Les rouges ont gagné!

Les rouges ont gagné!

Il s’est passé, le 29 mai, une chose incroyable. Alors que le parti communiste est en perte continuelle d’électeurs depuis la chute du mur de Berlin ; alors que le socialisme ne survit en Europe qu’à la seule condition de se teinter de libéralisme, les communistes et socialo-gauchistes français de toutes obédiences ont remporté une extraordinaire victoire en envoyant dans les cordes le libéralisme européen. Et comment ont-ils remporté cette victoire du collectivisme ? Grâce à la complicité de leurs « ennemis héréditaires », les nationalistes et souverainistes, que leur philosophie quasiment médiévale du « pré carré » a jeté pieds et poings liés dans les bras des marxistes de tout poil sans même qu’ils s’en rendent compte.
Effarant ! Bien sûr, cette victoire du marxisme a été également favorisée par les multiples bévues de Jacques Chirac et de Jean-Pierre Raffarin, incapables de conduire une vraie politique libérale – à l’instar de ce qu’a fait en Grande-Bretagne le pseudo-socialiste Tony Blair, qui s’est glissé dans les bottes de Margaret Thatcher sans le moindre complexe, ce qui lui a valu sa réélection malgré la désapprobation massive des Anglais de la participation britannique à la guerre d’Irak.
Car tels sont les deux extraordinaires paradoxes de l’Angleterre et de la France. Nous avons à Londres un élu travailliste qui conduit une politique libérale et nous avons à Paris un prétendu libéral qui poursuit une politique socialo-étatiste. Or, cette confusion des genres est lourde de conséquences, pour nos deux pays comme pour l’Europe. Et surtout pour les opinions publiques des deux peuples, égarées par ces étiquettes politiques totalement falsifiées. Car un électeur anglais satisfait de la politique économique de Tony Blair peut croire qu’elle est bonne parce que c’est celle d’un socialiste, ce en quoi il se trompe, tandis qu’un électeur français, insatisfait de la politique économique de Chirac et Raffarin peut croire qu’elle est mauvaise parce que c’est celle de libéraux, ce en quoi il fait erreur. Pour l’électeur moyen, c’est le pot au noir et la bouteille à l’encre.

Erreur de cible

Bien entendu, les marxistes ont mis à profit cette confusion pour convaincre le plus possible d’électeurs que la politique dite trop libérale du gouvernement français était responsable de tous leurs déboires et qu’en conséquence, il fallait rejeter le projet de Constitution européenne, trop libérale elle-même. Or, (et les lecteurs de notre journal le savent mieux que personne), si la situation économique française est mauvaise, ce n’est nullement parce qu’elle est trop libérale, mais tout au contraire parce qu’elle ne l’est pas assez. Mais il aura suffi que 5 % des électeurs tombent dans le panneau et basculent vers le non pour mettre en échec le libéralisme européen, qui est pourtant ce qui pouvait leur arriver de mieux.
Pour ajouter au désastre, Chirac n’a rien trouvé de mieux, au cours des mois précédant le référendum, que d’agiter la possible entrée de la Turquie en Europe, dont personne ne veut, ce qui permit à Philippe de Villiers d’affirmer que voter « oui » revenait à accepter la Turquie, un mensonge absolu et cynique. Pour corser le tout, Raffarin se mit à effacer le lundi de Pentecôte, suscitant une nouvelle vague de mécontentement qui a sûrement engendré à son tour un petit paquet de « non ».
Il n’y avait qu’un moyen de renverser peut-être la tendance, lorsque les derniers sondages publiés donnaient le « non » vainqueur, c’était que Jean-Pierre Raffarin démissionne en faisant une déclaration solennelle, annonçant qu’il se sacrifiait pour que les Français ne se trompent pas d’enjeu et ne jouent pas contre l’Europe en croyant jouer contre lui. Il se donnait le beau rôle et ne perdait rien, puisqu’il va sauter de toute façon. Mais à l’Elysée comme à Matignon, on a peu de courage et pas du tout d’imagination.
Bref, 55 % des Français ont fait un croche-pied à l’Europe pour des raisons purement françaises. C’est navrant ! Quant à moi, je demeure parfaitement serein, sachant qu’il sera tôt ou tard rendu à chacun selon ses œuvres. Je préfère perdre avec ceux qui ont raison que gagner avec ceux qui ont tort.

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Comments (36)

  • pal Répondre

    Je préfère voter avec les cocos qu’avec cette fausse droite mafieuse, veule et incompétente. Et on peut maintenant se rendre compte que les votes NON fragilisent clairement l’entrée dans l’UE de la Turquie. PAL

    6 septembre 2005 à 18 h 02 min
  • Florent Répondre

    A Thierry: l’INSEE n’est-ce pas cet institut qui avait pronostiqué l’arrivée de Jospin au premier tour en 2002? Enfin, vous avez raison, cessons là ce chpitre, c’est stéril. Quant à Alborg, je crains qu’il n’est mis le doigt sur l’essentiel: de nos jours, le confort matériel et visuel l’emporte largement sur la volonté d’ouverture, d’innovation et d’audace. Triste mais vrai.

