Michel de Poncins : 2089 : globalisation et fin du socialisme

Michel de Poncins : 2089 : globalisation et fin du socialisme

2089 temps de graceEntretien avec Michel de Poncins
Président de Catholiques pour les libertés économiques

Vous venez de publier un roman d’anticipation : « 2089 ou le temps de la grâce »…
Je voulais décrire le monde tel qu’il pourrait être en 2089. Il est devenu une Ville Universelle, remplie de tours d’habitation et de bureaux. Les antiques nations ont disparu, comme cela se prépare, hélas. 300 ans après 1789, c’est la fin d’un cycle historique, la révolution prétendument française étant oubliée. Dans ce cadre, j’ai imaginé quatre personnages emblématiques. Entre deux de ces personnages se déroule une histoire d’amour dont les péripéties multiples se déroulent d’une façon imprévisible dans tous les chapitres du livre.

Un de ces personnages s’appelle Clovis et ses interrogations sur l’origine étrange de son nom le préoccupent longtemps.
C’est, en effet, un des mystères du livre. Tout s’éclaire progressivement et il ne faut surtout pas commencer par la fin ! Un autre mystère est celui de Myriam, la mère de Clovis. Cette modeste fidèle a un accès permanent aux bureaux du pape Pierre-Paul Ier. Ce Pape ascétique gouverne de plus en plus le monde avec une ferme bonté. C’est un ancien businessman dont la conversion a été fulgurante…

Vous avez aussi imaginé les « Saigneurs ». Parlez-nous de ces personnages.

Ce sont les vrais maîtres de la Ville. Alors que la liberté la plus complète règne dans tous les domaines, et notamment sur le plan économique, ils tirent les ficelles derrière le rideau. Sont-ils les héritiers des anciennes sociétés secrètes qui dominent le monde depuis si longtemps ? Mystère. Cette domination s’est exercée par des élections perpétuellement trafiquées – comme dans toutes les prétendues grandes démocraties ac­tuelles.
Un autre pouvoir qui avait terrorisé le XXe siècle et le début du XXIe siècle s’est écroulé : celui des écologistes qui avaient saisi abusivement le monopole de la gestion de la nature…

Le lecteur a le sentiment que vous réglez quelques comptes, non seulement avec les écolos, mais aussi avec d’autres. Vous parlez de liberté économique. Qu’en est-il exactement dans votre roman ?
La plus grande liberté règne à ce sujet dans la Ville Universelle, qui connaît une richesse incroyable. Même les favelas de Rio ont disparu, absorbées par la richesse générale. Le socialisme, cette horreur du XXe siècle, est définitivement vaincu et, avec lui, logiquement, la pau­vreté, la faim, le chômage ont disparu. Des milliers, des millions de structures existent, enchevêtrées, reliées, déliées, grâce à des contrats conclus dans une grande sécurité par des avocats plus requins et voraces que jamais…

Vous écrivez au début du livre : « La civilisation de la consommation voulait que l’on consomme, la consommation de n’importe quoi, n’importe où, n’importe comment étant à la fois cause et signe de richesse. » Que voulez-vous dire par là ?

Je prévois en effet une accélération fa­buleuse du phénomène que nous constatons tous les jours autour de nous. C’est tellement frappant que certains économistes jugent la prospérité des pays aux tonnes de déchets qu’ils créent chaque année ! Cette consommation obéit à une accélération fantastique des processus industriels.

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Comments (1)

  • ozone Répondre

    Comme l’impréssion qu’il confond le Monde avec une de ces "cités nations" généralement paradis fiscaux et qui prospérent parce que la misére régne ailleurs.

    15 juin 2011 à 20 h 47 min

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