La démocratie aux États-Unis est malade
Quand cet article paraîtra, les élections présidentielles américaines auront eu lieu, et je dois l’écrire avant que le résultat soit connu. Je vais donc envisager toutes les hypothèses, et dire ce qui devrait en découler.
Première hypothèse : Trump l’emporte très nettement. C’est possible quand bien même les sondages indiquent un résultat serré : les sondeurs, de manière générale, sous-estiment les résultats obtenus par Trump.
Il existe en supplément des données qui pourraient permettre d’aller dans ce sens. Les inscriptions sur les listes électorales montrent depuis des semaines un élan vers Donald Trump, et ceux qui ont voté et qui sont inscrits comme électeurs républicains dans les États pivots ont voté beaucoup plus massivement que les démocrates.
Le résultat, en ce cas, a été proclamé dès le 5 novembre au soir. Des manifestations de gauche auront lieu dans les jours qui suivront, peut-être ont-elles déjà lieu. La gauche américaine n’acceptera pas une victoire nette de Trump si elle survient et fera tout pour l’entraver.
Deuxième hypothèse : Trump semble l’emporter, mais le résultat n’est pas assez net, et des recomptages vont avoir lieu. C’est possible aussi. Une situation très tendue se met en place. Les républicains demandent à contribuer aux recomptages. Les démocrates les accusent de vouloir fausser le résultat. Des manifestations de gauche ont lieu. La gauche américaine déclare qu’il faut arrêter Trump et que les républicains sont des dangers pour la démocratie. On peut s’attendre en ce cas à ce que des bulletins « oubliés » fassent leur apparition, et que le résultat final soit la déclaration que Kamala Harris a gagné. Les républicains protesteront. Ils seront traités de fascistes et menacés. Les forces de police seront mobilisées pour que les républicains se taisent. Les États-Unis passeront sous un fonctionnement de régime autoritaire.
Troisième hypothèse : Kamala Harris est déclarée avoir gagné, sur le fil. Les républicains soupçonnent des fraudes, à juste titre, et demandent des vérifications. Tout sera fait pour qu’ils ne puissent pas vérifier. Ils seront traités de dangers pour la démocratie et de fascistes et ils seront menacés. Les forces de police seront, là aussi, mobilisées pour que les républicains se taisent. Les États-Unis passeront là aussi sous un fonctionnement de régime autoritaire.
Aucune des hypothèses que j’évoque ne prévoit que les élections se sont déroulées de manière claire, limpide et paisible. Toutes les hypothèses prévoient des manifestations de gauche.
La première hypothèse ne prévoit pas une alternance sans accroc, très loin de là. Les deux autres hypothèses prévoient un glissement vers un fonctionnement de type autoritaire.
Ce que cela signifie est que la réalité américaine aujourd’hui est très éloignée de ce qu’on en dit dans les médias français.
La réalité américaine est que la démocratie aux États-Unis est malade. La gauche américaine est devenue une gauche extrême, sans respect pour la démocratie, et pour laquelle la fin justifie les moyens. Elle est aujourd’hui une gauche qui veut détruire les États-Unis tels qu’ils sont et régir le pays de manière autoritaire, sans la moindre alternance au niveau fédéral. Elle tient les appareils d’enseignement et les grands médias. Elle s’est emparée du parti démocrate.
Et ce qui est en jeu est très simple à définir : ou bien les États-Unis resteront un pays démocratique, la république définie par leur Constitution, et ce sera le cas si Donald Trump l’emporte, ou bien ils cesseront d’être un pays démocratique et la république définie par leur Constitution des États-Unis s’estompera, et ce sera le cas si Kamala Harris est installée au pouvoir.
Le choix concerne les États-Unis, mais, vu le statut des États-Unis, première puissance du monde, il concerne aussi le monde entier et tous ceux sur terre qui sont attachés à la liberté. Ce ne sera pas dit en France, mais je dois l’ajouter : la Chine a contribué financièrement à soutenir Kamala Harris. L’Iran a envoyé des tueurs mandatés pour assassiner Donald Trump. Les deux tentatives d’assassinat contre lui n’ont pas été pleinement élucidées. Étrange, non ?
Comments (1)
La démocratie est plus que malade. Elle est rongée dés son début par sa soumission aux confréries sur-influentes, ayant prise solide sur les élus d’un suffrage détourné par les idées fausses des média prisonniers de la finance
Ceux qui donnent les orientations, et contrôlent les politiciens et gouvernants d’apparence, sont en dehors du théâtre représentatif, avec élections, assemblées, présidents.
Les preuves de cette perversion abondent. Sans chercher, rappelons les déclarations du président Eisenhower sur le pouvoir grandissant du complexe militaro-industriel, l’aveu circonstancié de Rockefeller sur la servilité et l’obéissance des média aux injonctions de cacher au public l’entreprise destructrice des nations, des familles, de la morale et de la religion.
Comment serait-il possible et envisageable que les sénateurs et représentants au niveau fédéral adoptent une politique étrangère indépendante, quand ils sont financés, contrôlés, surveillés par un lobby surpuissant.
D’autre part les USA ont tout fait, sauf défendre la liberté et la paix entre les peuples, en 270 ans de guerres. De la guerre provoquée contre l’Espagne, à celle contre la Russie, en passant par l’Irak, la Syrie avec ISIS, la Lybie, la Serbie, entre autres.