    18 juin 2005 à 12 h 16 min
  • A lborg Répondre

    A F. MORLAN Bien que globalement d’accord avec vous je trouve que vous poussez le bouchon un peu loin en ce qui concerne les USA. Le “protectionnisme culturel” que vous évoquez est largement un phantasme de votre part, typique projection de ce qui se passe (en partie) en France, d’ailleurs! Les Américains, en bons ultra-libéraux qu’ils sont souvent(ce qui signifie PAS TOUJOURS), laissent simplement opérer la “divine” loi du Marché – ce qui n’a rien à voir avec une politique qui serait délibérée. Egalement je voudrais vous signaler que vous vous trompez complètement en ce qui concerne les réseaux de distribution U.S. : Ils ne refusent pas les films étrangers doublés en Anglais, mais TOUT LE CONTRAIRE ! C’est plutôt les films en V.O. qu’ils ont tendance à évincer(encore que pas systématiquement non plus), tout simplement parce que, voyez-vous, l’Américain moyen ressemble parfois comme un frère à son homologue Français : pour ne pas à avoir à lire fastidieusement les sous-titres, on exige au contraire des films POST-SYNCHRONISES. Et tant pis pour le son, l’authenticité, sans parler de l’opportunité d’apprendre une autre langue!!

    17 juin 2005 à 22 h 22 min
  • Philippe ROGER des LINDAINES Répondre

    Vous est-il seulement venu à l’esprit, Monsieur, qu’on pouvait être libéral économiquement, sans être fédéraliste ni ultra-nationaliste, et souhaiter une Europe qui s’arrêterait à un stade confédéral ? Savez-vous bien qu’il y a peut-être eu un “non” intelligent, même s’il ne partageait pas vos augustes vues ?

    17 juin 2005 à 18 h 20 min
  • Thierry Répondre

    Pour Florent: http://www.insee.fr (statistiques chômage). Et cessons là ce chapître.

    17 juin 2005 à 14 h 29 min
  • florent Répondre

    Ben voyons, parce qu’il suffit peut-être que mossieur Thierry le dise pour que ce soit vrai. Alors, montrez-moi les preuves. Pour ma part, je me souviens très bien des chiffres officiels du chpomage en 2002: c’était 11 ou 10% à la rigueur et ça d’ailleurs aussitôt réaugmenté. Comme vous le dites, les choses ne sont pas aussi simples qu’on le souhaiterait. Et la gauche n’a pas toujours raison.

    16 juin 2005 à 18 h 31 min
  • Thierry Répondre

    A Florent: Taux de chômage en France en janvier 2002:8,2%. Chiffre officiel, non contesté. Désolé, il va falloir mieux fouiller votre argumentation pour être crédible. Les choses ne sont pas toujours aussi simples qu’on le souhaiterait.

    16 juin 2005 à 10 h 03 min
  • sirius Répondre

    le 29 mai 2005 les resultats telle que je les comprends le oui 45% le non de gauche ou extreme gauche30% dontla moitie eurpeene le non de droite 25%souverainementiste DONC LE OUI L A EMPORTE A UNE LARGE MAJORITE QU ON LE VEUILLE OU NON ON NE PAS MELANGER (en chimie) de la soude caustique avec de l acide sulfurique sinon c a fait BOUM EN POLITIQUE C EST PAREIL

    16 juin 2005 à 5 h 49 min
  • Florent Répondre

    Ah mais ce n’est pas le calcul que je coneste, ce sont bien les chiffres. Car dans mon monde, le chômage n’est jamais descendu au-dessous de 11% sous Jospin. Et comme vous dites, les statistiques ne veulent pas tout dire à elles seules. Ceci dit, ça contredit complètement votre première phrase. A Alain ( si vous m’écoutez encore ): le fait qu’une culture puisse avoir un succés international ( non pas transnational ) ne signfie pas qu’elle soit elle-même transnational. M’enfin il est vrai que je ne suis qu’un poilleux de nationaliste.

