Les ennemis de la liberté crachent sur l’Amérique

Les ennemis de la liberté crachent sur l’Amérique

À chaque fois que les États-Unis ont un Président destructeur, le même scénario se répète.

Les commentateurs français commencent par se réjouir, en disant qu’un président américain arrive au pouvoir qui va apporter des idées positives.

Ensuite, les décisions du président en question sont dépeintes comme extraordinaires.

Puis, quand les effets désastreux des décisions adoptées se font jour, tout est fait pour qu’ils soient décrits sans que rien soit reproché au président destructeur.

Suivent en général des descriptions du « déclin » des États-Unis et de leur glissement vers la chute, et la haine des États-Unis qui habite tous les ennemis de la liberté que peut compter la France déferle.

C’est ainsi que tout s’est passé sous Jimmy Carter. C’est ainsi que tout s’est passé sous Barack Obama. C’est ainsi que tout se passe sous Joe Biden.

Quand Biden a été élu, il a été couvert d’éloges. Quand les effets désastreux ont commencé à devenir flagrants (et c’est allé vite, la débâcle en Afghanistan est survenue pendant l’été 2021), quasiment rien n’a été reproché à Biden, et cela continue jusqu’à aujourd’hui.

Dans aucun média français ne se trouve rappelée l’attitude pusillanime de l’administration Biden face aux menaces d’invasion de l’Ukraine proférées par Poutine et ne se trouve souligné, entre autres, que l’administration Biden a permis à l’Iran de recevoir des dizaines de milliards de dollars sans lesquels ni le massacre perpétré en Israël le 7 octobre 2023, ni la guerre à Gaza, ni les attaques des milices Houthi dans la mer Rouge n’auraient eu lieu.

Les liens de corruption liant la famille Biden à la Chine et à l’entreprise Burisma et à l’ancien régime en Ukraine sont totalement ignorés.

Les discours parlant du « déclin » des États-Unis sont en train de suivre en ce moment.

Emmanuel Todd, avec qui j’ai débattu sur la télévision suisse à l’époque où je vivais encore en France, et que j’avais qualifié alors de paléo-marxiste, vient de publier un livre appelé « La défaite de l’Occident », dans lequel il prétend détecter des indicateurs censés montrer que les États-Unis sont au plus mal et seront très bientôt une puissance déchue.

Il passe d’entretien en entretien, et ses interlocuteurs se délectent de ses propos.

Du côté de la droite anti-américaine, Caroline Galacteros tient des propos assez proches de ceux d’Emmanuel Todd.

Ce qui reste absent de l’ensemble de ce qui se dit en France sur les États-Unis et sur leur rôle dans le monde est un simple détail : la prise en compte de la réalité.

La gauche américaine, comme toutes les gauches du monde, est très destructrice et, lorsqu’elle accède au pouvoir, elle détruit.

Dès lors que la gauche américaine est devenue aujourd’hui une extrême gauche, elle détruit beaucoup.

Et elle s’efforce présentement de ravager intérieurement les États-Unis et d’infliger à ce qui s’appelait avant 1991 le monde libre un maximum de dégâts.

Ces dégâts ne sont pas irréversibles.

Après la présidence Carter, le peuple américain a porté au pouvoir Ronald Reagan, et les États-Unis se sont vite redressés. Ils ont même gagné la guerre froide.

Après ce que j’ai appelé le désastre Obama, le peuple américain s’est tourné vers Donald Trump.

La gauche s’est acharnée contre lui et a fraudé en 2020 pour le remplacer par Biden.

Présentement, malgré l’acharnement de la gauche américaine contre lui, Donald ­Trump avance à nouveau vers la Maison Blanche et a de fortes chances de l’emporter en novembre 2024, car il a le soutien de tous les Américains attachés à leur pays.

Si Trump est réélu, les États-Unis se redresseront à nouveau, au grand désespoir des commentateurs français et de la gauche américaine.

Si la gauche américaine parvenait à faire chuter Donald Trump dans les mois à venir et si elle restait au pouvoir, elle continuerait son travail de destruction, mais ce ne serait pas le signe d’un « déclin des États-Unis ».

Ce serait un signe du pouvoir de destruction de la gauche américaine.

Et ce serait alors l’entrée dans une période qui serait non seulement une défaite de l’Occident, mais celui d’une défaite de la liberté, de la démocratie, des droits de l’être humain et le passage pour une durée indéterminée dans une prédominance de la dictature et de la barbarie.

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Comments (5)

  • Laure Tograf Répondre

    Pour qui a entendu, comme moi, plusieurs de ses interventions reprises sur certains sites de Y.T. on doit admettre que le niveau et la qualité de Caroline Galactéros c’est du très haut de gamme par rapport aux délires de la plupart de nos gouvernants, jupiter inclus -qui adore s’écouter parler-. Le fait qu’elle semble se placer à droite n’est en rien une entrave, bien au contraire, d’autant que ses analyses sont toujours mesurées et d’une logique implacable.

