François Ecalle : un haut fonctionnaire courageux
Afin d’étayer mes articles économiques et de fournir les chiffres les plus exacts possible, j’ai recours principalement aux informations fournies par l’IFRAP, mais également au site FIPECO créé en 2016 par François Ecalle qui connaît parfaitement les coulisses des finances publiques, étant passé par Bercy et par la Cour des comptes.
Il a été l’un des premiers à interpeller – souvent en prêchant dans le désert – nos responsables politiques sur les dérives affolantes de nos finances.
J’ai pu apprécier son honnêteté et son courage quand il a dénoncé les dérives de l’administration, jusque dans ces plus hautes sphères.
Cette administration – c’est le moins que l’on puisse dire ! – ne s’est pas suffisamment mobilisée pour se réformer.
La règle dans l’administration étant surtout de se « serrer les coudes » afin de cacher les manquements, François Ecalle a d’autant plus de mérite qu’il en a fait partie et n’a pas hésité, même auprès de sa hiérarchie, à en dénoncer les dysfonctionnements.
Pourquoi en faire soudainement l’éloge ? D’abord, parce que très peu de fonctionnaires, en activité ou en retraite, ont osé s’exprimer avec cette franchise. Mais également parce qu’il a donné un entretien dans la dernière édition du « Point » – et je me suis aperçu que je n’étais pas seul à l’apprécier.
À cette occasion, il a annoncé la parution de son livre « Mécomptes publics » (Odile Jacob) dont certains extraits montrent sa clairvoyance. Ce livre dénonce une certaine frange du fonctionnarisme à la française – même s’il ne s’agit pas de la majorité des agents publics, comme le prouve sa propre personne.
Par l’intermédiaire des « 4 Vérités », je voulais à mon tour lui rendre hommage pour le travail accompli, en espérant que la lecture de son livre fera découvrir à un maximum de nos concitoyens la situation inquiétante de notre pays.
Je tiens à signaler que je n’ai aucun intérêt financier à le soutenir, mon seul but étant de faire connaître le travail impressionnant que M. Ecalle fait gratuitement sur son site FIPECO que chacun d’entre vous pourra découvrir sur internet.
Oui, merci M. Ecalle !
Comments (6)
Les ” raisons ” sont nombreuses à la disparition du secteur des machines outils et plus généralement de l’ Industrie
En voici déjà cinq : ….
1 / Selon la doctrine économique Giscard ( dit d’ Estaing ) la richesse de la France DEVAIT se faire dans et par les ” SERVICES ” … principalement financiers ( il y eu même une ” grand dirigeant ” du secteur industriel qui osa déclarer que la France serait UNE GRANDE NATION INDUSTRIELLE SANS … USINES … son consortium disparut rapidement des radars industriels )
2 / Les Industriels, les ingénieurs, les O.S. ( ouvriers dits spécialisés ! )ne sûrent pas prendre le ” moment ” informatique et j’ ai connu des O.S. qui refusaient, jusqu’ à cela une quinizaine d’ années, de changer de machine outil et qui dépendaient entièrement du… régleur … d’ où une BAISSE de LA PRODUCTIVITÉ COLOSSALE ( par rapport à la concurrence )
3 / Savoir aussi que les subventions que l’ Etat accordait aux entreprises allaient pour une grande part à soutenir LES EMPLOIS NON QUALIFIÉS ce qui entraîna un …. AFFLUX MASSIF d’ IMMIGRÉS SANS NATURELLEMENT AUCUNES QUALIFICATIONS ( le Rassemblement familial achevant ce déferlement )
4 / La montée en puissance des Pays d’ Extrême Orient ( d’ abord le Japon, puis la Corée du Sud et Taïwan enfin la Chine et maintenant l’ Inde et l’ Indonésie )
5 / Enfin l’ EFFONDREMENT des COMPÉTENCES ( en cause l’ E.N. ) et l’ ENVIE de TRAVAILLER remplacé par le goût des loisirs
Vous avez une curieuse façon d’analyser les “raisons” de la disparition de la m:achine outil française et ce n’est donc pas sur ces bases que nous pourrions espérer (on peut rêver, ça ne mange pas de pain) son retour.