    15 juin 2005 à 23 h 03 min
  • Ferdinand Morlan Répondre

    M. Bassigny, Il me semble que vous mettez la charrue avant les bœufs. La culture procède de la nation, et non l’inverse. Vous dîtes que l’Europe politique est chargée de protéger économiquement les nations. Hormis le fait que cette affirmation est fausse, puisque la France n’a cessé de décliner depuis la création de l’union européenne, elle appelle plusieurs autres observations. Si l’Europe est unie politiquement, elle constituera elle-même une nation, puisque dotée d’une constitution, d’une monnaie, d’un drapeau et surtout d’une langue qui sera l’anglais. L’anglais est en effet la langue dans laquelle s’exprime la grande majorité des députés européens, elle est la langue des directives et des textes européens qui, censés être traduits dans les autres langues européennes, le sont de moins en moins dans les faits. Il suffit de voir le peu de volonté que met la France à défendre la place du français dans des institutions telles que l’ONU, l’OTAN ou les JO, où elle est en théorie langue officielle au même titre que l’anglais, pour présumer la place du français dans l’union européiste. Je tiens que la langue est le fondement même d’une culture, et que lorsque l’on a renié celle-ci, on n’a tout renié. Pour autant, je veux bien examiner avec vous ce qu’aurait pu être une « culture européenne » dans le cadre d’une Europe régie par le traité constitutionnel que vous approuviez. Dans ce traité toute référence religieuse est bannie dans la prévision de l’entrée de la Turquie islamiste. Pour la même raison, il n’y est pas davantage fait mention d’aucune référence historique ou géographique. Cette Europe là refuse son histoire car, à l’instar de certaines idéologies du passé dont a vu tous les désastreux effets, elle veut faire du passé table rase et construire un ordre nouveau, un ordre économique celui-là. Dans cet ordre économique point de place donc pour une culture européenne qui puiserait ses sources dans l’histoire, ce qui en tiendra lieu sera la culture de masse mondialisée fabriquée aux Etats-Unis et seule capable d’unir dans l’abrutissement des peuples aussi différents que celui de la Turquie et du Portugal. Pour preuve, les seuls artistes européens actuels qui ont quelque succès dans d’autres pays européens que le leur sont ceux qui s’expriment en anglais. Il est bien loin et révolu le bouillonnement culturel européen que vous évoquez et dans lequel chaque artiste s’exprimait dans sa langue nationale. Alors que faire ? Dans les institutions européistes, « l’exception culturelle française » est un misérable garde-fou que nous font chèrement payer nos « partenaires » jusqu’à ce qu’il soit complètement balayé par le puissant courant uniformisateur du mondialisme. Comme je vous l’ai dit, la culture procède de la nation, c’est-à-dire d’une histoire. Notre culture est notre miroir. Nous vivons, mangeons, nous habillons, commençons à parler comme des américains (qui n’est pas sommé d’être « bilingue » ?) Notre culture est donc américaine. Avant de changer notre culture, il faut nous changer nous-mêmes. Ce qui sera difficile car beaucoup se satisfont de leur statut d’esclave. Si comme moi vous n’êtes pas de ceux-là, j’espère vous avoir montré l’impasse que constituait l’Europe telle qu’envisagée dans le traité européiste heureusement rejeté. La France est une nation millénaire qui a plusieurs fois fait plier genou à l’envahisseur alors que tout semblait perdu. On a beau jeu parmi les contempteurs du nationalisme de railler Jeanne d’Arc ou De Gaulle. Pourtant eux ont réellement existé et il est établi dans l’histoire qu’ils ont relevé la France. L’utopie européiste elle ne se nourrit que d’incantations et n’a jamais redressé quoi que ce soit, s’acharnant au contraire à plier et broyer tout ce qui s’oppose au mondialisme. C’est pourquoi je pense être plus lucide et raisonnable que n’importe quel froid théoricien européiste en m’en remettant au génie français pour lutter contre l’asservissement culturel américain. Comment le réduire ? En ne s’y soumettant pas, c’est-à-dire en luttant pied à pied pour maintenir la place du français dans les institutions internationales. Beaucoup de pays sont demandeurs de culture française, mais en France on a honte de notre culture et le budget alloué aux alliance françaises ne cesse de diminuer (il est trois fois inférieur à celui des alliances anglaises). Le projet mondialiste européiste est pour beaucoup dans cet abandon. Il faut revenir sur cette politique défaitiste. Il faut également ne pas avoir honte de protéger notre culture et ne pas se laisser duper par notre adversaire qui prône le libéralisme mais ne l’applique pas. Aux Etats-Unis, aucun film étranger n’a droit de cité, il s’agit d’une odieuse et scandaleuse ségrégation culturelle. Les réseaux de distribution américains refusent les films étrangers doublés et n’acceptent que ceux qui sont sous-titrés mais qui n’ont, par ce fait, aucune chance de succès. Les américains seraient-ils si délicats qu’un procédé utilisé dans le monde entier leur soit insupportable ? Dans quelque domaine que ce soit, le marché culturel américain reste fermé aux oeuvres étrangères par le plus éhonté des protectionnismes. Et partout dans le monde les moyens de diffusion de la culture s’abreuvent à l’industrie américaine dont les produits sont peu chers car déjà amortis sur l’énorme marché américain fermé à tout autre pays. Il faut casser ce système anti-libéral qui fait de la culture américaine la culture de référence mondiale uniquement parce qu’elle est la plus compétitive. Il le faut pour le bien de la France, pour le bien des pays du monde entier et pour le bien des États-Unis eux-mêmes qui s’enferment dans leur racisme culturel. Et pour cela restons français, car français nous savons d’où nous venons et nous savons où nous allons. Français, nous savons ce que nous voulons et nous savons ce que nous défendons.

    14 juin 2005 à 18 h 09 min
  • sas Répondre

    les rouges ont définitivement gagné avec les accords de YALTA….et grâce aux américains SAS

    14 juin 2005 à 14 h 58 min
  • Thierry Répondre

    A Florent, quand une statistique passe de 12,3% à 8,2%, il s’agit bien d’une baisse de 30%. On ne peut rien contre l’arithmétique. Cela ne veut pas dire que Jospin y était pour quelque chose mais simplement, et vous me l’accorderez, que tout ne se juge pas à l’aune des statistiques.