    26 février 2024 à 0 h 09 min
  • Bainville Répondre

    Pas plus Biden que ses prédécesseurs ne sont à l’origine de ce militarisme des anglo-américains, qui vient de loin: cet Etat dans l’Etat, se sert de l’OTAN, pour affaiblir et ruiner la Russie en Ukraine, à défaut de la vaincre en Syrie, il s’est estompé face à l’humiliant et ruineux échec qu’il tente d’éclipser en détournant l’attention vers l’inimaginable confrontation israélo-palestinienne, qui risque de compromettre l’avenir d’Israël, et la puissance US. Ce sont encore les maîtres anglo-américains qui décident de tout et leurs employés européens qui courbent le dos (North Stream 2). Le président russe les a traités de: «laquais (et) de traîtres vis-à-vis de leurs peuples » (sept. 2022). Juste appréciation, il faut l’admettre. La preuve récente est qu’ils viennent encore de se faire humilier avec cette décision américaine de suspension des projets de GNL, après les avoir obligés à arrêter leurs importations de l’énergie russe, bon marché, pour leur gaz liquéfié US, ruineux.
    La gauche américaine a un pouvoir destructeur, Guy Millière le met en évidence. Mais les droites et gauches européennes sont tout autant suicidaires, et ce n’est pas le triste bilan des Young Leaders placés à Bruxelles, Paris, Berlin, Londres, Helsinki, Stockholm, qui nous démentira

    15 février 2024 à 12 h 33 min
  • BAINVILLE Répondre

    Il est vrai que Biden, après avoir été fort mal élu, a reçu des louanges de la presse , car il personnifiait le retour de l’hégémonisme des USA, et le mépris des nations qui ne se courbent pas; ce pantin, déjà un peu sénile, n’a-t-il pas attaqué de façon insensée la Russie et son Président.
    Cela est conforté par une organisation de renommée mondiale Eisenhower Media Network, composée de responsables militaires, du renseignement ,de la sécurité nationale qui, dans leur lettre ouverte «Les États-Unis devraient être une force pour la paix dans le monde», ont observé de manière très factuelle : «Depuis 2007, la Russie a averti à plusieurs reprises que les forces armées de l’OTAN aux frontières russes étaient intolérables – tout comme le seraient les forces russes au Mexique ou au Canada aujourd’hui pour les États-Unis, ou comme les missiles soviétiques à Cuba l’étaient en 1962… La Russie a encore plus pointé du doigt l’expansion de l’OTAN en Ukraine qui est particulièrement provocatrice… . Les Russes ont clairement indiqué leurs lignes rouges. En Géorgie et en Syrie, ils ont prouvé qu’ils utiliseraient la force pour défendre ces lignes… En 2014, leur prise immédiate de la Crimée et leur soutien aux séparatistes du Donbass ont démontré qu’ils étaient sérieux dans leur engagement à défendre leurs intérêts… La raison pour laquelle cela n’a pas été compris par les dirigeants des États-Unis et de l’OTAN n’est pas claire ; l’incompétence, l’arrogance, le cynisme ou un mélange perfide des trois sont probablement des facteurs contributifs»

    14 février 2024 à 14 h 01 min
  • Bainville Répondre

    L’attitude des occidentaux soumis à lEtat profond qui tient les USA, à travers une marionnette, est celle d’une soumission aux visées hégémoniques des USA. Les serviteurs occidentaux ont contribué comme leur maître à vider de leur contenu tous les engagements des USA à ne pas faire avancer l’OTAN jusqu’à la Russie. Si les accords de James Baker avec Gorbatchev, les enseignements d’un G.Kennan, enfin les accords de Minsk, tout cela avait été respecté, la Russie et son Président, ainsi que la Douma et Piotr TolstoÏ, l’ex président Medvedev, n’auraient pas eu à réitérer leur demandes multiples de pacification et d’apaisement pour les russes inclus dans l’Ukraine de 1991.
    V. Nuland, encore fin 2021, a opposé un déni aux demandes d’apaisement et de prise en compte des droits de citoyen des nombreux russophones du Donbass et d’ailleurs.
    Le droit international, en cette extrémité, autorise la Russie à devancer l’attaque certaine de l’Ukraine forteresse de l’OTAN, afin d’éviter une tragédie au Donbass.

    En mars 2022, Zelinsky, conscient de la tragédie qu’il avait causée, accepte une négociation de paix proposée par la Russie, sous les auspices de la Turquie et d’un haut responsable israélien.
    Mais Boris Johnson, mandaté par Biden et autres Blinken et Nuland, interdit toute initiative de sauvetage à Zelinsky, trop arrimé à la doxa suprématiste de Washington.

    13 février 2024 à 15 h 11 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    Il est urgent que Monsieur Guy Millière consulte un psychiatre ou un psychologue comportementaliste .
    Son caractère obsessionnel trouble gravement son entendement ,le tout étant aggravé par un état manifestement caractériel que l’ âge ne semble pas hélas atténuer sinon corriger
    Tout esprit ” occidental ” sensé ne peut que déplorer que le déclin intellectuel américain ne puisse proposer au choix d’ électeurs le plus souvent incultes que deux candidats d’ un tel niveau géo-politique
    Poutine est intellectuelllement d’ un tout autre niveau et Xiao Ping tout autant
    ” Ne pas être lucide c’ est contribuer au pire ” disait je ne sait plus qui

    13 février 2024 à 12 h 27 min

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