L’UMP combat la légalisation des salles de shoot
Au moment où l’Assemblée nationale va commencer en séance publique l’examen du Projet de loi dit « de santé » de Marisol Touraine, le Gouvernement cherche par l’article 9 de ce même projet à légaliser et à généraliser les « salles de shoot » dans toute la France. Alors que les Français ont, ce dimanche, une nouvelle fois massivement sanctionné l’échec économique, social et sécuritaire de la gauche, le Gouvernement tente une nouvelle diversion qui divise les Français.
Accompagner les toxicomanes dans leur dépendance dans des « salles de shoot » où la consommation de drogue serait légalisée n’est ni une voie de guérison des malades ni un moyen de combattre efficacement le fléau de la drogue.
Cette légalisation des « salles de shoot » qui ne dit pas son nom est contraire aux règles de droit national et international qui engagent notre pays.
Pour Yannick Moreau, auteur d’une résolution parlementaire signée par 105 députés :
« la légalisation et la généralisation des « salles de shoot » est un très mauvais signal de banalisation de la drogue à l’attention de la jeunesse de notre pays. C’est aussi une faute contre les forces de l’ordre qui, au péril de leur vie, luttent sans relâche contre le trafic de drogue. C’est enfin une faute à l’égard des familles durement touchées par le fléau de la drogue. Là où elles attendent de l’Etat un message de fermeté et d’accompagnement au sevrage, elles reçoivent du gouvernement un message de laxisme et de fatalisme. ».
Yannick Moreau souhaite promouvoir une politique de santé qui libère les toxicomanes de leur dépendance. Les députés de l’opposition s’opposeront donc avec conviction et détermination contre les « salles de shoot ».
« Notre combat contre la légalisation et la généralisation des salles de shoot est un combat pour la liberté et la dignité » conclut-il.
Yannick MOREAU
Député de Vendée
(1) Commentaire
Pure démagogie de circonstances ?(Il faut détourner l’attention des sujets actuels qui plombent la « majorité » )
A qui fera-t-on croire que gratuité et permissivité (« accompagnement », disent les idéologues… ) libèreront les drogués de leur addiction ?
Quelle phénoménale hypocrisie ou inconsciente utopie font – elles croire que les drogués de toutes conditions ne profiteront pas de l’aubaine autant que les sans abris et autres sinistrés de la société à « protéger » ?
Et quelle responsabilité ces prétendus centres d’accompagnement des drogués accepteront-ils lorsqu’un de leurs « protégés » aura provoqué un accident mortel de la route, par exemple, sous l’effet mal contrôlé de cet « accompagnement » à la drogue ?