    13 juin 2005 à 12 h 57 min
  • Alain Bassigny Répondre

    M.Ferdinand Morlan, Pour qui ne pratique pas la langue de bois du militant de base, en jouant sur la polysémie du mot « national », la contradiction n’est qu’apparente entre la volonté de défense du FAIT NATIONAL et l’approbation d’une institution politique européiste dont le rôle sera d’éviter la ruine économique des nations, laquelle entraînerait fatalement leur effacement culturel. Le fait culturel national (natio=relatif à la naissance), c’est l’inspiration déterminée par l’attachement au terroir et la créativité guidée par des traditions artistiques qui donnent à l’œuvre une densité, une authenticité et une vérité qu’aucun « mélange de cultures » et aucun « métissage des genres » n’atteindront jamais. Du « machin de Bruxelles », je n’attends pas grand chose en matière culturelle. Mais moins encore de l’Opposition nationale qui n’a rien produit depuis une demi-siècle, en dehors des prosopopées des tartarins de la « reconquête française » et des mélopées journalistiques pleurant sur la décadence de l’art et les méfaits de la télé. D’une technostructure ou de l’activisme politique il ne faut plus rien espérer parce que la réponse à l’influence par la culture ne peut être qu’un contre-pouvoir culturel par la création. Il faut tout attendre de jeunes vocations artistiques armées pour affronter le Milieu culturel de gauche et son conformisme. « l’instrument de propagation du modèle américain en Europe », l’instrument de propagation du modèle par l’américanisation du goût, c’est la DEMANDE DES CONSOMMATEURS, à laquelle l’industrie culturelle se contente de répondre, faute d’une création de qualité fidèle à nos traditions esthétiques nationales. Est-ce la faute de la technocratie bruxelloise si les néo-nationalistes français préfèrent Matrix à Claudel, Terminator à Giraudoux, le rock métal et le hip-hop à la musique ? Les sous-produits de l’impérialisme culturel américain ne sont une menace pour notre identité culturelle que parce qu’ils trouvent facilement preneurs dans un pays où 800 000 enseignants sont censés donner à leurs « apprenants » des exigences culturelles en leur apportant les références artistiques d’une haute civilisation. C’est pourquoi la lutte contre l’armée rouge et son état major syndical marxiste est un préalable à toute guerre de libération nationale. – « Quelle place croyez-vous que le français occupe au sein des institutions européistes ? » – La même que sur les Forums nationalistes, mais avec un peu moins d’anglicismes, de verlan des cités, de jargon américanophile et de fautes d’orthographe. LE GENIE CULTUREL EUROPEEN EST SUPRANATIONAL. D’inspiration germanique, le romantisme s’est épanoui dans la poésie et le drame français, mais c’est un polonais qui a su lui donner l’expressivité la plus émouvante. Molière, en s’inspirant des traditions scénographiques de la commedia dell’arte, a transformé un fait culturel transalpin en expression du plus pur génie français. C’est parce qu’elles ont été nourries aux particularismes de la nationalité que les œuvres d’Apollinaire, Liszt, Ionesco, Kafka, Dvorak se sont imposées à un public transnational et participent d’un génie culturel européen, lequel n’a évidemment rien à voir avec les pacotilles du multiculturalisme. Ravel est connu d’un public populaire pour son boléro, Brahms pour ses danses hongroises, Bizet pour la séguedille et l’air du toréador. Ces artistes ont connu royauté, empire ou république ; avoir connu les trois a-t-il fait perdre à Hugo sa langue et son indépendance ? Il vous reste donc à démontrer en quoi une technostructure qui adopterait par rationalité économique le principe supranational empêcherait un peintre flamand, un cinéaste bavarois, un poète provençal, un scénographe toscan, un compositeur moldave d’exprimer le génie de sa nationalité et pourquoi le droit européen voudrait nuire à la liberté de création d’un artiste français ! Je vois bien un obstacle à l’affirmation du fait national dans une Europe des nations mais qui ne serait pas imputable à ses institutions : que cet artiste, dupé par les manipulateurs de symboles et les bonimenteurs de meeting, cherche une inspiration nationale dans les simagrées d’un néo-nationalisme agressif, inculte et déraciné. Alain Bassigny

    13 juin 2005 à 2 h 28 min
  • Florent Répondre

    Mossieur Alain, je vois que c’est de pire en pire avec les technocrates socialo-bobos que vous représentez fort justement ( c’est bien votre unique mérite: ainsi on n’a aucun mal à vous classer ). Oh, il y a des choses dont je ne m’étonne plus. Passe donc que vous essayez de me cataloguer à tous prix dans le camp des fascos ( allez dites-le, ça vous défoulera ) qui sont bien sûr alliés aux gauchiste. Le fait de démonter l’adversaire en lui reprochant même pas les pensées mais les personnalités des leaders qu’il suit est effectivement un moyen très commode pour s’éviter d’avoir à employer des arguments ( pensez-vous réfléchir, argh! ). Du reste, c’est tellement amusant de reprocher aux autres ce que l’on fait soi-même ( parce que Cohn Bendit n’est sûrement pas un gauchiste oh non, ou alors apprivoisé ). Passe aussi que vous m’accusiez de brader la France en voulant la sauver (eh oui, quand la contradiction s’installe, elle ne s’en va pas de sitôt). Par contre, ce qui m’inquiète, c’est que vous essayez à tout prix de m’ôter toute possibilité de réponse en me qualifiant d’illetré. Bon, il est vrai que j’y suis habitué ( des bien-pensants ampoulés et naufisés comme vous, j’en ai connu un paquet ). Mais enfin ça me gêne quand même surtout que ça me rappelle des méthodes similaires employés dans certains pays ( à tout hasard, Chine et URSS ) par certaines personnes ( tiens justement celles que vous et Pierre Lance prétendez pourfendre ). Franchement, si c’est pour en arriver là, ce n’est vraiment pas la peine de perdre votre temps et, surtout, le mien. Revenez quand vous aurez au moins deux arguments ( je suis réaliste ). A Thierry: vous vous fichez de nous? Moins de 30 % de chômage sous Jospin, on ne doit pas parler du même homme ou du même pays. Chez moi, ça n’a baissé que de quelques % et encore, ça n’avait rien à voir avec l’action du dit bonhomme, c’était du à la conjoncture économique mondiale. Quand le mensonge vient au secours de la mauvaise foi.

    11 juin 2005 à 23 h 00 min
  • Thierry Répondre

    Adolphos, vous qui croyez tant aux statistiques, sous quel gouvernement la France a-t-elle vu son chômage baisser de 30%, son déficit passer nettement sous les 3% du P.I.B et la croissance être au-dessus de la moyenne européenne? Le gouvernement Jospin. Adolphos va donc, si ce n’est déjà fait, voter socialiste.

