La France à l’heure des choix

La France à l’heure des choix

Les élections législatives anticipées provoquées de façon inconséquente par le Président de la République Emmanuel Macron ont récemment installé une Assemblée nationale partagée en trois groupes principaux sans claire majorité et antagonistes, entraînant un quasi-blocage institutionnel.
Malgré tout, après des semaines de tractations et de tergiversations, il a réussi à choisir Michel Barnier comme Premier ministre pour constituer un nouveau gouvernement.
Celui-ci, vieux routier de la politique, est un « européiste » comme celui qui l’a nommé.
Sa tâche ne sera pas facile. En tenant un langage de vérité, il va devoir convaincre les Français, les élus et les médias faiseurs d’opinion de la nécessité d’agir avec rigueur, en mettant un terme au laisser-aller et au laisser-faire qui, prévalant depuis des années, sont à l’origine de l’accumulation des problèmes qui ont conduit le pays au bord du gouffre.
Problèmes qu’aucun citoyen sensé et quelque peu informé ne peut ignorer :
– dette publique faramineuse sans cesse accrue et préjudiciable à l’indépendance nationale ;
– dépenses inconsidérées avec une « subventionnite » aiguë et un assistanat massif déresponsabilisant ;
– portes ouvertes à un déferlement migratoire financièrement ruineux et vecteur d’un islam archaïque et exclusif rétif à toute véritable intégration ;
– développement exaspérant de la criminalité et de la délinquance ramenées à un sentiment d’insécurité ;
– services publics en déshérence dont un système de santé réduit comme peau de chagrin, une Justice d’une permissivité aberrante peu soucieuse des victimes et une Éducation nationale gangrenée d’idéologies ravageuses ;
– manque de soutien à l’agriculture et à l’industrie impactées par des lubies normatives et contraignantes imposées par des écologistes dogmatiques coupés des réalités.
S’y ajoutent une faible réactivité face à une situation insurrectionnelle en Nouvelle-Calédonie mais, à l’inverse, un engagement intempestif et coûteux dans le conflit russo-ukrainien.
Le tout, sous le poids d’une fiscalité confiscatoire et dans une ambiance délétère due au dénigrement et aux atteintes répétées à la liberté d’expression de ceux qui dénoncent la situation constatée.
En tout état de cause, les prétendants à diriger leurs concitoyens ne sauraient continuer à temporiser. En dépassant leurs a priori respectifs, ils vont devoir œuvrer avec courage, diligence et fermeté pour redresser la barre afin d’éviter une montée des révoltes avec de possibles heurts intercommunautaires, un chaos généralisé et, au final, l’effondrement de la France.

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Comments (1)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    Aujourd’ hui le diagnostic tombe comme un couperet : …
    ” Grace au Koi Kilan Koute ( notre fameux K.K.K. ) LA RIGUEUR SE FERA À CONTRE-TEMPS ” …
    c. à d. au détriment de la relance …
    Vraiment Emmanuel Macron aura été une flèche politique et économique dont les Français avec un peu plus de ” jugeotte ” aurait pu se passer …
    Mais on ne change pas un peuple sous influence(s)

    12 septembre 2024 à 8 h 55 min

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