L'esprit de la puissance militaire
La France fut faite à coups d’épée. Nos père entrèrent dans l’histoire avec le glaive de Brennus. La fureur des Gaulois s’était brisé contre l’art de slégions. En jetant ses armes aux pieds de César, Vercingétorix entendait, certes, parer d’un sombre éclat le deuil de l’indépendance. Peut-être voulait-il aussi que ce hommage désespéré servît à sa race d’immortelle leçon. Le vainqueur se chargea, du reste, de développer l’enseignement, et tandis que, pendant cinq cents ans, Rome imprimait dans nos lois, nos moeurs, notre langue, comme dans nos monuments, routes et travaux d’aménagement, la marque de la règle et de l’autorité, elle révélait à vingt générations l’esprit de la puissance militaire. De là, l’idéal ou la nostaglie d’un Etat centralisé et d’une armée régulière, l’idéal que les Barbares n’effacèrent point et qui survécut aux vicissitudes.” Charles de Gaulle, la France et son armée
La leçon est aujourd’hui oubliée par nos hommes politiques et nos (discutables) élites…
Comments (2)
Réponse à “Prost” : les lavages de cerveaux détruisent individuellement et sont alors plus pervers que les guerres qui obligent à l’unification de toutes les forces d’un même pays…Cela dit je ne suohaite pas un tel conflit sanglant pour qu’on redevienne patriote !
Que reste t il de la fierté des Celtes , de la furia française ,de l’abnégation des Poilus et du patriotisme de la France Libre ? Aujourd’hui les héros sont des saltinbanques pacifistes et marxistes en extases devant des populations attardées mais agressives .Déchéance !