    10 juin 2005 à 13 h 56 min
  • Ferdinand Morlan Répondre

    M. Bassigny, Qui cherchez-vous à duper ? Vous osez vous poser en défenseur du fait national et vous soutenez une constitution supranationale qui aurait fait perdre à la France son indépendance. (Article 6 : le droit européen prime sur le droit français) Vous dîtes fort justement que l’on est du pays de sa langue. Quelle place croyez-vous que le français occupe au sein des institutions européistes ? L’idiolecte international y règne en maître et nos députés eux-mêmes ont honte de s’y exprimer en français. Vous dîtes être pour la diversité culturelle et lutter contre l’invasion sous-culturelle américaine. Expliquez-moi en quoi le machin de Bruxelles contribuerait à ce combat ? Bien au contraire, l’européisme est l’instrument de propagation du modèle américain en Europe. Les états-unis d’europe ont pour vocation d’être le calque servile et soumis des états-unis d’amérique. C’est bien ainsi que l’ont compris tous les pays de l’est qui, sortant du communisme, ne jurent plus que par le modèle américain. Ils ne connaissent d’autres langues étrangères que l’anglais, achètent leurs armes aux américains et s’alignent systématiquement sur les positions américaines (cf l’Irak). Par ailleurs, la constitution scélérate aurait inféodé à jamais l’Europe à l’OTAN, transformant les armées européennes en auxiliaires dociles de l’armée américaine. Alors cessez vos simagrés ridicules M. Bassigny, et enlevez vos pattes sournoises de notre étendard. On sait à quels marchands de tapis vous voulez le vendre.

    9 juin 2005 à 19 h 55 min
  • Alain Bassigny Répondre

    M.FLORENT Votre réponse à mon dernier commentaire, il est dommage que vous n’en ayez pas fait profiter les lecteurs de ce forum car c’est une contribution extraordinaire à la connaissance d’un phénomène culturel alarmant qu’on appelle, en Sciences de l’Education, l’ILLETTRISME – c’est-à-dire l’incapacité chez de jeunes adultes à dégager le sens d’un écrit au lieu de le réinventer, comme vous le faites, en y projetant vos idées reçues et vos préjugés pour les conforter et en occultant la thèse principale, sans vous soucier de l’intention démonstrative de l’auteur. En guise de réplique à une analyse dont vous n’avez pas saisi la signication vous monologuez comme le gâteux qui n’entend plus que le son de sa propre voix. J’aurais renoncé à contrarier le mal-comprenant si vous n’aviez aggravé votre cas en laissant ce message insinuant où vous semblez vous poser face à moi en parangon de FIDELITE A LA NATION. Il paraît que l’on est du pays de sa langue: j’ai trop rencontré de ces nomades identitaires, errant entre différentes cultures de substitution, et qui manifestement ne savent plus où ils habitent. Tout dernièrement, j’en ai encore croisé un qui, dans son mail, me démontre en volapük qu’il n’a pas compris un traître mot du message que je lui ai adressé ici même – ce qui ne l’a pas découragé de brancher son répondeur nationaliste. Une nouvelle victime de la méthode globale sans doute, ou de Satan,…ou des francs-maçons qui empêchent les jeunes “nationalistes” d’apprendre à lire. Votre néo-nationalisme et l’interprétation que vous avez pu faire du traité constitutionnel vous ont induit à voter NON. La primauté du FAIT NATIONAL – de la nationalité – comme source de richesse culturelle et la lecture du même traité m’ont poussé à voter OUI. Car, au-delà de l’inutile rejet du libéralisme, dans le panier de crabes du NON-A-TOUT se retrouvaient deux nuisances qui contribuent depuis un demi-siècle à la dissolution de notre identité culturelle en livrant la jeunesse de France aux basses séductions de la sous-culture américaine, les uns par haine du national et du passé, les autres par peur du pouvoir culturel, de la liberté de création et de l’esprit critique. Deux obscurantismes se sont ainsi donné la main pour que rien ne change avant longtemps dans la culture, donc dans les mentalités et les représentations du plus grand nombre. – Celui du Milieu culturel gauchiste, garant de l’ordre culturel établi, avec son académisme de la provocation sans risque, son acharnement anachronique contre l’esthétique nationale-classique et sa francophobie communautaire qu’il masque derrière la célébration du métissage et le devoir de mémoire à sens unique. – Celui des néo-nationalistes qui mènent leur reconquête culturelle avec du rock identitaire, des diaporamas sur les Beautés du passé et des cantiques en latin, tout le reste étant réputé infesté de germes subversifs et de vilaines pensées. C’est pour me mettre en position de défendre le FAIT NATIONAL dans la culture ( française et europénne) que je me suis refusé à cautionner plus longtemps la légitimation politique d’un nationalisme inculte et déraciné.Car si la multiplication de ces POSTURES NATIONALISTES est une aubaine pour des candidats professionnels sans programme et sans doctrine, si elle satisfait le goût de folklore médiéval de quelques activistes caducs en entrenant leur fantasme de “sursaut national”, elle est mauvaise pour l’avenir de notre identité culturelle qui a besoin d’être défendue par des artistes militants capables de la représenter par la création. Ceux-là, ces Français dignes de leur héritage littéraire et musical, ce n’est pas renier un engagement national que d’avoir réalisé qu’ils ne peuvent pas être de vos “nationalistes”. Alain Bassigny

    8 juin 2005 à 22 h 59 min
  • TL Répondre

    Si vous raisonniez à l’échelon européen et non nombrilique franco franchouillard de notre caste politico médiatique, vous vous rendriez compte que le non des autres pays européens est plutôt d’ordre libéral; personnellement je doute que la France économiquement et moralement malade puisse refiler sa vérole politico-sociale au restant de l’Europe qui a sous les yeux le modéle social français qu’elle ne semble pas pressée de copier ( surtout les pays qui réussissent économiquement!)

    8 juin 2005 à 9 h 15 min
  • Ferdinand Morlan Répondre

    Que de métamorphoses de notre littérateur préféré. Il y eu celle de Pierre Lance en Pierre Tance, remarquée par Bourbaki. Mais souvenons-nous de Pierre Danse, en cadence, sous la baguette enthousiaste des européistes. Après le référendum, badaboum, Pierre Panse ses plaies. Pierre Danse, Pierre Panse, Pierre Tance, mais où donc est passé Pierre Lance ? Je ne vois plus que Pierre Rance.