a) je connais particulièrement le secteur et pas seulement celui de la machine a métaux en général car j’ai travaillé longtemps dans sa commercialisation – (sans débouché de ventes pour un produit, vous pouvez fermer la boite de suite : ça c’est pour la gestion). Et si vos prix s’envolent : pas de vente, donc faillite garantie.
b) dans les années 80 et plus Giscard n’a pas préconisé de se tourner vers le seul “service”, il avait même lancé un “plan machines outils) foireux d’ailleurs car concocté par n’importe qui sauf des gens du domaine. Et cela a ..foiré.
c) vous dites avoir de la famille dans le domaine, aussi je vous pose la question : où avez vous vu que les ouvriers qualifiés sur la machines à commandes manuelles était tributaires d’un supposé “règleur” ? Un tourneur , un fraiseur, un rectifieur connaissent tous les manoeuvres pour éfféctuer un travail sur leur machine. Vos “famlilliers” n’ont pas du beaucoup topurner les manivelles.
d) lorsque sont apparues les machines a commande numériques il y a eu des tatonnement un peu partout en europe du fait notamment de la multiplicité de systèmes plus ou moins valables, avant que ne sorte quelque chose qui a pris le pas. Il est par contre exact que certains O.Q . de l’époque ont été un peu perdu car il ne sagissait plus de tourner leurs manivelles mais d’entrer sur des clavier des opérations de passes multiples , laissant la machine, ensuite, exécuter le process. Pour tenter d’éviter cette déconnection Télémécanique avait même produit un systeme en quelque sorte adaptatif consistant, sur une machine à fonctionnement numérique, a garder les commandes manuelles avec lesquelles l’ouvrier actionnait comme il en avait l’habitube pour la premiere piece qu’il pouvait d’ailleurs vérifier afin que chaque partie d’opération soit enregistrée dans le “cerveau” de la commande numérique. Après quoi, il n’avait plus qu’a alimenter la bécane en pieces brutes et sortir les pieces usinées automatiquement et beaucoup plus rapidement. Mais…le prix ! si c’est trop, cest foutu. Et c’est ce quj est arrivé. Je ne parle pas des machines entièrement automatisées, c’est autre chose.
d) vous n’avez pas compris que, dans la machine comme dans tous les produits élaborés, il y a une limite de prix et cette limite a été lartgement dépassée en France, rendant les productions presqu’invendables…sauf a les faire poursuivre ailleurs (comme Cazeneuve, par exemple, qui, pour quelques années a été poursuivi en production espagnoles, avec – parait il – le ,même respect des normes Salmon et Schlessinger,( mais je n’en suis pas sur).
Une boite dans laquelle je travaillais a l’époque fournissait le matriel pour Lytcées techniques depuis des années, sur appel d’offres (mais avec une bonne cote d’amour justifiée des techniciens) A l’occasion d’un nouvel appel d’offre le fabrican présente des prix majorés de 30% par rapport à l’année précédente, sans réelle justification, mais arguant de ses “couts de reviens” explosifs. La commande a été passée a un fournisseur italien d’une qualité inférieure. Tout le monde ne peut pas s’offrir du caviar…
Dans un aujtre domaine : la machine a bois, la France avait la marque la plus répmutée d’Europe GUILLIET A AUXERRE et les vendeurs n’avaient pas trop d’efforts a faire vu la réputation…… jusqu’au moment ou ils sont partis en vrille et j’ai assisté, médusé, a la réponse du commercial au client qui voulait changer un chariot a grumes sur sa machine et se voyait proposer un, prix dingue: “mais Monsieur c’est du Guilliet”. L’autre a cru qu’on le prenais pour un con – et c’était un peu le cas- Il a laissé l’affaire en plan et a acheté une autre machine, neuve, complète, ailleurs. Depuis ce temps déjà ancien et malgré quelques tentatives de reprises, la boite est out.
Si vous voulez une montre suisse de collection, il n’y a pas de prix, même si la devise explose: c’est un autre marché.
Toutes les spéculation sur la réindustrialisation c’est du vent, tant que l’on n’a pas tout remis à plat dans la constitution des couts et en France c’est mal baré : la moindre production de n,’importe quoi doit prendre en charge tous les couts sociaux et le parasitisme. Ne parlons pas de la disparition des opérateurs qualifiés.
