Les bizarres évocations du 1er mai

Le 1er pluviôse (en janvier 1793, mois de la décapitation de Louis XVI), la France révolutionnaire de Fabre d’Églantine institua une fête du Travail qui se célébra   pendant quelques années. Quelle belle proposition ! On pourrait penser que la République devait fêter la chose 100 plus tard. Était-ce l’odeur du sang encore trop prégnante, toujours est-il que le beau mois de mai est alors devenu celui de la revendication du temps libre. Sur une proposition de Raymond Lavigne, l’assemblée décida le 20 juillet 1889 de faire de chaque 1^er mai une journée de manifestation avec pour objectif la réduction de la journée de travail à huit heures (soit 48 heures hebdomadaires, le dimanche seul étant chômé. De mars 1890 à février 1892 la France a été gouvernée par l’union des gauches de gouvernement Président du Conseil Freycinet, Président de la République Sadi Carnot (la gauche républicaine). La fête du 1° mai change alors de visage quand l’union des gauches (la gauche plurielle d’aujourd’hui) fit tirer la troupe sur la foule. Il est donc bien curieux de voir la Nupes et le syndicat de l’extrême, tous ensemble, s’attribuer aujourd’hui la paternité du jour férié du 1° mai, que l’on nous dit aussi fête de l’amour¹ en plus du travail² La référence à Pétain³ s’agissant du travail, justifie-t ’elle la déconstruction de la famille et de la Patrie par la gauche sous François Hollande et Emmanuel Macron ? La dernière expression du 1° mai 2004 est celle de l’anarchie qui permet à une bande de voyous habillées en noir, les “blacks blocks”, d’appeler la meute revendicative à l’incendie et la razzia, au passage de la manif ballon en tête. De toute évidence on peut faire mieux !

¹ Ajouter l’amour à la violence est un mensonge éhonté, qui transpire de l’élargissement de la coalition des gauches de LFI (la NUPES) à l’écologie et à l’Islam, religion de paix et d’amour (et de liberté ?)

² Pour mémoire : le 1er mai 1890, est célébré dans la plupart des pays, avec des participations diverses. Le 1er mai 1891, à Fourmies, dans le Nord, en France, la manifestation tourne au drame ; la police tire sur les ouvriers et fait neuf morts (voir la Fusillade de Fourmies et Ravachol). Avec ce nouveau drame, le 1er Mai s’enracine dans la tradition de lutte des ouvriers européens. Quelques mois plus tard, à Bruxelles, l’Internationale socialiste renouvelle le caractère revendicatif et international du 1er mai. En 1920, la Russie bolchévique décide que le 1er mai sera désormais chômé en France. Le 24 avril 1941, le maréchal Pétain, instaure officiellement le 1er Mai comme « la fête du Travail et de la Concorde sociale ». À l’initiative de René Belin, ancien dirigeant de l’aile anticommuniste de la CGT (Confédération Générale du Travail) devenu secrétaire d’État au Travail dans le gouvernement de François Darlan, le jour devient chômé. La radio ne manque pas de souligner que le 1er mai coïncide aussi avec la fête du saint patron du maréchal, saint Philippe. L’églantine rouge, associée à la gauche, est remplacée par le muguet fête légale des travailleurs. Son exemple est suivi dans la plupart des autres pays. Pie XII institue en 1955 la fête de saint Joseph artisan, destinée à être célébrée le 1er mai de chaque année.

Internet http://cdn1_3.reseaudescommunes.fr/cities/43/documents/3boz62p2lwcbmsm.pdfS

³ La politique pour les nuls d’aujourd’hui devrait remarquer que pour manifester il faut des travailleurs, donc des naissances, donc des Familles françaises pour défendre la Patrie. CQFD ! S’en remettre pour notre avenir à un leurre, de plus oriental la “taqîya”, est un crime pour notre civilisation. A ce sujet il suffit de faire une recherche sur Internet à propos de l’Islam. Les termes diviniser et diviser se conjuguent indifféremment chez Majid Oukacha, à propos de l’histoire d’un homme qui ne savait choisir l’un ou l’autre pour mieux régner. On comprendra que la loi islamique est à fleur de peau de l’intelligence artificielle.