    7 juin 2005 à 19 h 07 min
  • LESTORET Répondre

    Continuez à tourner en rond Messieurs les prétendus libéraux. Le peuple vient brillamment de vous donner son opinion. Je sais que vous n’en averz cure, mais tant pis, on fera avec ou plus exactement sans vous.

    7 juin 2005 à 16 h 48 min
  • Florent Répondre

    Comme j’ai déjà répondu à Alain, je me contenterais de dire ceci: je ne renie aucun de mes engagements.

    6 juin 2005 à 19 h 47 min
  • Bourbaki Répondre

    Pierre Lance est mort, vive Pierre Tance ! Passons sur l’affirmation ridicule qui voudrait que la France soit soudainement devenue une démocratie populaire au soir du 29/05, pour préciser à Pierre Tance ce qu’il ne veut ou ne peut comprendre : le « NON » exprimé par les Français signifie avant tout le refus d’une « Conchtituchion » (Prononcer avec des marrons auvergnats plein la bouche et une moue suffisante), dont le principal défaut est d’entériner un profond recul démocratique. A cela s’ajoute une kyrielle de raisons, suivant la sensibilité politique de chacun, mais Pierre Tance, qui se fait le chantre d’un modèle politique qui n’existe pas, s’avère incapable de jauger la réalité et s’englue dans la confusion des genres. Car il est indubitable que le « libéralisme » n’existe pas en tant qu’idéologie politique, puisque c’est ainsi que se nomme le bas de soie qui enveloppe la merde capitaliste. Exactement comme la « Charte des droits fondamentaux » se veut la carotte masquant le bâton de la partie III, qui prétend constitutionnaliser, tout en les aggravant, les traités antérieurs. Aussi, je me félicite de ne pas avoir cautionné ce texte scélérat, préférant le statu quo à un exécrable compromis, qui plus est non amendable.

    6 juin 2005 à 18 h 43 min
  • Olivarus Répondre

    La France d’en bas a gagné ! Pierre lance peut envoyer son Curriculum Vitae en Roumanie, il paraît qu’on embauche à 140 euros. Vive l’ultralibéralisme !!!

    6 juin 2005 à 15 h 02 min
  • Alain Bassigny Répondre

    M.FLORENT, ” Encore une fois, Pierre Lance montre que ses connaissances en politique sont égales à sa capacité de raisonnement, c’est à dire nuls.” Extrait de votre commentaire de l’article de M.Pierre Lance “Les rouges ont gagné!” Ce n’est pas parce que quelqu’un ne corrobore pas votre analyse d’un vote que ses connaissances en politique sont “nulles” ou qu’il raisonne mal. Si les opinions politiques n’étaient qu’une affaire de savoir et de logique,il serait plus raisonnable de renoncer à la démocratie ou de soumettre les référendums à un ordinateur, surtout quand la question est incompréhensible au vulgum pecus, dont je suis puisque j’ai voté comme l’ignorant M.Lance et par la même déraison. Mais admettons qu’une opinion politique ne soit recevable que si elle est légitimée par la meilleure connaissance et la plus puissante capacité à raisonner. Alors les “forces nationalistes de droite” que vous représentez ici auraient du souci à se faire. Car les politologues distingués et les professeurs des IEP vous condamneraient à l’invalidité civique au nom de leur supériorité d’expert. Que pèseraient les raisonneurs amateurs dont vous êtes et vos militants armés de leur argumentaire formaté face aux intellectuels de gauche et aux 15 chercheurs du CNRS spécialisés dans la lutte contre la droite nationale et ses “thèses”. Fort heureusement pour vous, et pour la démocratie, les convictions politiques ne sont que des opinions inspirées par la passion de la chose publique et fondées sur des connaissances aléatoires, empiriques, où l’irrationnel et le besoin d’illusion gardent leur place – ce ne sont pas les fans de Jeanne d’Arc qui diront le contraire! Et c’est pourquoi la nécessaire confrontation des points de vue dans la polémique doit se faire avec modération et un minimum de courtoisie. Alain Bassigny

    6 juin 2005 à 4 h 03 min
  • G.G.d'Aix. Répondre

    Je partage completement l’avis de Bernard Dubois sur la suffisance peremptoire de Pierre Lance qui n’aurait jamais du se lancer en politique, incapable qu’il est de concevoir que l’on puisse avoir un avis different du sien sans ètre un crétin ontologique. Mais un journal,et c’est souvent le cas,dans lequel tous les articles vont dans le meme sens devient vite prodigieusemùent ennuyeux.Pierre Lance est là, nolens volens, pour exciter les passions, et il y arrive fort bien.Il croit ce qu’il dit, et il dit bien des betises.Exemple: “la gauche a envoyé dans les cordes le libéralisme europeen”.Mais l’Europe EST libérale et restera libérale, en dépit des quelques crypto-bolcheviques attardés remis en selle par 30 ans de veulerie politique. Au reste,Pierre Lance est en tout cas toujours à la limite de l’injure pour ses contradicteurs. Nietzche lui aurait surement dit:” C’est pour tous les pauvres diables un vrai plaisir que de pouvoir proferer des injures: cela donne une petite ivresse de puissance…”

    5 juin 2005 à 9 h 27 min
  • Teo Répondre

    Pathétique… Comment peut-on parler de liberalisme lorsqu’on nous propose un traité opérant la soviétisation de de l’Europe ? Comment davantage de technocratie, de fonctionnaires et d’un etat centrale dédoublant les fonctions de ses etats membres, peut pretendre faire du liberalisme ? M. Lance, s’agit-il d’un aveuglement ou d’un autisme tardif ? Cordialement, TEO

