Le Pape et l’immigration

Le Pape et l’immigration

Une fois de plus, lors d’un déplacement spécifiquement voulu et organisé les 22 et 23 septembre 2023 à Marseille, « ville de cœur » du Président de la République, le Pape François s’est lancé dans ses habituelles remontrances concernant la situation des migrants en Méditerranée. Il a notamment déclaré que « nous ne pouvons plus assister aux tragédies des naufrages provoqués par des trafics odieux et le fanatisme de l’indifférence », ajoutant que « les personnes qui risquent de se noyer lorsqu’elles sont abandonnées sur les flots doivent être secourues».

Certes, mais, au-delà des compréhensibles réactions émotionnelles, n’est-il pas urgent de considérer objectivement les choses ? En rappelant tout d’abord que les pays européens, loin d’être indifférents, ont accueilli des immigrés par centaines de milliers au cours des années passées. En réfléchissant ensuite aux mesures à prendre pour éviter les drames. Ainsi, ne devrait-on pas étudier la mise en œuvre d’un blocus naval près des côtes arabo-africaines pour contrarier les départs, en concertation avec les dirigeants des pays riverains ? Dans l’immédiat, on pourrait exiger de nos gouvernants qu’ils décident de : 1) rétablir les contrôles aux frontières dans le cadre d’un strict moratoire sur les entrées, avec refus d’admission sauf en cas de droit d’asile dûment constaté et reconnu au vu de dossiers à présenter dans nos « représentations » dans les pays d’origine. 2) cesser de subventionner les associations humanitaires se comportant en véritables complices des passeurs et profiteurs de ce qui constitue de fait une nouvelle traite d’êtres humains. 3) allouer ces subventions en complément des aides déjà versées pour le développement des pays concernés. Aides qui devraient être obligatoirement conditionnées à ce que les dirigeants, en particulier africains, prennent toutes les dispositions nécessaires pour réguler l’accroissement démentiel de leurs populations. Ceci pour favoriser un essor et une modernisation de nature à les faire vivre décemment chez elles. Quant aux « immigrationnistes » et à ceux qui tiennent à faire montre de charité, rien ne les empêche de s’engager sur leurs propres deniers, à l’instar du « bon samaritain » de l’Évangile, pour ne pas accroître la charge de la collectivité nationale qu’une monstrueuse dette publique met déjà en péril. Tout en se rappelant qu’outre les problèmes liés aux difficultés d’intégration résultant de différences culturelles indéniables, beaucoup d’immigrés devront accepter les travaux les moins gratifiants, les plus pénibles et mal payés (parfois à la merci de lamentables exploiteurs), que d’autres iront grossir les rangs déjà fournis des sans-emploi dépendant des aides sociales et qu’enfin d’autres encore risquent de tomber dans la criminalité et la délinquance, la prostitution ou la drogue … Triste fin loin des rêves originels.

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