaire et géopolitique mondiale en 2049 et, si elle atteignait son but, ce serait une première puissance mondiale totalitaire.
En Chine, la liberté de parole n’existe pas et la population est sous surveillance constante. Le moindre écart est sévèrement puni. Les dissidents disparaissent dans des camps d’internement. La liberté d’entreprendre n’existe pas non plus : toute entreprise est placée sous la supervision et les directives du parti.
Les gouvernements occidentaux auraient dû réagir depuis longtemps à la menace chinoise qui se concrétise davantage chaque jour. La réaction de Donald ­Trump est salubre et indispensable et doit être soutenue. L’attitude de l’Union européenne est loin d’être aussi ferme, et c’est inquiétant.

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