    5 juin 2005 à 3 h 55 min
  • Bernard Dubois Répondre

    Monsieur Lance, Je ne supporte vraiment plus votre dogmatisme, votre fanatisme, votre mépris pour ceux qui ne pensent pas comme vous. Vous avez tellement la science infuse, vous êtes tellement imbus de votre supériorité imaginaire, qu’il vous est impossible de penser en dehors de votre idéologie utopiste européiste ou mondialiste. On connaissait déjà votre haine pour ceux que vous appelez les “nationalistes” et les souverainistes (ce qui est la même chose), voilà maintenant que, au mépris de la plus légère objectivité, vous n’hésitez pas maintenant à dire que les “souverainistes” ont une philosophie “quasi médiévale”. Voilà-t-il pas qu’au mépris de vérité, vous n’hésitez pas à clamer que le Non est une victoire des communistes, alors c’est avant tout la victoire des français. Et on peut remercier les partis souverainistes d’avoir permis cette victoire. Et voilà maintenant que vous montrez votre mépris pour la démocratie, car les français ont tout de même voté à 55 % pour le Non. Décidément, vous ne valez pas mieux que les Giscard, Chirac, Jospin qui ont gouverné la France depuis 30 ans, avec les résultats que l’on connaît. En lisant les articles les 4 vérités, je ne pensait pas retrouver la pensée unique de la chiraquie ou de la propagande mondialiste. Pourtant, en vous lisant, j’ai l’impression de lire Le Figaro ou l’Express, le Monde, journaux qui n’ont plus rien de droite ou qui sont carrément de gauche. Qui plus est, votre suffisance est devenue vraiment insupportable. Je ne sais pas pourquoi vous écrivez aux « 4 vérités », un journal où on espère entendre autre chose que la pensée unique. En vous exprimant dans ce journal, vous faites fuir des électeurs de droite qui auraient pu souhaité s’y abonner. En ce qui me concerne, ne comptez pas sur moi pour m’abonner à votre journal, aussi longtemps que vous vous y exprimerez.

    5 juin 2005 à 0 h 27 min
  • sas Répondre

    Mr lance,comme déjà expliqué en détail précédament, la signature du traité etait une affaire entre initiés de la maçonnerie…la droite mafieuse gnlf et la gauche subversive GO sont les deux face d’une même médaille visant à la destruction de notre nation…par les élus. Aux “gentils” d’arrêter d’être cons et de bien choisir.Cette élection aura eu aussi le mérite de faire voir de quoi est composée cette gauche POUBELLE qui a été aux affaires…et qui nous a embourbée dans maastrichT et son double référendum “oublié” du peuple et de nos élites… également ll imposture de la representation populaire de nos parlementaires…DONT SUR 600 DEPUTES IL Y A PRES DE 400 FRANCS MACONS…les gentils vont finir par comprendrent. sas

    4 juin 2005 à 22 h 57 min
  • Mike Répondre

    Le “non” va provoquer une rupture grave au sein du PS ce dont on ne peut que se réjouir.. Dans l’absolu d’abord, et ensuite parce que le PS était l’organe qui, par association (par “complexe de gauche”), faisait vivre le PC, lui donnait une forme de représentativité étatique (en lui confiant par exemple quelques ministères mineurs) et que son effondrement va donc entraîner l’effondrement de cette détestable mouvance, de ce squelette de l’Histoire.. certes leurs glapissements de joie furent difficiles à entendre au soir du 29 mais que voulez-vous ? l’important est qu’ils meurent, pas qu’ils meurent sans bruit. Une précision que je n’entends pas souvent rappeler.. la France n’a pas massivement voté “non”.. la France a voté “non” à 37%, elle a voté “rien” (ou “merde”) à 32% et “oui” à 31% ; 37 contre 32, ou contre 31 ne me semble pas massif pour un sou.. Petite image simpliste : l’Europe est une route qu’il est impossible de cartographier (et ce n’est pas de lire le traité qui peut aider à cela) ; veut-on s’engager sur une route qu’on ne peut pas visualiser plus ou moins par avance ? On préfère toujours regarder une carte avant de faire un voyage.. Bon mais ça n’est pas toujours possible. Ce qui compte au fond c’est d’avoir confiance dans la voiture et dans le pilote. Et en fin de compte d’avoir confiance en sa capacité personnelle à se sortir de la mouise, si mouise il y a. Je n’ai pas confiance en la capacité de la France à gérer trop de contraintes d’un coup. Je n’ai pas confiance en Chirac. Mais je peux bosser ailleurs qu’en France et à la limite je n’ai pas trop besoin de bosser. J’ai voté oui. Pour voir. Comme au poker. J’ai demandé à voir parce que j’ai les billes pour le faire. Simpliste, n’est ce pas ? Mais quand deux “spécialistes” s’opposent sur une même phrase d’un même article, quel crédit accorder à la considération intellectuelle du TCE ? Il est incompréhensible par essence. Exit le TCE ! On n’a pas voté pour ça. C’est une question de confiance, ou de stratégie.

    4 juin 2005 à 19 h 54 min
  • Christophoros Répondre

    Oui, il s’est passé le 29 mai une chose incroyable, malgré une propagande d’état forcenée, la quasi-totalité des journaux en faveur du Oui, des procédés anti-démocratique (projet de constitution envoyé un mois seulement avant le scrutin, notice non objective imprimée en caractère plus lisible que le traité, temps d’antenne du Président non compté dans le temps d’antenne du “oui” et j’en passe…) les français – peuple libre – ont quand même voté NON à une bonne majorité et avec une forte participation. Oui il s’est passé le 29 mai une chose incroyable, depuis cette date je suis à nouveau fier de mes compatriotes. Vive la France !