Je vous engage a rechercher sur le WEB l’audition en commission du D.G. de Michelin face à un abruti du PC qui n’a probablement jamais bossé de sa vie, n’entendait ne rien vouloir savoir et ne cessait de l’emmerder, alors que l’autre, contraint de fermer deux nouvelles unités face a la concurence, lui expliquait que la boite (réputée très sociale façon capitalisme a l’ancienne) ne restait en France qu’en extirpant en quelques sortes des “royalties” de ses nombreuses filiales étrangères. N.B. La capitalisation de Michelin est aujourd’hui majoritairement détenue par des fonds étrangers qui, si , vous les emmerdez de trop, feront pression pour faire dégager le siège, la RD, etc.. de France. Voici pourquoi…votre fille est muette (relisez vos classiques)
Les choses sont ce qu’elles sont et pas ce que l’on voudrait qu’elles soient. C’est tout.
A publier svp, ne serait ce que pmour remettre à certains les yeux en face des trous.
Il n’ en demeure pas moins que le secteur de l’ Industrie Mécanique ( pas seulement celui de la Machine Outil ) est à la peine en France mais qu’ il continue à figurer encore et en assez bonne place en … Suisse ( pays le plus ” industrialisé ” par rapport au P.I.B. en Europe ) … et où les coûts de production sont pour le moins aussi élévés qu’ en France !
C’ était , il y a de cela une cinquantaine d’ années, un ” secteur ” d’ EXCELLENCE dynamisé par des entreprises assez souvent de taille moyenne qui surfaient alors sur la vague optimiste de la ” Reconstruction ” ( c. à d. de la réindustrialisation et de la modernisation du Pays ) après la Seconde Guerre Mondiale et qui n’ a pas su se renouveler … à temps , ce qui a, lors de la Mondialisation galopante, amené inexorablement sa disparition
Il y avait eu cependant un avertissement : celui de la DISPARITION BRUTALE pour ne pas dire SUBITE par manque de ” reconversion technique ” des Ateliers de Vierzon qui ne survivent plus aujourd’ hui que par son beau …. Musée …. Industriel .
À noter par ailleurs que le Plan Marshall avait habilement , grâce aux ” Atlantistes “, introduit le loup dans la bergerie. Par exemple Caterpilar qui a fait disparaître, du fait de sa supériorité technologique les constructeurs d’ engins de travaux publics français lesquels n’ avaient pas les SOUTIENS FINANCIERS nécessaires à une adaptation technique et à une production de masse ( Caterpilar Europe ” produit ” en … Roumanie )
Je suis dans une Région viticole et la presque totalité des installations dans les cuveries sont soit italiennes ( surtout ) , soit allemandes , soit encore … suisses … justement des pays de petites et moyennes entreprises spécialisées, SÉRIEUSES … souples, à la pointe de la technique et, en même temps, répondant aux besoins et aux exigences de leurs clients. Les entreprises locales qui occupaient ces mêmes créneaux ont quasiment TOUTES disparu années après années ou bien sont devenues des ” DISTRIBUTEURS ” et des ” ateliers d’ entretiens ” de marques … étrangères .
Même le secteur des engins motorisés , … par V.W. , viticoles ( enjambeurs une invention française autrefois exportatrice ) connait un notable ralentissement de production locale et peine à recruter du personnel techniquement hautement qualifié ( ces emplois n’ intéressent plus les ” jeunes ” français ( pas les jeunes suisses ou … autrichiens )
Nous savons que nous avons une forte ” INERTIE ” à … l’ ADAPTATION
IMPORTANT et tout spécialement adressé à Monsieur Goudron qui, si, à 85ans, j’ ai encore bonne mémoire , a dans le passé dirigé une entrprise.