    4 juin 2005 à 18 h 54 min
  • Adolphos Répondre

    En tous cas Mélanchon et ses partisants ont chanté l’International en apprenant le résultat du référundum. Ca prouve bien qu’à gauche on vie encore au temps béni de la lutte des classes et de l’URSS… Ca m’étonnerais effectivement que les français s’y retrouve. “T.Blair mène une politique libérale mais prend soin d’améliorer les services publics grâce aux richesses créées.” Oui, ca c’est aussi -si les services publics sont définis comme non rentable- du libéralisme. Une autre solution plus libérale encore serait de donner l’argent directement à l’usager pour qu’il choisisse lui même. “La vie des gens n’est pas qu’une suite de statistiques. ” Tiens, c’est un truc à répondre aux chomeurs de notre pays ca ! :o)

    4 juin 2005 à 17 h 05 min
  • Ferdinand Morlan Répondre

    Pierre Lance donne en plein dans le panneau médiatique. Chacun sait bien que les communistes n’ont plus aucune prise sur le peuple français et que leur parti n’est plus qu’un artifice médiatique et politique dont le journal “l’humanité” vit sous perfusion des finances de l’état. Le monde médiatico-politique a tellement la trouille du réveil du peuple français qu’il n’ose pas le regarder en face. Le voilà qui fait mine d’offrir le trophée du Non aux épouvantails staliniens qui n’effraient plus personne. Personne n’est dupe, sauf Pierre Lance qui remâche sa défaite. Voilà comment l’aigreur peut transformer un esprit qui se croyer libre en sectateur aveugle et bilieux.

    4 juin 2005 à 13 h 09 min
  • de Bussy Répondre

    Vous êtes tellement sûr de vous même que vous vous égarez! Et si vous voyez la France par l’intermédaire de l’oeil des éditorialistes de la pensée unique, vous risquez de rester aveugle pendant longtemps! Non, je pense que les tous le français et hollandais qui ont dit non, à droite comme à gauche, ont voulu (certes pour des raisons différentes et parfois opposées)dire stop à l’éloignement du pouvoir et à sa confiscation par des élites auto-proclamées. Celà n’a rien à voir avec votre analyse, judicieuse, de la perception tronquée qu’ont les gens des notions de libéralisme et de socialisme. En tout cas, avec la claque infligée par son ”non”, le peuple français donne une sacrée leçon de liberté – et donc de libéralisme- à tous les pédagogues qui voudraient penser à sa place. Bien cordialement. B de Bussy

    4 juin 2005 à 12 h 42 min
  • Florent Répondre

    Encore une fois, Pierre Lance montre que ses connaissances en politiqe sont égales à sa capacité de raisonnement, c’est à dire nuls. Je résumme la pensée de ce texte:”Avec la victoire du non à la cnstitution européenne, on a permit une victoire des communistes et des trotskystes”, ben voyons. Et pourquoi ne pas y voir plutôt une victoire des forces nationalistes de droite, FN et MPF, qui pèsent quand même ben plus lourd sur l’électorat qe Besancenot ou Buffet? Pourquoi ne pas y voir pls simplement une victoire du peple français qui a exprimé son râle-le-bol des technocrates et des magouilleurs de Bruxelles, son refus d’un Europe paienne, nihiliste, islamophile, gauchisante, corrompue et démagogue? Ah, je vois, on ferait la part belle aux réactionnaires de tout poil. Au fait, M. Lance sait-l qu’il écrit pour les 4 vérités, journal très incorrect pltôt à droite ( j’aime les euphémismes ) et no pas pour Marianne ou Libération? Faudrait peut-être qu’il se rende compte qu’il s’est trompé de journal.

    4 juin 2005 à 12 h 11 min
  • Thierry Répondre

    Le libéralisme quand il donne de lui même une image caricaturale (voir l’article de G.Millière dans ce même numéro) ne peut que courir à sa perte. T.Blair mène une politique libérale mais prend soin d’améliorer les services publics grâce aux richesses créées.Pour ne pas l’avoir compris, Berlusconi sera probablement également déposé. Le libéralisme ne sera accepté que lorsqu’il sera compris comme une chance, non un fardeau.La vie des gens n’est pas qu’une suite de statistiques. Il faut convaincre que le libéralisme est vecteur de progrès social et cesser enfin d’être confondu avec ces patrons à vie qui file avec la caisse à la première occasion. Il y a du travail.

    4 juin 2005 à 11 h 15 min
  • Adolphos Répondre

    Certes, la gauche revendique la victoire. Mais d’abord rien ne prouve que ses lubbies soient les motifs réel de la plupart des électeurs. Ensuite elle est maintenant souillé du péché d’avoir méle ses voix à celle du FN; D’être complice de Lepéne; Et ca, cela serat difficile à faire oublier -surtout que nous ne manquerons pas de toujours le rappeler. Ensuite le Non à tout de même l’interet de virer la Turquie. Elle est maintenant sur un siege éjetable, elle le sait; Que la droite gagne en RFA, et notre victoire serat compléte. Je remarque d’ailleur que d’autres peuples en Europe expriment largement par cette consultation leur ras-le-bol de l’immigration sans complexe. De plus le Non brise le PSF. Il va devoir enfin se mettre à jour, et choisir entre Blairisme et Socialisme. Ca ne peut qu’être profitable pour la France. Tout comme la perte de tout espoirs pour 2007 du social-traitre Chirac. Bref, tout ne va pas si mal, au contraire.

    4 juin 2005 à 9 h 21 min

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