Le Journal ” La Tribune ” nous apprend ( nous apprend … vraiment ? ) ce jour que les FABRICANTS FRANÇAIS du secteur ” Machines et Solutions Industrielles ” ( par exemple la robotique ) , secteur qui a réalisé 21 milliards d’ euros de chiffre d’ affaires en 2024, DONT 57 % à l’ EXPORT , fait face , selon son syndicat Evolis qui réuni 600 fabricants , à une CONCURRENCE ASIATIQUE CROISSANTE tant au niveau des PRIX pratiqués ( dans l’ ensemble à un niveau d’ environ moins 20 % ) qu’ au niveau de la … QUALITÉ qui ne fait qu’ augmenter chez les concurrents
Quelles peuvent être LES solutions économiques et, soyons fous , … politiques à apporter pour éviter un nouveau naufrage industriel ? Le ” PATRIOTISME ” demandé aux industriels français, devenu le fer de lance moral de la pensée macroniste, sera t il suffisant ? … surtout si la Commission Européenne vient y fourrer le nez de ses ” légistes ” et faiseurs de ” normes ”
Par mon père et un de mes frères j’ ai bien connu le secteur de la machine outil un secteur qui a pour ainsi dire complètement disparu du paysage industriel français … la robotique est en train de prendre le même chemin ( en tout cas dans ma circonscription ) ne pouvant pas même faire face à la concurrence suisse et autrichienne ( sans parler de celle déjà plus ancienne allemande et … italienne )
Le secteur de la défunte machine outil française, cela me remémore ma jeunesse. Un exemple parmi tant d’autres : en région parisienne un vaste domaine situé entre la porte de la Chapelle à Paris (aujourd’hui domaine du krack sénégalais) et la basilique Saint Denis – appelé alors “plaine St Denis” – était un des pôles français de la production d’une qualité reconnue même des teutons, avec des marques comme Cazeneuve, Hernault Somua, Huré fabricants de fraiseuses et créateur d’une tête copiée dans le monde entier, toutes parties a l’étranger ou en faillite; ceci pour la seule mécanique, sans parles des machines de chaudronnerie…..et maintenant devenu un élevage de chances pour la France, fouteurs de merde, parasites, etc… Pourquoi ? That is the question. Aussi cessons de rêver à une ypothétique réindustrialisation prônée par des inconscients et autres promoteurs de la mélangitude. Vous l’avez voulue, vous l’ avez eue….
a publier : c’est vérifiable, même par des idiots.
Monsieur François Ecalle, ancien Haut Fonctionnaire des Finances, est effectivement ce qu’ on peut considérer, avec quelques rares autres personnes, par exemple Mr Touati , comme UNE RÉFÉRENCE à la fois LUCIDE, CLAIRE et COURAGEUSE, intervenant dans le Media main-stream sur le sujet ” SAVAMENT COMPLEXIFIÉ ” par l’ incurie et l’ incompétence politique et le ” CORPORATISME ” de la Haute Fonction Publique,, des PROBLÈMES de DYSFONCTIONNEMENTS [ ici un euphémisme ] QUI SE SONT RÉGULIÈREMENT INSTALLÉS PUIS ONT PERDURÉ DANS LE ” FOUTOIR ” INSTITUTIONNEL et LEGISLATIF *** ( Code des Impôts par exemple ) des FINANCES PUBLIQUES, Comme d’ ailleurs dans toutes les autres institutions régaliennes ( Affaires Etrangères, Armée, Police, Justice , Enseignement ( et pas Education ) … )
Tout cela il le fait avec un SÉRIEUX, un ALTRUISME ( puisque ses prises de position ne sont pas majoritairement consensuelles ) et un souci de RESPONSABILITÉ quasiment ” calviniste ” .
Il y ajoute, cerise sur le gâteau, comme une SORTE de LÉGÈRETÉ SOURIANTE mais de PURE FACADE car tout empreinte d’ UNE IRONIE CALME, souvent MOQUEUSE et parfois … MORDANTE , comme s’ il voulait nous dire ceci : …
” Que voulez vous les Français sont et seront toujours ainsi , c’ est à dire , superficiels, jouisseurs et inconséquents et croiront toujours aux vertus du Grand Homme et / ou selon leur positionnement sur le capharnaüm de leurs convictions irraisonnées , du Grand Soir … Ils resteront toujours INCORRIGIBLES ”
Des ” cartésiens ” les Français ? Des moutons qui paniquent au moindre bruit !
Ma conviction c’ est qu’ en chaque chose il faut se connaître soi-même
Ce qui veut dire … ” connaître ses propres limites ”
*** ici, Je partage l’ avis de Donald Trump :
à chaque nouvelle Loi il est nécessaire d’ en supprimer dix !
Ce qui doit revenir à supprimer l’ inefficacité de dix lois par l’ efficavité d’ une seule loi
Bonne Réflexion à tous et à toutes